Erik L'Homme - A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit
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- Название:A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit
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Pour me motiver, je pense à Nina ; je n’aimerais pas être à sa place quand elle reviendra à elle…
Post-it
Faut-il réveiller ce qui dort dans la nuit ?
13, rue du Horla
Troisième étage – Club philatéliste / Appartement de mademoiselle Rose
— C’est encore la cafetière du bureau qui fait des siennes, sorcière ?
— Ne me cherche pas, démon, ce n’est vraiment pas le moment.
— J’en prends bonne note. Et je devine, à voir ton visage sombre, que tu parles sérieusement.
— Je pensais avoir eu suffisamment de mauvaises surprises pour aujourd’hui. C’était compter sans mon jeune Agent, Jules.
— Le maître espion ?
— Maître espion stagiaire ! Peu de temps après son premier appel m’annonçant…
— … l’échec dans un couloir du métro des trois Auxiliaires que tu avais envoyés en mission, la fuite du chamane mongol et la présence incongrue sur le terrain de l’Agent stagiaire Jasper !
— Je t’ai dit de ne pas me chercher.
— Désolé ! Continue, sorcière, continue.
— Jules m’a communiqué une autre information importante : des voyous qui agressaient le chamane à l’entrée du parc Francescano ont été dispersés par un vampire non fiché, qui n’avait jusque-là commis aucune infraction…
— Encore un vampire.
— Oui. Et quand on considère la facilité avec laquelle le chamane s’est débarrassé des hommes lancés à ses trousses, je n’ose même pas imaginer les conséquences d’une alliance entre lui et des vampires hors de contrôle !
— Pourquoi les vampires sont-ils impliqués en ce moment dans tous les mauvais coups ?
— Bonne question, démon. Peut-être parce que ce sont les Anormaux les plus corruptibles. Peut-être parce que, parmi tous, ce sont eux qui ressemblent le plus aux humains…
— Ce n’est pas faux.
— Il faut absolument neutraliser le chamane ! Cela devient, sous l’angle vampirique, absolument nécessaire. Les raisons mystérieuses invoquées par Walter pour motiver l’intervention sont d’ores et déjà dépassées…
— J’ai connu un chamane, il y a longtemps. Nos rapports étaient tendus comme une peau de tambour…
— Le rapport de Jules et les recherches que j’ai effectuées confirment qu’il s’agit d’un sorcier-chamane du désert de Gobi, un oyun ouïgour, à en croire les motifs brodés sur sa tunique. Mais qu’est-ce qu’un chamane vient faire à Paris ?
— Les boutiques du Chant des Alizés ? Je plaisante, sorcière, je plaisante ! Le mieux serait de poser la question à Walter.
— Excellente suggestion, démon. Malheureusement, c’est impossible.
— Pourquoi ? Il est toujours aussi… sombre ?
— Pire que ça ! Walter s’est envolé.
— Hein ?
— Eh oui, démon ! Disparu, le responsable de l’antenne française ! Comme Fulgence ! Introuvable…
— Youp… euh, je veux dire, ça y est, tu es vraiment seule !
— Seule pour gérer une situation ingérable. Pour garder un œil sur les dossiers ouverts, la disparition du Sphinx et le vol du cercueil d’Ombe. Pour m’occuper du chamane. Pour gronder Jasper. Pour organiser la recherche de Nina.
— Tu comprends quelque chose à l’attitude de Walter ?
— Franchement non. Partir subrepticement, sans explication, sans même un mot, sans emporter son téléphone ! Ça ne lui ressemble absolument pas.
— Remarque, tu me l’as bien dit, ce matin, que quelque chose ne tournait pas rond chez lui, depuis la mort d’Ombe et le silence du Sphinx.
— C’est plus grave que ça, démon. Il a vraisemblablement cédé à la panique ! J’ai rarement vu une expression aussi effrayée que celle de Walter fixant la photo du chamane, dans le dossier. Je me demande qui est réellement ce sorcier oyun. Jusque-là, Walter n’avait jamais perdu son sang-froid…
— Rien n’est éternel, sorcière. Je t’avais prévenue…
8
Lorsque je sors du RER, au milieu d’un groupe de quadragénaires cravateux et serviettes-en-cuirisés, la nuit est tombée.
Une nuit sombre, sans lune.
Le quartier où m’entraînent les souvenirs de ma dernière communication avec Fafnir (un Fafnir étonnamment silencieux depuis), me change agréablement des entrepôts et autres usines désaffectées auxquels m’ont, jusqu’à présent, habitué mes filatures.
Comme je n’ai rien d’autre à faire que marcher et gamberger, je songe avec amertume à mon téléphone oublié. Avec lui, j’aurais pu contacter mademoiselle Rose, et un autre que moi ferait claquer ses semelles sur le trottoir.
J’aurais pu également appeler ma mère et la prévenir que je serai en retard pour le dîner…
Un sentiment de tendresse mêlé de remords m’étreint le cœur. Pauvre maman, je ne t’épargne guère en ce moment !
— Que veux-tu lui faire payer en agissant de la sorte ? je me rabroue à voix haute.
Peut-être ne plus pouvoir, même un instant, essayer d’être un enfant.
Enfin… Je m’apitoierai sur moi-même une autre fois parce que, ce soir, c’est Nina qui est en fâcheuse posture, entre les mains d’un vampire.
Et, pour ne rien arranger, je suis son seul espoir.
C’est dire à quel point la situation est désespérée…
Voilà, on y est. Ou plutôt j’y suis.
Je me heurte à la grille fermée. Au fond du parc, le manoir brille comme une devanture de magasin. La lumière jaillit par toutes les fenêtres. Une musique de clavecin, assourdie, parvient jusqu’à mes oreilles. Une fête ? Il ne manquait plus que ça !
Ouvrir les portes, je connais. Il y a beaucoup d’ennuis qui en sortent ! C’est le tour que j’ai eu, pour l’instant, le plus d’occasions de pratiquer (c’est-à-dire deux fois en deux semaines : pour enfermer Fabio dans une cave et pour m’introduire dans l’appartement d’Ombe). Quand je me serai fait virer de l’Association pour désobéissance, négligence et mise en danger de la vie d’autrui, je pourrai toujours me reconvertir dans le cambriolage…
Je récupère dans ma besace de la poudre d’améthyste broyée (la pierre d’améthyste sert notamment à ouvrir, débloquer et défaire les verrous. Je radote ? C’est possible).
Puis je souffle une pincée de poudre dans l’imposant mécanisme.
— Equen anin latyat ando lintavë helin imirin ! Equen anin latyat ando lintavë helin imirin ! Je dis : ouvre-moi la porte rapidement, violette de cristal !
La serrure cède aussitôt et la grille s’entrouvre dans un grincement. Je me glisse à l’intérieur, me faufile dans l’ombre protectrice des grands arbres.
Je suis dans la place…
Un vrombissement me fait sursauter. Je pense immédiatement à un sort anti-intrusion et j’empoigne les pierres de mon collier. Mais il ne s’agit que de Fafnir, qui entame autour de moi une danse de la joie grotesque.
Je l’accueille avec quelques paroles réconfortantes :
— Man na ampolda ? Man na anirima ? Sina na fëalocë palantir ! Sina na Fafnir ! Man na ampolda ? Man na anirima ? Sina na fëalocë palantir ! Sina na Fafnir ! C’est qui le plus fort ? C’est qui le plus beau ? C’est mon étincelant dragon qui voit-au-loin ! C’est Fafnir !
J’éprouve un réel plaisir à revoir cet idiot.
D’abord parce que je l’aime bien. Sincèrement. Ces derniers temps – si l’on excepte ma mère en tenancière de salon de thé et la voix d’O dans ma tête – il a été ma seule compagnie.
Ensuite, parce que son apparition prouve que la propriété n’est pas celle d’un magicien. Dans le cas contraire, Fafnir aurait été rapidement grillé (dans tous les sens du terme…).
Cela signifie que les individus qui se cachent dans le parc ne bénéficient d’aucune protection magique.
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