Gilles Legardinier - Ça peut pas rater !

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Ça peut pas rater !: краткое содержание, описание и аннотация

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— J'en ai ras le bol des mecs. Vous me gonflez ! J'en ai plus qu'assez de vos sales coups ! C'est votre tour de souffrir !
Ma voix résonne dans tout le quartier. Et là, trempée, titubante, épuisée, je prends une décision sur laquelle je jure de ne jamais revenir : je ne vais plus rien leur passer. On remet les compteurs à zéro. On renverse la vapeur. Je vais faire payer ce fumier. Chaque joueur doit vous donner mille baffes. Je vais me venger de tout. Puisque aucun bonheur ne descendra d'un ciel illusoire, je suis prête à aller chercher le peu qui me revient jusqu'au fond des enfers.
La gentille Marie est morte, noyée de chagrin. À présent, c'est la méchante Marie qui est aux commandes. À partir de maintenant, je renvoie les ascenseurs et je rends la monnaie de toutes les pièces. Les chiens de ma chienne sont nés et il y en aura pour tout le monde. La vengeance est un plat qui se mange froid et je suis surgelée. La rage m'étouffe, la haine me consume.
En quelques livres seulement, Gilles Legardinier s’est imposé comme un auteur majeur, à part, capable de nous faire éclater de rire avec des sujets graves ou de faire surgir l’extraordinaire d’un quotidien que son imagination débordante fait pétiller. Son succès phénoménal s’explique sans doute par son aptitude à parler intimement à chacun. Alliant l’humour et le sentiment comme personne, il nous livre cette fois le portrait d’une femme qui, parce qu’elle ne croit plus en rien, va tout découvrir. Un cocktail aussi vivifiant qu’explosif !

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Devant mon regard interloqué, il s’empresse d’ajouter :

— Kévin est en train de bouillir là-haut, et je suis prêt à le rejoindre, mais ce n’est pas toi qui pourras me porter…

Je prends la perche qu’il me tend. Il place ses mains en marchepied. Me voilà à escalader un collègue. Il détourne le visage pour ne pas me gêner. Quand je pense que ce matin, j’ai failli mettre une jupe ! Avec la petite chanson de l’autre déjantée d’Émilie, ç’aurait été complet.

Je me hisse en prenant garde de ne pas perdre l’équilibre. Je suis au-dessus de la chaudière. J’aperçois les pieds de Kévin et, un peu plus haut, sa main qui attend. Pour me stabiliser, Alexandre cale une de mes cuisses contre son épaule.

Je tends la perche à Kévin, qui me dit :

— Marie, je sais que ce n’est pas évident pour toi mais puisque tu es là, est-ce que tu peux te faufiler jusqu’ici pour m’aider ? Tout seul, je vais avoir du mal. Alexandre est trop lourd mais toi, ça ira largement.

Même si le sous-entendu flatteur sur mon poids me touche, jusqu’où vont-ils me faire ramper comme ça ? Finalement, les plans de Valérie n’étaient pas si stupides que cela. J’aurais préféré qu’elle se ridiculise comme une possédée du démon plutôt que de me retrouver dans cette situation. Alexandre me soulève pour m’approcher de son complice. Ça y est, je suis à l’intérieur. J’avance sur les coudes. Plus ça va, plus il fait chaud. Un vrai sauna.

Le conduit est à peine assez large pour deux, je me retrouve collée contre Kévin, au-dessus du bureau de Deblais. Surtout ne pas trop réfléchir. Me focaliser sur l’action. J’aperçois le dossier. Kévin me murmure :

— Je vais descendre la pince et tu guides le filin, OK ?

— OK.

Quand on voit les agents secrets faire ce genre de carabistouille dans les films, ça semble facile. Eh bien je peux vous assurer que ça ne l’est pas ! À la fête foraine, au lieu de tabasser le type du train fantôme, j’aurais dû m’entraîner à la pêche à la ligne.

Après quelques essais, Kévin arrive à positionner la pince sur l’angle du dossier. Il la referme avec précaution.

— On tire tout doucement pour ne pas faire tomber celui du dessus.

La voix de Florence résonne dans le talkie-walkie :

Tout va bien ? Où en êtes-vous ?

— On progresse, répond Alexandre. Aussi vite que possible.

Valérie déclare soudain :

J’aperçois la pince ! Notelho est devant son écran, il ne peut pas la repérer. Allez-y, c’est super !

Kévin commence à décaler le dossier.

— On est trop lents, Marie. Maintiens la canne, je vais tirer plus fort.

Serrés l’un contre l’autre, nous unissons nos efforts. Soudain, le dossier du dessus glisse et tombe, heureusement sans arracher la pince toujours accrochée au dossier bleu.

Valérie nous alerte :

Notelho a entendu le bruit de la chute, il cherche d’où ça vient.

Kévin me regarde.

— Si je remonte le poisson maintenant, Notelho va le voir s’élever dans les airs. C’est mort. Il faut annuler l’opération. On relâche le dossier et on disparaît. Tant pis.

Les mâchoires de la pince libèrent le dossier qui, déséquilibré, tombe à son tour. Il heurte le sol sur un angle et s’ouvre. Les feuilles se répandent au pied du bureau de Deblais. Quelle poisse ! Les documents tant convoités sont là, étalés sous nos yeux, mais trop loin pour que l’on puisse les lire.

— Replie-toi, Marie, redescends, je vais tout refermer. Il n’y a rien à regretter.

Dépêchez-vous, Notelho se lève, il sort de son bureau avec un trousseau de clefs à la main !

L’Histoire a jugé : c’est un beau foirage.

44

Tout est allé très vite. Comme on dit dans les bulletins officiels, aucune victime n’est à déplorer, mais on compte quand même deux blessés. En voyant Notelho rejoindre le bureau de Deblais, Valérie a bondi de son poste et a improvisé :

— Monsieur Notelho, monsieur Notelho ! S’il vous plaît, je dois vous parler !

— Je suis occupé.

Valérie ne lâche pas :

— Pour une fois que nous sommes seuls, je saute sur l’occasion. Je dois vous avouer quelque chose que je cache depuis trop longtemps.

Elle a réussi à piquer sa curiosité. Elle se lance :

— Je vous aime en secret. Je suis folle de vous.

— Pardon ?

— Oui, depuis le premier jour, c’est un amour pur et sincère que j’éprouve pour vous. Vos beaux yeux de biche avec vos grands cils de vache, votre petit accent mignon. Je voudrais tout savoir de vous. J’aime aussi vos chaussettes.

Notelho la dévisage, incrédule. Il parvient malgré tout à se souvenir de la raison qui l’a poussé à sortir, et le voilà qui se consacre à nouveau à la porte de son chef dans laquelle il introduit la clef. Du coin de l’œil, Valérie aperçoit le dossier étalé par terre. Elle repère aussi la dalle du plafond que Kévin est en train de remettre en place. Elle doit tenter le tout pour le tout pour distraire Notelho.

— Je souhaitais aussi savoir si vous aimiez mon nouveau soutien-gorge.

Elle relève son petit pull fin. Notelho se fige.

— Je l’ai acheté en pensant à vous. Vous trouvez que ça me fait de jolis nénés ?

C’est à ce moment-là que Florence s’est blessée. Dévastée par un fou rire incontrôlable, elle a plongé sous son bureau pour ne pas se faire remarquer et s’est foulé le poignet. Première victime tombée au champ d’honneur. Stressée par l’issue probable de cette affaire, tiraillée entre les larmes de rire et de douleur, elle s’est encastrée sous son meuble en écoutant Valérie s’enfoncer dans son délire.

— Je n’en peux plus de dissimuler mes sentiments pour vous, Pépito. Vous permettez que je vous appelle Pépito ?

Son prénom, c’est vraiment Pépito. Sur un petit de quatre ans, c’est craquant, mais sur un directeur administratif vaguement hargneux, ça fait moins sérieux. Les parents devraient réfléchir. Je comprends qu’il fasse tout pour le cacher.

Valérie s’est avancée vers Notelho, pull relevé. Pépito s’est plaqué à la paroi vitrée sans savoir comment sortir de ce traquenard. Il osait à peine regarder son employée ou ce qu’elle lui exhibait. Quand Valérie a vu que la plaque était remise en place, elle a rebaissé son pull et lui a déclaré :

— Puisque vous n’avez pas l’air d’apprécier, je remballe la marchandise.

— Mais si, mais si ! Ils sont magnifiques ! C’est simplement que là, tout de suite…

C’est en entendant cela que Florence, terrée sous son bureau, sa seule main valide plaquée sur sa bouche pour étouffer ses rires et ses sanglots, a failli se faire pipi dessus.

Je n’ai pas assisté à la scène. Nous étions toujours dans le cagibi en train d’effacer les traces de notre passage. Alexandre et moi présentions les éléments démontés à Kévin, dans l’ordre, pour qu’il les revisse au plus vite. Nous captions bien quelques bribes de phrases dans les talkies-walkies mais nous ne pouvions pas imaginer ce que Valérie était en train de faire.

En repositionnant la dernière plaque du conduit, Kévin s’est entaillé la main. Deuxième blessé. Le sang coule.

— Descends, lui ordonne Alexandre.

— Quelle connerie, ça pisse !

Je l’aide. Il prend appui sur nous. Alexandre déclare :

— File à la pharmacie dans notre vestiaire et soigne ça. Tu vas t’en tirer tout seul ?

— Pas de problème, c’est peu profond.

— Fonce et attends là-bas.

Kévin quitte le local technique en faisant le moins de bruit possible. Alexandre grimpe sur des tuyaux pour monter fixer la dernière plaque. Je vois bien qu’il a du mal à se maintenir, alors pour l’aider, comme il l’a fait pour moi, je lui maintiens les cuisses avec mon épaule. N’y voyez rien d’autre qu’une recherche d’efficacité entre complices en perdition. C’est normal entre collègues d’une même unité. On s’entraide. N’empêche que ça me fait drôle. Je n’avais jamais tenu les cuisses d’un homme à pleines mains, surtout aussi musclées. Il faudra que je recommence parce que c’est bien.

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