Erik L'Homme - -A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles
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- Название:-A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles
- Автор:
- Издательство:Gallimard
- Жанр:
- Год:2012
- ISBN:9782070648832
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
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Jasp’r ?
« Jasp’r ! C’est une blague ?
– Il ne donne pas l’impression de plaisanter, Ombe. »
– Nos noms portent la marque de notre statut, mon Seigneur, chuchote Ralk’ qui a senti mon trouble. Ainsi, les Maîtres démons comme vous arborent le ’r…
– Et les démons Majeurs utilisent le r’.
– C’est exact, Maître. Les démons mineurs, quant à eux, portent le r au début de leur nom.
– Les démons de même catégorie sont-ils tous semblables ?
– Non, Maître. Il y a, par exemple, des démons mineurs stupides et des démons mineurs brillants, des démons Majeurs brutaux et des démons Majeurs pacifiques. Bien que ce dernier cas soit relativement rare.
– Et Lokr’ ? je demande pour clore mon interrogatoire.
– C’est un démon Majeur ambitieux, mon Seigneur, aussi puissant qu’un Maître démon.
Je sais que je n’obtiendrai rien de plus de sa part puisqu’il est reparti se cacher au fond de ma sacoche.
« Jasp’r… Ça me fait tout drôle de prononcer ton nom comme ça.
– Alors, continue à dire Jasper… Omb’r ! »
Je ne vais pas plus loin.
Parce que d’Omb’r à ombre il n’y a qu’un pas (douloureux ) à faire.
Et parce que Fulgence-Lokr’ attend que je relève son défi.
Je pourrais essayer d’appeler des esprits plus puissants, utiliser avec ma faible expérience le tambour d’Otchi. Ou prendre mes jambes à mon cou. Mais cela ne servirait à rien.
Cet affrontement est prévu depuis toujours.
Il est écrit quelque part, au cœur de la roche, dans le froissement du vent.
Il va se dérouler maintenant.
7
Je saute dans la fosse.
En bas, pas de clameurs. Pas de spectres-acteurs.
Seulement Fulgence et moi.
Et trois membres de l’Association qui assistent à la scène, impuissants, comme des insectes emprisonnés dans une goutte d’ambre.
J’attaque sans perdre de temps.
Comment se déroulent les duels entre démons dans le Nûr-Burzum ? À mains nues ? À l’aide de sorts ? Avec des armes ?
En l’absence d’informations, j’y vais comme un boxeur. Coup de poing figure, crochet, coup de pied au foie, coup de pied dans le genou.
Fulgence encaisse ou pare mes assauts sans difficulté. Je frappe pourtant de toutes mes forces. Mais mon adversaire compte vingt centimètres et trente kilos de plus que moi…
Mademoiselle Rose, Walter et Nina sous leur bulle hurlent des encouragements (j’imagine) que je n’entends pas.
Soudain, il contre-attaque.
Ses coups pleuvent si vite que j’en esquive seulement un sur deux. Je ne tarde pas à être sonné.
– Que croyais-tu, jeune imbécile ? lance Fulgence avec mépris. Que tu avais une chance de me vaincre ?
– Vaincre ou perdre, c’est une chose, je réponds, essoufflé, en paraphrasant Gaston Saint-Langers ; se battre en est une autre.
– Tu parles là comme un Maître démon, Jasp’r, reconnaît-il. C’est dommage qu’il me faille te tuer.
J’évite de justesse un coup à la gorge.
– Pourquoi m’en vouloir à ce point alors que nous appartenons à la même espèce ? je lui demande pour essayer de le déconcentrer.
– Justement pour cela. Tu en connais si peu sur ta propre nature !
– C’est vrai, Lokr’. Il y a une semaine, j’étais encore un humain normal, enfin, paranormal.
Je m’écarte un poil trop tard et un uppercut me racle la joue. Ça fait hyper mal ! De colère, je riposte par une frappe à l’entrejambe. Fulgence pousse un grognement de souffrance mais ne ralentit pas pour autant la cadence de ses coups.
– Puisque tu vas mourir, m’annonce-t-il, tu as le droit de savoir.
– Je ne suis pas encore mort ! je m’insurge.
– C’est un détail, un simple contretemps. Mais si tu préfères rester dans l’ignorance…
À chaque fois c’est pareil. Dans tous les films du genre, le méchant qui tient le gentil à sa merci, au lieu de l’achever, lui raconte sa vie, ce qui permet soit aux renforts d’arriver, soit au gentil de trouver une idée géniale pour s’en sortir. Je ne fais pas exception à la règle !
Et je comprends brusquement pourquoi le gentil ne soupire pas, ne dit pas au méchant de la fermer et de le tuer tout de suite.
Parce que, même si les renforts sont improbables (dans mon cas) et si les idées formidables commencent à manquer, il reste la volonté farouche de s’accrocher au plus petit espoir.
– Je t’écoute, je réponds à Fulgence.
8
– Je n’ai aucune idée de ce que tu ignores ou pas, alors je préfère en dire trop que pas assez, commence-t-il. Notre monde, le Nûr-Burzum…
– Je connais le Nûr-Burzum.
– Tant mieux. Tu sais donc qu’il est dominé par les Maîtres-démons, et que les Maîtres-démons obéissent à un roi nommé Khalk’ru. Je suis… J’étais un démon Majeur, le plus puissant d’entre eux. Meilleur que la plupart des Maîtres-démons. Pour cette raison, j’étais le bras droit et le chef de guerre de notre roi.
Il raconte bien, je dois l’admettre.
– La nature des démons est ce qu’elle est, Jasp’r. Un jour, j’ai décidé de conspirer contre Khalk’ru et de prendre sa place.
– Ça a mal tourné, n’est-ce pas ? j’ironise.
– Oui, reconnaît-il avec amertume. Khalk’ru, qui n’est pas un tendre, a massacré tous les conjurés. J’ai survécu je ne sais comment. Il n’y avait alors qu’un moyen d’échapper au courroux du roi.
Il marque une pause.
– Lequel ? je demande.
– Il existe un monde inaccessible aux démons. Pour être exact, un monde dans lequel les démons ne peuvent se rendre sans abandonner une grande partie de leurs forces. C’est ici, Jasp’r. Le monde des humains.
Cling-cling-clang. Bruit des rouages qui s’affolent dans mon cerveau.
– À cause de la Barrière ! je dis, tout excité.
– Oui. Les Anormaux présents sur Terre génèrent une interférence qui restreint les sauts dans le Multivers.
– Vous avez traversé…
– J’ai traversé et j’ai laissé dans l’aventure mes titres, privilèges ainsi que la plupart de mes pouvoirs. J’ai malgré tout conservé assez de puissance pour prendre de façon définitive l’apparence qui est la mienne aujourd’hui et rallonger mon espérance de vie humaine.
– Comment pouviez-vous être sûr que Khalk’ru ne vous suivrait pas ?
– Je n’avais plus rien à perdre et lui était – il est toujours – le roi-démon, ricane Fulgence. On consent volontiers à des sacrifices quand on n’a plus rien à sacrifier ! Mais la rancune de Khalk’ru est tenace. Il a envoyé des centaines de démons sur ce monde pour affaiblir la Barrière et me tuer.
– Vous les avez vaincus, je constate avec une admiration à peine voilée.
– Et comment crois-tu que j’y suis parvenu, Jasp’r ?
– La magie ?
– Mieux, bien mieux que ça !
Son œil brille à nouveau.
– J’ai créé l’Association.
Un poing… euh, un point pour lui. Je suis estomaqué.
– Tu as l’air surpris, Jasp’r.
– Ben… L’Association a cent cinquante ans !
– Je t’ai dit que j’étais vieux ! J’ai fondé la Milice anti-démon, qui est devenue ma garde rapprochée – quelle ironie quand on y songe – et qui s’est occupée des incursions démoniaques. L’Association, elle, a toujours travaillé au maintien des Anormaux.
– À votre profit, puisqu’une Barrière solide reste votre meilleur rempart contre la colère de Khalk’ru !
– C’est ce que j’appelle une association d’intérêts !
– Mais pourquoi moi ? Pourquoi cet acharnement à vouloir me détruire ? je crie presque, tandis que la tête me tourne.
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