Erik L'Homme - A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit

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A Comme Association T6 - Ce qui dort dans la nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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— Ça te fait mal ?

Elle fait non, puis me questionne à son tour :

— Tu as une idée sur la façon dont on va retrouver le gars au tambour ?

J’en reste coi.

— Quoi ?

— Ben oui, le petit gars tout chauve qui joue du tambour. Je le suivais, à la demande de mademoiselle Rose. J’ai été enlevée au moment où il s’est mis à jouer de son truc, devant trois hommes qui le menaçaient. Tu le filais toi aussi, non ?

Alors ça, c’est la meilleure ! Mademoiselle Rose confie une mission de cette importance à une… gamine, et elle me tient à l’écart ? M’ignore superbement ? Non mais dites-moi que je rêve !

— Bien sûr, je réponds après avoir toussoté. Sinon, comment j’aurais assisté à ton enlèvement ?

— Logique, acquiesce-t-elle.

— Quant aux trois hommes menaçants que tu as vus, j’ajoute sur le ton de la confidence (avec l’air de celui qui en sait beaucoup), ils travaillaient pour l’Association.

— Travaillaient ?

Sa voix est montée dans les aigus. Ça lui apprendra à se prendre pour une espionne !

— Sache que le gars au tambour, comme tu l’appelles, porte le nom d’Otchi et que c’est un sorcier. Les autres n’avaient aucune chance.

J’ai volontairement utilisé un ton lugubre, qui provoque l’effet désiré : Nina se serre à nouveau contre moi.

« Bravo, Jasper. Quelle technique ! C’est tout ce que tu as trouvé pour attirer les filles : leur faire peur ? C’est lamentable !

— Ombe ! Tu… tu es là depuis longtemps ?

— Suffisamment pour assister à ta prestation douteuse !

— Tu es dure.

— Si quelqu’un me semble dur, c’est toi… Qu’est-ce qu’elle en pense, la petite ?

— Mais… Ma parole, tu me fais une crise de jalousie !

— Moi, jalouse ? Jalouse d’une greluche accrochée à un blaireau comme un morpion sur (CENSURE) ?

— Elle s’appelle Nina. C’est un Agent stagiaire, comme moi… et comme toi. Elle a passé une très mauvaise soirée. Je pense qu’elle n’a pas besoin de ta mauvaise humeur !

— …

— Ombe ?

— …

— Ombe !

— Ouais, bon, d’accord, je suis désolée, ça te va ?

Ça me va. »

— Jasper ? Tout va bien ?

Nina m’observe, inquiète.

— Oui, ça va, pourquoi ?

— Pour rien. Tu avais l’air… carrément ailleurs.

— Je réfléchissais.

— Et ça donne quoi ?

— J’ai un plan pour retrouver Otchi… Eh, tu trembles toujours ! On va descendre dans la station. Je ne sais pas s’il y fait chaud mais on échappera au moins au vent.

Elle me lance un regard plein de gratitude, prend les devants et dévale les marches.

Je n’essaye pas d’appeler Ombe. Je sais seulement que, même s’il lui arrive de s’absenter (et pas forcément au bon moment), elle ne me laissera pas tomber.

Ça suffit pour me redonner un peu du moral dont je vais avoir bien besoin, une fois listés les nouveaux problèmes que je me trimballe comme des trophées : une assemblée de vampires assassinés, un dangereux sorcier en fuite, une fille dont je me trouve promu garde du corps, et, pour coiffer le tout, l’impossibilité de contacter l’Association.

Comme dirait le philosophe troll Hiéronymus : « Y a pas que dans la mer que tu peux être plongé jusqu’au cou… »

Post-it

Les nuits sans lune, les choses faites sont mal faites.

13, rue du Horla

Deuxième étage – Bureaux de l’Association

— Allô ? Mademoiselle Rose ?

— Jules ! J’attendais ton appel avec impatience !

— C’est que je… je… je ne sais pas quoi dire. C’est… carrément dégueu !

— Calme-toi, Jules. Respire. Qu’est-ce qui se passe ?

— J’ai suivi la piste du chamane et du vampire, comme vous me l’aviez demandé. Du parc Francescano jusqu’à la petite banlieue, via le RER, cette piste m’a conduit à une maison en plein milieu d’un parc mal entretenu, rempli d’arbres, d’ombres et de grognements bizarres. Je ne m’y suis pas engagé tout de suite. Vous m’aviez dit d’être prudent !

— Tu as bien fait, Jules. Continue.

— Donc j’étais là, près de l’entrée, à me demander ce que j’allais faire, quand j’ai entendu des hurlements. Ça provenait de la maison. C’étaient des hurlements atroces, qui glaçaient le sang ! Il y avait aussi le bruit d’une énorme bagarre.

— Qu’est-ce que c’était ?

— J’en sais rien parce que je me suis enfui… J’ai rebroussé chemin jusqu’au RER. Vous m’aviez laissé seul juge des décisions à prendre !

— Du calme, Jules. Je ne te reproche rien. Seul compte pour moi le fait que tu t’en sois sorti.

— Je vous ai entendue soupirer ! Mais je n’ai pas fini. Parce que, devant le RER, j’ai eu honte de moi… Comment est-ce que je pourrais être Agent à part entière, plus tard, si je déguerpis au premier signe de danger ? Alors je suis revenu sur mes pas.

— Bravo ! Je suis fière de toi.

— Vous voyez bien, mademoiselle Rose, que ma première réaction était nulle !

— Pas du tout, Jules. Je sais faire la différence entre le courage et la témérité. Tu as bien fait de battre en retraite quand tu ne te sentais pas prêt. Et tu as bien fait, aussi, de changer d’avis au moment où tu devais le faire. J’aurais désapprouvé que tu te lances tête baissée dans le premier guêpier venu. Et j’aurais été déçue si tu avais renoncé pour de mauvaises raisons. Maintenant… Dis-moi ! Pourquoi as-tu dit que c’était « dégueu » ?

— Je suis revenu sur mes pas. Les hurlements avaient cessé, la bagarre également. Je ne suis pas entré dans le parc par la grille principale. J’ai entrepris une vaste manœuvre de contournement. Ça m’a pris du temps mais j’ai trouvé un endroit pour franchir le mur. Je me suis approché de la bâtisse par l’arrière et j’ai repéré un lierre qui grimpait jusqu’à une fenêtre du premier étage. Les carreaux étaient cassés. Je suis monté et j’ai découvert une salle, avec des miroirs brisés et des rideaux déchirés. Une grande salle. Et des vampires. Sur le parquet. Par dizaines Tous morts.

— Morts ? !

— Morts. Baignant dans leur sang. Dégueu, je vous dis !

— …

— J’ai paniqué. J’ai sauté par la fenêtre. Et puis j’ai vomi contre un arbre.

— …

— Mademoiselle Rose ? Vous êtes toujours là ?

— Oui, Jules, excuse-moi. Morts, tu disais ? Et le chamane, le joueur de tambour ?

— Aucune idée. Je n’ai pas pris le temps de visiter la maison ! Et vous savez pourquoi ?

— Non, mais j’imagine que tu vas me le dire.

— Parce que ça sentait le soufre…

— Le soufre ? Tiens donc.

— Vous ne me croyez pas !

— Je te crois, Jules, mais… c’est étonnant. Très étonnant.

— C’est ce que j’ai pensé. Le mot « dégueu » m’est venu aussi très rapidement ! Juste avant celui de « fuite », rapport au soufre. Qu’est-ce que vous allez faire ?

— Dans l’immédiat, envoyer une équipe de nettoyeurs. C’est le plus urgent. Ensuite…

— Ensuite ?

— Le chamane, s’il a échappé au massacre, a pu laisser des traces.

— Je n’ai pas vérifié. Comme je vous le disais, je…

— Fais-le. Ça relève de tes compétences. Et si tes recherches s’avèrent positives, je veux que tu reprennes la traque.

— Ah bon ? Plus de « comme je le sens » et « je reste seul juge » ?

— Je suis désolée, Agent stagiaire Jules. Les états d’âme, c’est fini. La situation exige de remettre la main sur cet Oyun. Il est évident, à présent, que les événements que nous connaissons en ce moment sont tous, d’une manière ou d’une autre, liés à cet inquiétant personnage. Je pourrais te faire relever par Jasper ou Nina, si j’arrivais à les joindre ! Comme ce n’est pas le cas, je n’ai pas le choix et tu t’y colles.

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