Pierre Rey - Palm Beach

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Palm Beach: краткое содержание, описание и аннотация

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Sans moyens financiers, quelle revanche prendre sur une société aussi puissante que la Hackett Chemical quand elle « vire » ses employés sous prétexte de marasme économique ? Aucune.
Alan Pope, le premier « viré », le dit avec raison à son ami Sammy Bannister qui est le second. Supposons à présent que la banque chargée de verser l'indemnité de licenciement, la Burger, crédite Alan de plus d'un million de dollars.
C'est une erreur évidemment mais aussi la fortune qui va leur permettre de ruiner la firme et ils ont deux semaines pour y parvenir avant que l'erreur soit découverte, décrète Sammy qui expédie Alan au Majestic de Cannes où séjourne Arnold Hackett, l'homme à abattre. Comment ? Que Alan se fie à la chance en jouant les riches à chèques, yacht et Rolls.
Peu à l'aise dans ce rôle, il débute mal : le magot reste sur le tapis vert à cause d'une flambeuse aux yeux violets et son banco attire sur lui l'attention du patron de la Burger.
Alan s'attend à être démasqué et arrêté. Pas du tout. Une O.P.A. illégale et un achat d'armement qui ne l'est pas moins vont l'entraîner, en compagnie de requins d'affaires et de poupées de luxe, dans une aventure à couper le souffle.

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Pas de réponse. Murray garda les yeux rivés sur lui et entreprit de jouer avec un crayon.

« J'étais en ligne avec Tokyo », insista Bannister.

Murray lui darda un regard de glace.

« Mashibutu, le fluor !… Ils m'appelaient de la maison mère ! »

Le visage de Murray eut un frémissement dangereux.

« A Tokyo, il est 23 h 22.

— Vraiment ? bredouilla Samuel. Vous êtes sûr ?

— Vous me décevez énormément, Bannister. Combien gagnez-vous ?

— Dans les 2 200.

— Considérable.

— J'ai vingt et un ans d'ancienneté !

— C'est beaucoup. »

Samuel se figea : il venait d'entendre sa condamnation à mort !

« Je vous préviens que ça va vous coûter cher ! Vous n'avez aucun motif ! J'ai des avocats ! Vous ne m'aurez pas comme Alan Pope ! Que pouvez-vous me reprocher ? Allez-y, je vous écoute !

— Sortez ! dit sèchement Murray. Votre attitude agressive vous vaudra un blâme. »

Samuel eut soudain envie de l'embrasser ; la menace d'un blâme excluait forcément un licenciement !

« Écoutez, Murray…

— Sortez !

— J'ai eu un mauvais début de journée avec ma femme… »

Dans un mouvement spontané, il saisit la main de son tortionnaire et la secoua chaleureusement. Rouge de colère, Murray essaya de se dégager. Bannister lui lâcha la main, eut un sourire de conciliation et s'esquiva sur la pointe des pieds. Dans le couloir, il ne put s'empêcher de faire des bonds de cabri : ce n'était pas pour cette fois !

Au moment d'affronter la nouvelle épreuve, le cœur lui manqua. Pour être fixé, il suffisait pourtant d'entrer dans cette nouvelle succursale — il y en avait une douzaine à New York — de remplir à son nom un chèque de 1 000 dollars et de quitter la banque avec naturel. Seulement, les jambes d'Alan ne répondaient plus. Planté sur la chaussée, il considéra avec angoisse les murs formidables de la Burger de la 8 eAvenue. Il avait eu de la chance la première fois. Maintenant, on allait évidemment découvrir l'erreur, l'arrêter, le jeter en prison. Il fit une courte prière, se contraignit à avancer… Dans le hall central, sa panique redoubla.

Serrant les dents, couvert de transpiration, il atteignit péniblement l'un des guichets d'encaissement. Il dut s'y reprendre à trois fois pour libeller son chèque, s'aperçut que le caissier ne le lâchait pas de l'œil, crut qu'il allait s'évanouir. Le chèque changea de main.

Le caissier consulta d'un regard aigu une liste recouverte de noms. Le cœur d'Alan s'arrêta de battre.

« Des coupures de combien, monsieur Pope ?

— Cent, coassa Alan.

— Huit, neuf, dix… voilà. »

Il tendit les billets neufs et craquants. Alan réprima le tremblement de ses mains pour les saisir. Ils s'éloigna de deux pas…

« Monsieur Pope ! »

Cloué au sol, Alan fit appel à ses dernières ressources pour tourner la tête lentement, mais il était impossible que sa pâleur échappât à l'autre.

« Oui ?

— Si vous voulez bien me permettre, monsieur Pope… »

Il allongea le bras à travers son guichet, la main d'Alan étreignit un fascicule.

« Tout est expliqué à l'intérieur. Les bons rapportent du 6,25 % net après impôt. Un excellent placement, songez-y. Voici ma carte. »

Alan remercia d'un signe de tête. Après tout, la mort, ne devait pas être autre chose que ce qu'il venait d'éprouver.

A midi, le soleil qui entrait à flots dans l'atelier réveilla Marina.

Elle entrouvrit les yeux, les referma, rabattit le drap sur sa tête.

« Harry ?

— Il reste du lait ?

— Sais pas.

— Tu peux aller voir ?

— Non. »

Marina roula sur elle-même, s'étendit sur le ventre et constata qu'elle avait gardé ses gants de chevreau noirs pendant son sommeil. Ils lui collaient à la peau. Elle s'en débarrassa.

« Harry ?

— Oui.

— Tu n'es pas serviable, Harry.

— Non.

— Tu m'apportes mon lait ?

— Non. »

Marina bâilla, s'étira, rejeta les draps, s'assit dans le lit et se frotta les yeux. Harry était accroupi au fond de la pièce, touillant avec un bout de bois une mixture colorée versée dans une assiette. Elle se leva, rafla son chapeau à fleurs au passage, le posa à l'envers sur sa tête et se dirigea vers la salle de bain. Par la fenêtre entrebâillée, elle vit monter vers elle une vibration de chaleur. Elle ouvrit en grand le robinet de la douche, cala ses mains sur la cuvette, s'élança et se retrouva pieds au mur, tête en bas, sous le jet d'eau froide. Elle garda cette position pendant plusieurs secondes, l'eau ruisselant de ses orteils à son visage, bouche ouverte, cheveux pendants, yeux mi-clos. Elle revint sur ses pieds en souplesse et se savonna. Quand elle eut fini, elle se lava longuement les dents, ne remit pas la brosse dans le verre mais la fourra tout humide dans son sac. Elle se sécha, traversa l'atelier sans mot dire, enfila ses jeans, son tee-shirt et ses sandales, roula ses gants dans son chapeau.

Le chapeau rejoignit la brosse à dents dans le sac. Harry la reluqua du coin de l'œil.

« Tu t'en vas ?

— Oui. »

Elle s'empara d'une moitié de pomme qui traînait sur une table, y planta les dents.

« Je retourne chez Alan, dit-elle en mâchant la pomme.

— Ha », fit Harry.

Il ne se retourna pas quand elle sortit.

Courtois mais ferme, un maître d'hôtel tenta de lui barrer le passage.

« Un ami m'attend, lui lança Bannister. Ah !… Je le vois ! »

A droite, dans l'angle le plus reculé, Alan, bras levé, lui faisait signe. Le grill du Pierre était bondé. Samuel se faufila entre les tables, renversa un verre sur une nappe, s'excusa sans s'arrêter. Essoufflé, il se laissa tomber sur la chaise en face d'Alan et hacha d'une voix saccadée :

« Pour un chômeur de fraîche date, tu ne te refuses rien ! »

Il fit des yeux le tour de la table.

« On se demande où les gens prennent le fric ! Allez raconte ! »

Il tiqua soudain devant la bouteille couchée dans un berceau d'osier.

« C'est quoi ? »

Alan lui en servit un verre.

« Pomerol 61. »

Samuel y trempa les lèvres, hocha la tête avec respect.

« Combien ?

— Quarante-cinq dollars. »

Bannister s'étrangla.

« Tu te sens bien ?

— Sammy, est-ce que je peux te faire totalement confiance ?

— Certainement pas ! Maintenant, écoute-moi… C'est la panique dans la boîte, j'ai vingt minutes à t'accorder, pas une de plus. Accouche !

— Oui ou non, Sammy, es-tu capable de la fermer ?

— Tu sais bien que non ! »

Alan sortit avec raideur une enveloppe décachetée de sa poche.

« Lis. »

Bannister repéra instantanément le cachet de la banque.

« Si tu m'as fait traverser la ville pour un découvert minable, je pique une crise de nerfs !

— Lis ! »

Samuel déplia le formulaire et parcourut rapidement les deux lignes qu'il contenait.

« NOUS VOUS INFORMONS QUE NOUS PORTONS A VOTRE CRÉDIT LA SOMME DE 1 170 400 DOLLARS. »

Avec indifférence, il laissa retomber le morceau de papier sur la table.

« Tu crois que je peux commander un hamburger sans passer pour un paysan ? »

Il s'empara du plat de crudités posé sur la table, croqua un radis, étala une pellicule de beurre sur une tranche de pain noir, la porta à sa bouche. Le silence d'Alan l'alerta. Il suspendit son geste.

« Qu'est-ce qu'il y a ? »

Alan le foudroya du regard.

« La Hackett me vire plus d'un million de dollars et tu me demandes ce qu'il y a ! »

Bannister haussa les épaules.

« Et moi, j'ai dîné hier soir avec le pape. Hé ! vieux. Réveille-toi… Le mois dernier, j'ai reçu une note de téléphone de 800 000 dollars. Tu t'imagines que je l'ai payée ? Ça arrive tous les jours, ce genre de connerie… Qui les prend au sérieux ? 1 170 400 dollars !… J'achète un harem et je m'installe dans une piscine de whisky jusqu'à la fin de mes jours !

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