Erik L'Homme - A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit
Здесь есть возможность читать онлайн «Erik L'Homme - A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 2012, Жанр: Старинная литература, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit
- Автор:
- Жанр:
- Год:2012
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 60
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
« Pas terrible comme plan.
— C’est ce que je me disais aussi.
— Au fait : un vampire a l’ouïe fine et le regard perçant. Comment ça se fait qu’ils ne t’aient pas encore repéré ? »
Je secoue mon poignet. La pierre et le bois gravés de runes font gling-gling.
« C’est magique, Ombe.
— Tu as d’autres tours dans ton sac pour sauver ces malheureux ?
— Pas eu le temps. Les événements me sont tombés dessus comme les reproches de Walter sur un pauvre stagiaire.
— Jolie, l’image !
— Je savais que ça te plairait. »
Je sors Fafnir de ma poche. Quelle que soit la solution envisagée ou la décision prise, je manque cruellement d’informations : configuration intérieure de la maison, nombre exact de vampires, emplacement des portes…
Sans oublier le sorcier, Otchi, que je n’ai pas encore vu.
Est-ce qu’il est reparti, est-ce que les vampires l’ont enfermé ? Éliminé ?
— Fafnir… A cenda i arta ar mardoryar… A nyarë nin… A tuwë yando ettelëa curuvar… Fafnir… A cenda i arta ar mardoryar… A nyarë nin… A tuwë yando ettelëa curuvar… Fafnir… Observe la forteresse et ses habitants… Raconte-moi… Et trouve le magicien étranger…
Le scarabée bourdonne et s’éloigne. Je sais qu’il parviendra à pénétrer dans la maison. Il ne me reste plus qu’à me montrer patient.
Je m’installe plus confortablement sur le rebord de la fenêtre.
« On attend, alors ?
— On attend. »
Je ramène machinalement le col de mon manteau autour de mon cou et serre mon écharpe. Mais je n’ai pas froid. Pourtant, ma respiration s’échappe en volutes de buée. Je me demande si c’est toujours l’action du collier protecteur, ou un trop-plein de magie qui met mon corps en surchauffe.
Je sors ma bouteille d’eau et apaise ma gorge irritée avec une longue goulée d’eau glacée.
« Pourquoi tu ris, Ombe ?
— Pour rien. Et puis je ne ris pas. Je me dis qu’on forme une fine équipe, tous les deux. Ou tous les trois, si tu comptes ton scarabée enchanté.
— Une fine équipe, oui. Dans laquelle c’est moi qui fais tout le boulot !
— Tu recruterais qui pour nous aider ? Si tu pouvais choisir celui ou celle que tu voudrais ?
— Mademoiselle Rose, sans hésiter.
— Pas Walter, pas le Sphinx ? Même pas Erglug ?
— Non, mademoiselle Rose. C’est bête, je sais, mais c’est la seule personne avec qui je me sens totalement en sécurité.
— Ce n’est pas bête, Jasper. Et c’est un excellent choix.
— Ouais. Seulement elle n’est pas là et je suis seul. Cela dit sans te vexer…
— Tu ne me vexes pas. Tu me rends triste, c’est tout.
— Je suis désolé… »
Silence. Je prends une grande respiration et mon courage à deux mains.
« Ombe… Qu’est-ce que tu voulais dire, tout à l’heure, avec ton : « Je pensais que tu avais compris ? »
Silence.
« Ombe ?
— Ouais, je suis toujours là. C’est juste que… je regrette d’avoir dit ça. C’était stupide.
— Ce n’était pas stupide. Juste incompréhensible.
— Laisse tomber, c’est pas important. »
Je me mords les lèvres. Je crois au contraire que ces mots, lancés sans réfléchir, ont une vraie importance. Comment convaincre Ombe d’en dire davantage, sans la brusquer ? Sans provoquer sa fuite ? Car la dernière chose dont j’aie envie en ce moment, c’est de me retrouver seul.
« Tu m’expliqueras, un jour ? »
Et voilà, je bats en retraite. La prise de risque, c’est pas ton truc, hein, Jasper ? Toujours prêt à escalader une fille, enfin, une maison pour sauver une fille, mais incapable d’en affronter une qui pourrait te laisser sur le carreau…
« C’est promis, Jasper. »
Je me tortille sur mon rebord inconfortable. Pourvu que Fafnir fasse vite, je n’ai pas franchement envie de passer toute la nuit ici !
« Hey, ça va, Jasp ? Je vois tes paupières qui se ferment. Si tu t’endors, tu tombes !
— Je ne dors pas, Ombe. J’ai seulement un coup de barre.
— Tu veux que je te raconte des histoires drôles ?
— Tes histoires ne sont jamais drôles. Si tu veux vraiment que je reste éveillé, chante-moi plutôt un truc. Un truc qui dépote.
— D’accord. Mais tu l’auras voulu…
Filling my soul with rage
Just one spark in my heart
To damn this world flames…
— … My burning fate seething with hate
To set this world a fire…
— Hey, tu chantes plutôt pas mal, Jasp !
— Je joue dans un groupe, t’as oublié ? Et puis je te l’ai déjà dit, ne m’appelle pas Jasp !
— … All will burn, nothing spared
From my incineration…
— … Decimate, to devastate
Path of annihilation [1]… »
Prise de tête
J’ai lu quelque part (je ne sais plus où, mais pas dans les Préceptes de hussard et encore moins dans mes Livres de Savoir ) que « tout le drame de la vie est dans la recherche des êtres. »
J’ai un peu de mal à saisir le sens exact de cette phrase, mais elle me touche, au-delà de la compréhension. Cela fait seize ans que je suis seul !
Je ne suis pas honnête…
Il y a ma mère, heureusement. Et puis Jean-Lu et Romu. Mademoiselle Rose et Walter – même s’ils ne comblent pas grand-chose en ce moment. Arglaë (ou plutôt la possibilité d’Arglaë). Il y avait Ombe-pour-de-vrai (faussement présente), il reste Ombe-pour-de-faux (mais vraiment là).
On ne peut pas dire que je suis abandonné ! Alors, pourquoi ce sentiment ?
Si je le savais, je ne me prendrais pas la tête avec.
Une autre phrase m’a fait réfléchir. Elle est la suite logique de la première : « Un homme se révèle par la façon dont il supporte la solitude. » Ça pète bien. Ça donne envie de redresser la tête, de rallumer son regard. C’est une belle phrase, sûrement pleine de vérité. Mais putain, je ne suis pas un homme ! Enfin si, ce n’est pas ce que je voulais dire…
La solitude m’est familière, elle ne me fait pas peur.
Il me semble, néanmoins, qu’avant d’être seul, on devrait être accompagné, pour voir la différence.
Heureusement, j’ai retenu une troisième phrase : « Vivre, c’est apprendre à se passer de tout, en restant capable de tout accueillir. » Elle est aussi alambiquée que les deux autres, mais il souffle dessus comme un petit vent d’espoir.
Et j’en ai actuellement bien besoin.
13, rue du Horla
Troisième étage – Club philatéliste / Appartement de mademoiselle Rose
— Pourquoi tu veux redescendre, sorcière ? Personne ne t’attend en bas.
— J’ai dormi un moment, c’est tout ce que j’avais à faire ici.
— Donne-moi des nouvelles, avant de partir ! Tu m’as mis l’eau à la bouche. Je suis excité comme jamais !
— Et ça devrait me donner envie de te faire d’autres confidences ?
— Tu es seule, sorcière. Parler à quelqu’un, c’est important.
— Tu sais pourquoi j’ai pris l’habitude de me confier à un démon enchâssé dans un miroir ?
— Parce que je suis muet comme une tombe ? Et que, dans le fond, tu m’aimes bien ?
— Je t’ai terrassé alors que tu t’apprêtais à torturer une fillette, juste après avoir tué sa mère ! Comment peux-tu imaginer un instant que je t’aime bien ?
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.