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Agnès Martin-Lugand: Désolée, je suis attendue…

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Agnès Martin-Lugand Désolée, je suis attendue…

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Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de renom, elle enchaîne les réunions et les dîners d’affaires sans jamais se laisser le temps de respirer. Les vacances, très peu pour elle, l’adrénaline est son moteur. Juchée sur ses éternels escarpins, elle est crainte de ses collègues, et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s’inquiètent de son attitude. Peu lui importe les reproches qu’on lui adresse, elle a simplement l’impression d’avoir fait un autre choix, animée d’une volonté farouche de réussir. Mais le monde qu’elle s’est créé pourrait vaciller face aux fantômes du passé.

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— Je ne crois pas que…

— C’est ridicule que tu prennes un taxi…

J’allais avoir encore plus mal, tant pis. Malgré tout, pour quelques minutes de plus avec lui, ça valait bien la peine de m’endormir en pleurant. Adrien eut le bon goût de ne faire aucune remarque douteuse quand il fut clair pour tout le monde que Marc me raccompagnait chez moi. Cédric me serra dans ses bras en me remerciant d’avoir été là pour Alice aujourd’hui. Avec nostalgie, je renouai avec le parfum de cuir et d’essence de sa vieille Porsche, puis avec le bruit du moteur. Je me calai le plus possible contre la portière en fixant la route. Au bout de quelques minutes, je craquai, voulant entendre encore sa voix, et puis Abuelo me manquait vraiment :

— Comment va ton grand-père ? lui demandai-je sans le regarder.

— Très bien.

— Et la brocante ?

— Ça roule, les beaux jours ramènent du monde.

— Tant mieux.

— Et toi, l’agence, ça marche comme tu veux ?

— Oui.

Je craquai encore plus et le regardai : son visage fermé, sa mâchoire tendue me tétanisèrent.

— Tu sais… je suis venu rendre visite à Alice en plein après-midi parce que j’étais certain que je ne t’y trouverais pas… je ne voulais pas te voir… et puis je t’ai vue… tu étais là en pleine journée à rire avec ta sœur et contempler sa fille. Si j’ai accepté pour ce soir, c’est uniquement pour ne pas blesser Cédric. Et là, j’apprends que tu vas régulièrement à Lourmarin, que tu n’es pas à Paris quand je t’imagine t’épuiser au travail et que je suis aux Puces le dimanche avec Abuelo.

L’arrêt de la voiture me surprit ; nous étions déjà arrivés devant mon immeuble. Il serra le frein à main en laissant le moteur tourner. Il me lança un regard dur.

— Tu m’as vraiment pris pour un con ! Au moins les choses sont claires. Tu ne voulais pas de moi ! Tu fais de la place à tout le monde, mais pour moi, tu n’en avais pas !

Je m’affalai dans le siège et passai la main sur mon front en soupirant.

— C’est bon… Les engueulades, j’en ai ma claque, je suis fatiguée. Je me suis excusée, je t’ai expliqué les choses. J’ai bataillé avec moi-même pour enfin trouver un équilibre dans ma vie. Et maintenant, tu me le reproches !

En soupirant, il détourna le visage, toujours aussi fermé. Je sortis de la Porsche. Le moteur vrombit. La porte cochère de mon immeuble était à peine fermée qu’il démarra à toute vitesse. Clap de fin.

— 14 —

Deux semaines plus tard, j’étais à Lourmarin en week-end prolongé, et même davantage puisque j’avais décroché des rendez-vous avec des agences immobilières de la région, dont les clients étaient pour la plupart de grandes fortunes étrangères — des Russes, des Suédois, des Hollandais, des Américains, des Anglais — pour leur proposer un partenariat avec l’agence. Et lundi serait aussi un grand jour pour la Petite Fleur : internet arrivait !

Mais pour le moment, je comptais bien profiter de mes deux journées de repos. En arrivant, je fis un point avec le chef de chantier ; j’étais satisfaite, il ne restait plus que les finitions. Comme quoi être intraitable pouvait avoir ses avantages. Une fois qu’il fut parti, je balançai mes escarpins — plus besoin — et enfilai mes vieilles Puma qui avaient repris du service depuis quelques mois. Je montai directement dans ma nouvelle chambre et m’extasiai sur le parquet brut et clair que j’avais choisi. Puis j’ouvris la fenêtre pour aérer et chasser l’odeur de peinture fraîche et m’y accoudai pour contempler la vue. J’inspirai à pleins poumons. Ensuite, avec un plaisir non dissimulé, je fis mon lit pour la première fois ici, et sans border la couette. Après avoir envoyé un texto à Alice pour lui dire que j’étais bien arrivée et passé un coup de téléphone à mon père, je descendis à pied au village, mon apéro en terrasse m’appelait. Dans les petites ruelles, je croisai et saluai de nombreuses têtes. Progressivement, je renouais avec des anciennes connaissances de mon enfance et adolescence. Ça me plaisait. Non sans un pincement au cœur, je chinai de la nouvelle déco dans les boutiques où j’avais pris mes habitudes ces derniers mois. La grange manquait de lampes et de cadres, je voulais des photos aux murs. Sans oublier les bougies. Comme bien souvent, je trouvai mon bonheur à La Colline et à L’Apothicaire de Lourmarin . Après avoir acheté mon pain grillé et mon gibassier du week-end, je pus enfin m’installer à la terrasse du Café de l’Ormeau . J’avalai ma première gorgée de Fontvert blanc, puis je soupirai de bien-être, savourant la chaleur, déjà présente en cette fin mai. J’observai autour de moi, le sourire aux lèvres ; les serveurs toujours avenants, les familles ravies d’être en week-end, les couples de retraités. D’ici quelques semaines, il y aurait davantage de monde, j’étais heureuse de profiter de cette quiétude avant la saison estivale. Ce soir, je m’endormirais sans pleurer ni user d’artifice, juste parce que j’étais bien. Certes, il me manquait quelqu’un. Je l’avais attendu plus de dix ans, je pouvais continuer encore un peu, surtout que j’avais goûté à l’homme merveilleux qu’il était. Pourtant, je commençais vraiment à me faire à l’idée qu’il ne reviendrait pas vers moi. Il n’acceptait pas celle que j’étais. J’avais toujours fait attendre tout le monde à cause de mon travail, c’était à mon tour d’apprendre la patience. J’avais fait assez de chemin en un an, pour ne plus retomber dans mes travers. J’avais désormais une nouvelle vie à côté de l’agence, je rattrapais le temps et profitais de ma famille en attendant peut-être d’en avoir un jour une à moi. On pouvait avoir les deux, je l’avais enfin intégré. Tout comme le fait que ces deux éléments essentiels de ma vie pouvaient se nourrir l’un de l’autre ; j’étais meilleure dans mon boulot, plus agréable avec mes collègues depuis que ma vie ne se résumait plus à l’agence. Pour réussir ma vie de femme, je devais savoir décrocher et accorder du temps à ceux que j’aimais. Cette dernière réflexion me fit sourire. Je décrochais tellement désormais que j’avais oublié mon téléphone dans la grange.

— Auriez-vous l’heure, s’il vous plaît ? demandai-je au serveur.

Un poignet apparut alors sous mon nez. Je le regardai, ce poignet, de longues secondes sans chercher à voir l’heure sur la merveilleuse montre qui l’ornait, puis je l’attrapai et serrai ce bras fort et protecteur autour de mon cou. Marc se pencha sur moi, le visage dans mes cheveux.

— Désolé de t’avoir fait attendre, murmura-t-il.

Remerciements

À Maïté, mon éditrice, qui, tout en délicatesse, m’a aidée à sortir ce que je retenais bien caché au fond de moi. Notre travail, nos jeux de rôle, ta disponibilité m’ont permis d’aller bien au-delà de ce que j’imaginais. Le lien que nous avons tissé ensemble, et avec toute la petite troupe, me donne des ailes.

À Cristina, petite fée discrète dans la poche. Ton amitié et ta présence indéfectible durant mes moments de doute, mes emballements, mes lubies, me sont si précieuses.

À Marina Gauthier-Dubédat, Myriam Sterling et Inna Solodkova, interprètes… Toutes les trois, vous m’avez permis d’entrer en communication avec le monde qui m’entourait. Votre métier me fascine. Myriam et Inna, pardonnez-moi de ne pas vous avoir parlé de Yaël lorsque nous étions ensemble, mais je vivais intensément notre lien si particulier. Vous avez été ma bouche et mes oreilles. Marina, ce déjeuner, où nous avons discuté comme des amies, reste un inoubliable souvenir, tes histoires, tes réflexions ont tant apporté à Yaël.

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