Frédéric Dard - L'Histoire de France vue par San-Antonio

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L'Histoire de France vue par San-Antonio: краткое содержание, описание и аннотация

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Paris ne s'est pas fait en un jour, et la France ne s'est pas faite toute seule ! Les plaques de nos rues et les socles de nos statues portent les noms des responsables : ça va de la rue Vercingétorix à la rue Charles de Gaulle.
Et pourtant le nom le plus important est absent de nos places, de nos avenues, de nos boulevards et même de nos impasses : celui de Bérurier. Or, ce sont les Bérurier qui ont vraiment fait la France. Avec leurs mains, leur sang et leur sueur.
Avec leur esprit aussi.
Soucieux de réparer cette criante injustice, j'ai essayé de reconstituer leur trajectoire dans le temps.
Comme le langage, l'Histoire se doit de rester vivante ; c'est pourquoi je me suis attaché à en secouer la poussière, à en « plumeauter » les toiles d'araignée, à en dédorer les tranches, les couronnes et les auréoles et à la saupoudrer d'éclats de rire.
Un petit travail de réfection, quoi !
Il m'a permis de constater qu'on nous avait doré l'Histoire de France avec cette même poudre aux yeux qui sert aussi à nous dorer la pilule !
SAN-ANTONIO

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— Fermez le ban ! termine Bérurier en remontant sa vitre.

Lecture :
LA MALADRESSE DU GROGNARD BÉRURIER

La mitraille faisait rage. Les salves succédaient aux salves. Napoléon venait d'affirmer à Soult que Wellington était un mauvais général et que les Anglais étaient de mauvais soldats. Toujours est-il que ces salauds tenaient bon. Leur général leur avait donné l'ordre de se faire tuer sur place en attendant l'arrivée des Prussiens. Curieuse façon de tromper le temps ! Les généraux ont toujours tendance à conseiller ce genre de distraction, car ordinairement ils sont hors d'atteinte sur un promontoire (il y a toujours des promontoires à chaque extrémité des champs de bataille afin de permettre aux généraux ennemis de jouer leur partie dans de bonnes conditions). C'est à cela que songeait le grognard Bérurier en rechargeant pour la nième fois son fusil. Un solide diable, ce Bérurier, dit Beau-Gosier, dit Joli-Coeur (il avait une moustache rousse), dit Pan-Pan-la-Tunique (car il visait toujours droit au cœur afin d'épargner le visage, selon les principes de son ancien chef le général Ney). Mais il commençait à en avoir sa claque des hécatombes en général et de celle de Waterloo en particulier.

Autour de lui les copains hachés par les boulets mouraient à qui mieux mieux - фото 7

Autour de lui, les copains hachés par les boulets mouraient à qui mieux mieux en criant : « Vive l'Empereur ! ».

En les voyant agoniser, Bérurier se disait qu'ils avaient une certaine santé, les frères, ce qui était vraiment une façon de penser !

Près de lui, le général Cambronne donnait du geste et de la voix pour exalter les survivants de la Vieille Garde !

— Feu ! Chargez !.. Joue !.. Feu !

« Il se répète », pensa le brave grognard en obtempérant néanmoins. Son regard croisa celui de Cambronne.

— M'est avis, mon général, murmura-t-il, que pour ce qui est de la victoire, on ferait mieux de lui laisser notre adresse et de rentrer chez nous, car ça n'est pas pour aujourd'hui !

— Tire donc, imbécile ! hurla Cambronne, tu ne vois donc pas qu'ils faiblissent !

— Ils faiblissent peut-être, niais c'est nous qui clabotons, riposta Bérurier, dit Beau-Gosier, dit Joli-Cœur, dit Pan-pan-la-Tunique en épaulant son fusil.

Il tira son coup et eut la modeste satisfaction de voir un Anglais de moins en face de lui.

— Il faut tenir ! cria Cambronne. Grouchy est en route, il va arriver. Ordre de l'Empereur : se faire tuer sur place en l'attendant !

— M'est avis qu'il ramasse des pâquerettes, Grouchy, mon général, ou alors il aura été pris dans un encombrement d'affûts.

— Le voilai cria Cambronne en montrant les ondulations d'une monstrueuse chenille bigarrée vers l'horizon.

Cette annonce redonna du cœur aux survivants. Les valides rechargèrent leurs fusils. Tous, à l'exception de Bérurier qui regardait de son œil aigu l'armée fondant dans leur direction. Au bout d'un moment, il tapota l'épaulette de Cambronne (l'ardeur des combats rend familier).

— Mon général, dit-il, je crois que vous n'avez pas le compas dans la jumelle. Ce ne sont pas des soldats français qui rappliquent !

— Que dis-tu, idiot ? tonna Cambronne qui avait son franc-parler.

Et il vissa le petit bout de sa lorgnette dans son orbite.

— Ces gars-là sont prussiens à vous dégoûter de la choucroute ! affirma péremptoirement Bérurier.

Cambronne dut se rendre à l'évidence. Il laissa retomber sa lorgnette avec accablement.

— Exact, soupira-t-il, ce n'est pas Grouchy…

— Alors ça va être plus cher, se lamenta le grognard [54] Certains historiens prétendent que Bérurier aurait dit en réalité « Ça doit être Blücher », ce qui est faux. .

Il y eut un instant d'hébétude dans la Vieille Garde. L'accablement, parfois, pétrifie les héros au plus fort de leur héroïsme.

— Mais tirez, N… de D… ! vociféra Cambronne (sans employer de pointillés).

Les salves recommencèrent. Les Anglais tiraient de plus en plus vite et les Prussiens se rapprochaient à toute allure. Alors Wellington prit un porte-voix.

— Messieurs les Français, rendez-vous ! exhorta-t-il.

— Il se fiche de nous ! gronda Cambronne. Mon porte-voix ! Où est passé mon porte-voix que je lui dise ma façon de penser !

C'était le grognard Bérurier qui venait de le lui subtiliser et qui, maladroitement, le cachait derrière son dos.

— Écoutez, mon général, bredouilla-t-il, on pourrait peut-être se rendre en effet.

— De quoi, misérable !

— Regardez : nous sommes à peine deux cents et nous allons tous y passer !

— Et le serment du Champ-de-Mars, alors ! tonna Cambronne [55] La cérémonie à laquelle Cambronne fait allusion eut lieu sur l'esplanade du Champ-de-Mars. Napoléon, de retour de l'île d'Elbe, fit prêter serment à ses soldats, style vaincre ou mourir ! .

— Je vous dis pas, mais la Vieille Garde est pratiquement anéantie, nous n'avons plus d'espoir ; la mort des derniers survivants que nous sommes ne servirait de rien, soyons justes ! Et il faut bien qu'il y ait des rescapés pour raconter l'événement à ceux de l'arrière !

Cambronne fut frappé par la justesse de l'argument.

— Soit, fit-il, tu as raison, rends-moi mon porte-voix.

Ravi, Bérurier s'empressa. Mais c'était un homme gauche ; dans le mouvement qu'il fit pourfendre au général son instrument de travail, il s'empêtra dans son fusil et sa baïonnette se planta dans les fesses de Cambronne, lequel poussa le « Merde » le plus retentissant de notre Histoire puisque les Anglais qui l'entendirent le considérèrent comme la réponse à leur question. Leur mitraille se remit à pleuvoir !

Et ainsi mourut Bérurier, dit Beau-Gosier, dit Joli-Cœur, dit Pan-Pan-la-Tunique !

Ainsi fut exterminée la Vieille Garde, socle de l'Empire ! Exterminée ? Non, le terme est impropre, puisque Cambronne mourut vingt-sept ans plus tard, à l'âge de soixante-douze ans ; ce qui, après tout, n'est pas tellement vieux pour un général !

(Extrait de « Promenades à travers les campagnes napoléoniennes » par de Briand-Château).

RÉSUMÉ-QUESTIONNAIRE RELATIF A LA TROISIÈME PARTIE

Q : ANNE D'AUTRICHE AURAIT CONTRACTÉ UN MARIAGE SECRET ; AVEC QUI ?

R : Avec le Mazarin-Curaçao !

Q : CITE-MOI LES PRINCIPAUX PERSONNAGES QUI ONT ILLUSTRÉ LE GRAND SIÈCLE.

R : Le nain Piéral avec ses poussins ! Y avait aussi Dalban, çui qu'a fait les foutrifications. Et puis Aldebert, un ministre drôlement gratteur. Maintenant comme z'auteurs y avait Bosselé, Corbeille, Boileau-Narcejac, la Racine et Saint-Simenon.

Q : COMMENT S'APPELAIENT LES DEUX ÉPOUSES DE LOUIS XIV ?

R : La première c'était une Espagnole et elle s'appelait Mademoiselle Linfante, maintenant son prénom… Quant en ce qui concerne la deuxième, je crois bien que c'est la Marquise de Sévigné.

Q : ET COMMENT S'APPELAIT SA PLUS CÉLÈBRE MAITRESSE ?

R : La marquise de Troubadour.

Q : QU'À FAIT LE MARQUIS DE LA FAYETTE ?

R : Il a travaillé pour la galerie.

Q : EN QUELLE ANNÉE LOUIS XVI A-T-IL ÉTÉ GUILLOTINÉ ?

R : Tu m'as déjà dit que c'était pas en 89, pourquoi t'insistes ?

Q : QU'ÉTAIT NAPOLÉON BONAPARTE AVANT LE COUP D'ÉTAT DU 18 BRUMAIRE ?

R : Il était corse.

Q : CITE-MOI TROIS VICTOIRES NAPOLÉONIENNES.

R : L'Avenue d'Iéna, la gare d'Austerlitz et la rue de Rivoli.

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