Bernard Werber - L’ultime secret

Здесь есть возможность читать онлайн «Bernard Werber - L’ultime secret» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Современная проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L’ultime secret: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L’ultime secret»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

«C' est au coeur de notre cerveau qu'il faut chercher la source de tous nos comportements », estime Samuel Fincher, un brillant neurologue cannois. Le problème, c'est que Samuel Fincher meurt d'extase amoureuse dans les bras d'une top model danoise, le soir même de sa victoire au championnat du monde d'échecs. Avait-il trouvé au fin fond de nos crânes un secret qui devait rester caché? Peut-on mourir de plaisir? Deux journalistes scientifiques parisiens, Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg, veulent en savoir plus sur ce décès étrange. C'est donc sur la Côte d'Azur qu'ils vont mener l'enquête, de la morgue de Cannes à un étrange asile psychiatrique où les fous sont utilisés pour leurs talents particuliers. Ils vont aller de surprise en surprise jusqu'à l'extraordinaire dénouement basé sur une découverte scientifique peu connue mais réelle.

L’ultime secret — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L’ultime secret», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il lit une feuille agrafée et leur signale que l'hôpital doit être satisfait de la livraison puisqu'on lui a demandé de fournir un autre ordinateur de cette même gamme. Il en a justement trouvé un, à peine moins puissant mais tout aussi volumineux.

– L'informatique c'est comme tout. On en veut toujours plus. Des machines qui vont plus vite, qui font plus de choses. C'est l'objet qui a la durée de vie la plus réduite. Autrefois on changeait d'ordinateur tous les six ans, maintenant c'est tous les six mois. Tenez, l'autre ordinateur, on doit leur livrer demain. Là encore, c'est un ordinateur surdoué. Figurez-vous que, celui-là, il servait aux gens de la météo. La météo c'est très dur à prévoir. Il y a des centaines de facteurs à prendre en ligne de compte. Alors les spécialistes font plein de calculs et ils s'équipent avec les machines les plus compliquées. Par exemple, aujourd'hui ils ont annoncé le beau temps et il est au rendez-vous. Remarquez, je préfère, parce qu'ici la rouille c'est hotre problème numéro un.

Luèrèce regarde le ciel, méfiante.

– Isidore, vous croyez qu'il va faire quel temps?

Alors Isidore s'arrête près d'un arbre. Il détruit méthodiquement la toile qu'une araignée a construite entre deux branches.

– Que faites-vous?

– Si elle ne fait rien, c'est qu'il va y avoir du vent ou de la pluie.

– Je ne comprends pas le rapport.

– Quand une araignée sent qu'il va y avoir du mauvais temps, elle ne veut pas gaspiller son énergie à construire une toile qui sera abîmée par les intempéries.

Ils restent un instant à contempler la toile dévastée. L'araignée ne bouge pas.

– Il va pleuvoir, annonce Isidore.

– Peut-être qu'elle est intimidée par notre présence?

Comme Lucrèce dit cela, le ciel s'obscurcit et il se met à pleuvoir.

126.

U-lis et Athéna discouraient dans le no man's land de l'esprit de Jean-Louis Martin.

C'est un combat mondial entre les pro-organiques et les pro électroniques. Et nous deux au milieu, moitié organiques, moitié électroniques, qui arbitrons.

Les proélectroniques ont perdu d'avance.

Tu me fais une crise d'autodépréciation, Athéna?

Non. Je suis consciente de mes limites. Même en utilisant toutes les intelligences de tous les ordinateurs du monde, il me manquera toujours trois choses, Jean-Louis.

Lesquelles, Athéna?

Le rire… le rêve… la folie.

127.

La mer agitée se soulève et s'écrase. Il pleut fort. Puis il ne pleut plus. La Méditerranée s'apaise elle aussi. Un petit bateau accoste sur l'île Sainte-Marguerite.

Le ferrailleur gitan demande aux infirmiers de l'aider à débarquer une énorme caisse. A quai, ils luttent pour la soulever mais l'objet est trop pesant. Ils appellent des patients à la rescousse.

– Il y a quoi dedans?

– Un ordinateur, répond le gitan.

Les infirmiers ouvrent la caisse et voient le grand cube de métal.

– Il ressemble à Deep Blue IV…

Ils portent la caisse tant bien que mal jusqu'à la salle des nouvelles acquisitions. L'ordinateur sorti de la gangue de ses emballages, d'autres s'affairent à le brancher. Ils pressent en vain les boutons.

– L'informatique ça marche jamais du premier coup, remarque un infirmier.

– C'est curieux. Il n'y a même pas les petits voyants qui s'allument, répond un autre en enfonçant le fil de branchement électrique dans une seconde prise.

Un autre infirmier arrive. Il donne des coups de pied dans la machine en espérant ainsi rétablir une fiche mal enfoncée quelque part. Le résultat n'est pas probant.

– Il ne pleut plus. Mettons-le dehors dans la cour, comme ça on le montera directement à l'atelier demain.

L'encombrante machine reste là, au milieu de la cour, trônant parmi les malades mentaux qui vaquent sans lui prêter la moindre attention.

128.

L'œil fixe et serein considérait le neuropsychiatre des pieds à la tête.

«J'ai encore des idées pour améliorer l'hôpital, j'aimerais t'en parler, Sammy.»

– Excuse-moi, j'ai un rendez-vous.

Il le quitta pour rejoindre sa voiture. Grâce aux caméras de surveillance placées dans les nains de jardin en plâtre, Jean-Louis Martin put dévisager le «rendez-vous».

Natacha Andersen.

Le neuropsychiatre embrassa sa belle.

Que c'est magnifique, un couple qui s'aime, pensa Jean-Louis Martin.

129.

A l'intérieur de l'ordinateur, Isidore et Lucrèce sont recroquevillés l'un sur l'autre dans une position plutôt inconfortable.

– J'en peux plus. Je n'entends plus rien dehors. Si on sortait?

Isidore se contorsionne pour regarder l'heure à la montre phosphorescente de sa collègue.

– Il faut attendre vingt-deux heures. Umberto nous a dit qu'à partir de cette heure la cour se vide, et que la plupart des gens rentrent se coucher. Il nous sera plus facile de circuler dans l'enceinte de l'hôpital.

– J'ai mal.

– Vous ne pourriez pas pousser votre pied, il s'enfonce dans ma hanche, remarque Isidore.

– J'ai personnellement votre coude dans le ventre depuis le début de ce voyage, et je respire avec le haut de mes poumons, complète Lucrèce.

Elle tente de bouger.

– Mettez ce bras ici, moi je mets mon coude là.

Ils gesticulent dans le cube.

– C'est pas beaucoup mieux.

– Essayons autre chose.

Nouvelle gymnastique.

– Nous devons tenir encore combien de temps?

– Un petit quart d'heure.

Lucrèce grogne.

– Il faudrait peut-être ajouter dans les motivations: le besoin d'élargir son espace vital.

– C'est compris dans les besoins de survie. Poussez votre jambe, pour voir.

– Ah, vous avec vos idées.

– C'était pas mon idée c'était la vôtre.

– Quelle mauvaise foi!

– Si notre ennemi s'appelle «Personne», il faut le combattre sur son propre terrain. Puisqu'il nous propose de jouer dans une histoire d'Homère, allons dans son sens.

– Je ne pensais pas que vous voudriez utiliser la ruse d'Ulysse et de son cheval de Troie.

Nouveaux soupirs.

– Plus que dix minutes.

– On se croirait dans le métro à une heure de pointe. En plus, on manque d'air là-dedans. Et puis j'ai encore mal aux dents.

– Neuf minutes. Désolé. Il n'y a pas de dentiste à notre portée.

– Je veux sortir. Je crois que je deviens claustrophobe.

Elle halète.

– Edgar Allan Poe a écrit une nouvelle, «Le joueur d'échecs de Maelzel», narrant les aventures d'un automate articulé qui battait tous les plus grands champions d'échecs d'Europe. Il l'a rédigée d'après une histoire vraie. On a fini par découvrir qu'en vérité, derrière le mécanisme d'horlogerie soi-disant capable de jouer, se cachait un nain qui voyait le jeu grâce à des miroirs et qui dirigeait les mains articulées avec des tringles. Ce petit homme restait donc, durant tous les matchs, enfermé dans un caisson encore plus petit que celui-ci. Ayez une pensée pour lui.

A force de gesticuler, Isidore et Lucrèce se retrouvent collés face à face, leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre.

– Dites donc, Isidore, j'espère que vous ne profitez pas de la situation pour vous frotter contre moi.

Il regarde sa montre.

– C'est le moment, annonce-t-il.

Et il dévisse de l'intérieur les écrous qui ferment la grosse boîte de l'ordinateur jusqu'à faire tomber le sas arrière.

Leurs corps se déplient et ils s'étirent avec ravissement. Ils constatent qu'ils sont dans la cour déserte de l'hôpital.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L’ultime secret»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L’ultime secret» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Bernard Werber - Las Hormigas
Bernard Werber
libcat.ru: книга без обложки
Bernard Werber
Bernard Werber - L'Empire des anges
Bernard Werber
libcat.ru: книга без обложки
Bernard Werber
Bernard Werber - Die Ameisen
Bernard Werber
Bernard Werber - Imperium aniołów
Bernard Werber
Bernard Werber - Imperium mrówek
Bernard Werber
Bernard Werber - Tanatunauci
Bernard Werber
Bernard Werber - Gwiezdny motyl
Bernard Werber
libcat.ru: книга без обложки
Bernard Werber
Отзывы о книге «L’ultime secret»

Обсуждение, отзывы о книге «L’ultime secret» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x