Erik L'Homme - A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit
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- Название:A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit
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J’appuie mon front contre la vitre, pour mieux voir. À ma grande surprise, elle se dérobe et je manque basculer en avant ; la fenêtre est entrouverte. C’est son battement que j’entendais et qui m’a tiré de ma somnolence.
Je pose un pied sur le plancher.
Les prisonniers gémissent. Attachés, bâillonnés, aveuglés.
Je vais les libérer, bien sûr. Mais avant, je dois sécuriser le périmètre. C’est ce que font les policiers dans les films. Je ne sais pas trop ce que signifie « sécuriser un périmètre » mais je décide de commencer par vérifier à qui appartient la jambe, dans le couloir.
Parfait exemple d’humour macabre, la jambe n’est plus qu’une jambe.
Ce que je veux dire, c’est qu’elle a cessé d’être la partie d’un tout pour devenir un tout à elle seule. Je ne suis pas clair ? C’est une jambe arrachée, quoi ! Une jambe de vampire, à en juger par la texture du sang, plus épais que celui des humains.
J’ai juste le temps de me retourner et de me plier en deux pour ne pas vomir sur mes chaussures. Ignoble…
Je me gifle pour ne pas défaillir. Ce n’est pas le moment de jouer les chochottes.
Je contourne le membre ensanglanté pour rejoindre l’escalier.
Pas un bruit. Nulle part. Même le clavecin s’est tu. Qu’est-ce qui se passe, bordel ?
Je ferme les yeux, non pour jouer l’autruche ou parce que je tourne de l’œil, mais pour contacter Fafnir. Lui, il m’expliquera !
— Fafnir ? Fafnir ? Fafnir ?
Au silence banal qui suit mon appel, je comprends qu’il ne répondra pas. Soit parce qu’il y a dans la maison un truc qui fait interférence. Soit parce que je suis trop angoissé pour me concentrer convenablement. Soit encore parce que…
Je refuse d’envisager cette solution. Fafnir est malin, il s’en est forcément sorti !
En attendant, c’est à moi que revient de faire l’état des lieux et je regrette tout particulièrement, à cet instant précis, l’existence d’un article 10 qui stipulerait quelque chose comme : « Les Agents travailleront toujours en binôme… »
J’inspecte le deuxième étage. Il est désert.
Multipliant les précautions, je descends jusqu’au premier.
Où je découvre que la jambe arrachée n’était qu’un minuscule hors-d’œuvre…
Des dizaines de vampires gisent sur le parquet d’époque, éventrés et réduits en charpie. Baignant dans une mare (une mer) de sang.
Comme une composition silencieuse et figée.
Genre nature morte.
Putréfaction ! Heureusement que j’ai vomi à l’étage, sinon le haut-le-cœur qui me prend m’aurait fait rendre tripes et boyaux ! Je hoquette malgré tout. Un désagréable goût de bile emplit ma bouche.
Qui a bien pu perpétrer un carnage pareil ?
Des loups-garous ? Les loups-garous détestent les vampires. Mais il en serait resté sur le champ de bataille (les Longues Dents sont des combattants redoutables) et apparemment – sauf s’ils ramassent leurs morts – ce n’est pas le cas.
Des trolls ? Pas leur genre de se battre contre des vampires. Et puis ils les auraient bouffés au lieu de les laisser en pâture aux rats !
Quelque chose me chiffonne (au sens figuré, cette fois) : à première vue, les meurtriers (je fais partie d’une Association qui considère les Anormaux comme des êtres à part entière, incluant le statut potentiel de victimes qui va avec) n’ont pas laissé de traces.
Je regrette une fois de plus la perte de mon téléphone ; j’aurais volontiers pris une photo de la scène macabre. Parce que mademoiselle Rose ne voudra jamais croire à mon histoire, même ramenée à des dimensions raisonnables.
En tout cas, la voie est libre.
Je ferme hermétiquement les portes du salon (inutile que des humains normaux découvrent le massacre en quittant le manoir). Poussé par le même souci, je planque la jambe arrachée en la poussant (du bout du pied, beurk !) dans une pièce vide du deuxième étage.
Et là je prends subitement conscience que le (ou les) auteur(s) dudit carnage a (ont) volontairement épargné les prisonniers.
Je dis « le » parce qu’une idée s’est imposée à moi tandis que je camouflais la scène de scream , euh, de crime : et si c’était Otchi qui avait fait ça ?
À moins qu’il soit enseveli sous les cadavres de vampires, le sorcier ramené par Aristide n’est plus sur zone (autre expression, utilisée dans les films d’action, que je trouve classe). Bien sûr, Otchi a également pu s’échapper, ou bien être conduit ailleurs. Mais il reste suffisamment redoutable pour faire figure de suspect numéro Hun.
Seul Fafnir pourrait lever le voile du mystère. Il le fera peut-être, si j’arrive à contacter cet espion qui m’émeut.
Pour l’heure, je dois m’occuper de Nina et de ses compagnons d’infortune.
— Mmmh ! Hummmf ! Gnnnmm !
Évidemment, si j’étais, moi aussi, prisonnier de vampires, je me débattrais en hurlant sous mon bâillon en sentant quelqu’un me toucher…
— Nina, c’est moi. Calme-toi. C’est Jasper ! Je suis venu te tirer de là.
Je lui enlève le bandeau qui masque ses yeux et dénoue le chiffon qui lui écrase la bouche. Elle hoquette, respire plusieurs fois très fort avant de me fixer avec des yeux immenses et verts (superbes…), sans y croire.
— Jasper ? ?
— Arrête de gigoter, je n’arrive pas à te détacher.
Je m’énerve sur les entraves qui lui lient les mains et les pieds. La vache, celui qui a fait les nœuds a serré comme un malade ! Je suis obligé d’y mettre les dents, mais je viens à bout des ligatures.
Sitôt libre, Nina se jette sur moi.
Elle me prend dans ses bras, me serre à m’étouffer.
— Là…, je dis bêtement. Ça va, tu ne risques plus rien. Respire.
En même temps, je lui frotte le dos comme si je voulais la réchauffer (c’est peut-être con mais c’est le seul truc qui me vient pour la rassurer).
Il existe sûrement, au plus profond de la nature des garçons, un commutateur qui met leur cerveau en panne dès qu’une fille se met à pleurer.
— J’ai eu si peur…, balbutie-t-elle. Quand le vampire m’a capturée dans le métro… Et puis cette horrible maison…
— C’est fini, je la calme à voix basse en soufflant sur ses cheveux qui me chatouillent la joue. Les vampires qui vivaient là ont été… éliminés.
Elle se décolle enfin. Je dis enfin parce que, si c’était agréable de l’avoir contre moi, avec son odeur de fille, le temps presse. Les cadavres, en bas, ont peut-être des copains bien vivants qui pourraient débarquer sans crier gare.
En plus, j’ai enlevé mon bracelet de discrétion pour m’occuper de Nina ; je n’aurais pas la possibilité de me cacher dans un coin…
Mais je n’ai aucune envie de m’esquiver. Au contraire, je me sens rempli d’énergie et de détermination ! Je dois impérativement mettre à l’abri Nina et les autres prisonniers.
— Tu te sens mieux ? je lui demande.
Elle hoche la tête.
— Tu te sens capable de m’aider ? je continue, plus pour l’obliger à penser à autre chose que par réelle nécessité.
— Tu as besoin de mon aide ? Mais pourquoi ? Où sont les autres ? me demande-t-elle en balayant les alentours du regard.
— Les autres ? Quels autres ?
— Ben, les autres, les vrais Agents ! Ceux qui sont venus nous délivrer, ceux qui ont tué les vampires !
Je soupire en secouant la tête.
— Il n’y a personne d’autre, Nina. L’Association ne sait même pas que nous sommes ici. J’ai perdu mon téléphone et… c’est une longue histoire. Mais il n’y a que nous deux. Et eux, je termine en désignant du menton les autres prisonniers.
L’Agent stagiaire Nina, dont je ne connais même pas le nom et encore moins les pouvoirs (pour mémoire, l’article 6 : « L’Agent ne révèle jamais ses talents particuliers. »), me lance un regard surpris.
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