Erik L'Homme - A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit

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A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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— Nous sommes esclaves de notre nature, sorcière. Selon mes propres critères, tuer et torturer ne constituent pas un crime. Ce serait même plutôt l’inverse…

— C’est exactement pour ça que je déverse mes peurs, mes doutes et mes colères contre cette glace. Parce que tu les absorbes sans me juger et – c’est un comble pour un miroir ! – sans me renvoyer une image insupportable.

— Moi qui croyais que tu attendais de moi que je dise que tu es la plus belle ! Alors, ces nouvelles ?

— Tu es exaspérant…

— S’il te plaît, sorcière !

— J’ai essayé de joindre Jasper. Son portable sonne mais il ne répond pas.

— Il s’est peut-être mis dans une situation périlleuse dont il a le secret…

— J’espère que non, parce que pour l’heure, il ne figure pas dans mes priorités. La disparition de l’Agent stagiaire Nina m’inquiète davantage. Si c’est le genre de Jasper de ne pas répondre au téléphone et de bouder dans son coin, ce n’est pas celui de Nina. Nina a parfois des problèmes avec la hiérarchie, mais elle est plus respectueuse du protocole…

— Et Jules ?

— J’attends toujours le rapport de Jules, parti aux trousses du chamane oyun et du vampire. J’espère qu’il ne s’est pas fait repérer.

— Jules est doué dans son domaine… qui est justement de ne pas se faire repérer !

— Je sais. C’est également un garçon réfléchi, mais les pouvoirs de l’Oyun me préoccupent. Je connais mal l’aspect chamanique des pratiques occultes et je ne sais pas de quoi cet homme est capable.

— Chez nous, on ne dit pas : « Choisir entre la peste et le choléra » mais « Choisir entre un chamane et le magicien gris »…

— Je ne serai rassurée qu’après avoir entendu la voix de Jules. Quelles que soient les nouvelles qu’il m’annonce.

— Et le reste, sorcière ?

— La routine, démon, pour une fin du monde ! Une série d’agressions impliquant des vampires, une bataille rangée entre clans rivaux de lycans, des tombes profanées par des goules hystériques, des gobelins surgissant de terre comme des rats de leur cave… Jusqu’à la Créature du lac, que des irresponsables non identifiés ont tourmentée avec des explosifs sous-marins ! Il n’y a guère que les trolls pour rester tranquilles. Qu’est-ce que je peux faire contre cette recrudescence de troubles fomentés par des Anormaux surexcités ?

— Ah, ce sentiment d’impuissance ! Cette colère que je sens bouillonner en toi ! À ta place…

— Tu n’es pas à ma place, démon. La colère, effectivement, voudrait que j’intervienne partout et brutalement. Mais elle est mauvaise conseillère. Je dois au contraire concentrer mes faibles moyens sur des objectifs précis et agir en douceur : laisser les Agents auxiliaires enquêter sur le Sphinx et sur l’affaire du fourgon attaqué ; retrouver Nina, parce qu’elle est sous ma responsabilité ; suivre la piste du chamane, qui nous aidera peut-être à déchiffrer l’avalanche d’événements qui nous submergent…

— Là, je suis avec toi à cent pour cent. Il ne faut pas laisser ce gars dans la nature !

— Sur ces bonnes paroles, démon, à demain !

— « Démon, à demain »… Tu as fait exprès ? Tu progresses. Ah, tu peux laisser la lumière en partant ? Je n’aime pas rester dans le noir.

9

Une clameur sourde m’environne. Le bruit de mille gorges.

J’essaye de comprendre où je me trouve. Pourquoi je suis accroupi.

Mes mains sont plantées dans le sable. Je fais le dos rond. Comme un chat.

Comme un tigre.

Je tourne la tête.

Des palissades en bois forment un vaste cercle et je suis au milieu. Au milieu d’une arène. Offert aux regards avides d’une foule dispersée dans les gradins.

Une foule d’ombres, droites et immobiles, drapées dans de longs manteaux noirs.

Les ombres grondent et c’est cette clameur rauque que j’entends.

Je me redresse.

La muraille de poutres et de madriers, maltraitée par des coups de griffes et de dents gigantesques, s’entrouvre pour laisser entrer deux hommes bardés de cuir et de métal, qui brandissent une hache et une épée.

Des colosses, couturés de cicatrices.

Je n’ai pas d’armes, pas de bouclier, mais ce sont eux qui tremblent.

Je n’ai pas peur. Je m’avance vers eux.

Ils se précipitent en hurlant. Lents et maladroits.

Une décharge d’adrénaline m’envahit. Je laisse un sourire s’épanouir sur mon visage. J’évite le premier et je fais craquer son crâne comme une coquille de noix. J’intercepte le second en plongeant ma main dans sa poitrine. J’arrache son cœur et je le jette dans la foule.

Tourbillon de manteaux noirs et feulements hystériques. Frénésie de piranhas géants sur un morceau de viande.

« Je suis le commis sanglant, le fil d’une épée d’acier blanc, d’une lame damassée aux reflets de cauchemar, la hache au manche noir, le bouclier bavard, le casque au cimier grimaçant ! »

Quatre nouveaux guerriers surgissent de nulle part. Mon rire prend possession de l’enclos. Je tourbillonne au milieu des combattants, éventrant, égorgeant, arrachant.

Maculant de rouge le sable clair de l’arène.

« Je suis le rapace avide, l’épervier vorace, le fléau splendide, le râle d’hommes qui sont encore et presque morts, la grogne des linceuls, la mandragore, la main qui déchire les chairs, la gueule qui dévore les corps… »

Huit entrent encore, puis seize, puis trente-deux. Je ne compte plus. Le sang poisse mes mains, alourdit mes vêtements. Je n’en ai cure. Inlassablement, impitoyablement, je décime les guerriers qu’on m’envoie. Sans ressentir de fatigue. Sans éprouver de regret.

Juste la joie. L’intensité de l’affrontement, l’excitation croissante des spectateurs.

« Je suis la montagne qui bouge, le vent tambour, le fleuve qui s’allonge… Je suis la fleur rouge qui court et qui ronge… »

Lorsque l’arène est remplie de cadavres, quand je ne parviens plus à marcher sans glisser sur les flaques de sang, je pousse à mon tour un hurlement, qui rebondit contre les murs de bois et auquel répondent des vociférations enthousiastes.

J’ai triomphé.

Et je lève les bras vers le ciel rouge.

Ce n’est pas normal.

Je vais…

10

Un bruit insolite.

Comme une porte qui claque.

Je me réveille en sursaut.

Combien de temps je suis resté endormi ? Pas assez pour tomber, heureusement. Je raffermis mes prises sur la façade glacée.

« Ombe ? Tu es là ? »

Pas de réponse. De toute façon, elle m’ignore toujours quand c’est moi qui essaye d’établir le contact. N’empêche, c’est pas très sympa de sa part. Elle aurait pu rester et m’obliger à garder les yeux ouverts. Je me coltine déjà tout le sale boulot dans l’équipe, elle pourrait au moins donner un coup de main, euh, de tête ; de pensée, quoi !

Un regard dans la pièce suffit à me faire comprendre qu’il s’est passé quelque chose. Les prisonniers sont à la même place, mais ils s’agitent et se tortillent, affolés. Leur gardien a disparu. Enfin, je distingue une jambe dans le couloir. La jambe d’un homme (ou d’un vampire…) étendu sur le sol.

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