Pierre Rey - Le Grec

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Ayant pour cadre le monde, pour décor la mer, pour parfum le pétrole, pour enjeu la domination des océans,
est le plus étourdissant des romans jamais consacrés aux coulisses de la « Jet society ». S’y affrontent en un ballet fiévreux et mortel, les dieux hors série de cette caste secrète et impitoyable : les super-riches. Tissant sa toile autour des continents, affamé, féroce, attendrissant, le plus fascinent d’entre eux : Socrate Satrapulos. Ses ennemis l’ont baptisé S.S. mais pour tout l’univers, il a un autre nom : le Grec.

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« Je l’ai plaqué ! C’est fini !… Nous allons vivre ensemble ! »

Peu à peu s’infiltrait en lui l’horreur du désastre…

« Tu es heureux ?… Tu ne dis rien ?…

Il réussit à articuler d’une voix lugubre :

« C’est formidable, ma chérie, formidable… Je… Je suis assommé…

— Dès que tu auras divorcé, nous nous installerons au Champ-de-Mars… D’ailleurs, c’est inutile d’attendre… Parle-lui ce soir, dis-lui que tu reprends ta liberté ! Tu m’aimes ? »

Il contint une nausée. La panique le disputait à la révolte…

« Oui… Oui… je t’aime…

— Marc ! Mon Marc !… Tu réalises ?… Je ne te quitterai plus ! Quand tu tourneras un film, je t’attendrai dans le studio !… Oh ! Marc !… Je n’arrive pas à y croire !… »

Il y croyait encore moins… Il fallait absolument qu’il fasse quelque chose, qu’il l’arrête, qu’elle descende de son nuage… En outre, il n’était passé qu’en coup de vent. Belle l’attendait. Elle était nerveuse ces jours-ci. Si jamais elle apprenait !… Si Lena lui téléphonait !…

« Écoute, Lena…

— Oui, mon amour, dis-moi ?… Non, ne dis rien, j’ai une idée ! C’est moi-même qui vais prévenir ta femme. Je veux me conduire avec élégance tu comprends !

— Lena, je t’en prie… Il faudrait peut-être… Laisse-moi le lui dire…

— Tu crois ?

— Oui, ça vaut mieux, vraiment… Tout cela est si rapide… Je ne m’attendais pas… »

Elle renifla, méfiante brusquement :

« Tu ne t’attendais pas ? Voilà six ans qu’on en parle !

— Je sais, je sais, mais tu comprends…

— Je comprends quoi ?

— Laisse-moi m’habituer à cette idée… Ne précipitons rien…

— Mais, Marc… »

Pour ne pas vomir, pour chasser cette peur qu’il sentait l’envahir, il se mit à gueuler :

« Enfin quoi !… Tu m’annonces ça comme une bombe, tu arrives sans prévenir !… Tu es peut-être libre, toi, mais moi, j’ai des dispositions à prendre… Je ne peux pas casser dix ans de mariage en cinq minutes !

— Marc !… Mais tu disais… »

À son tour de ne pas vouloir comprendre.

« Je disais !… Je disais !… Si tu crois que c’est facile ! »

Elle baissa les bras :

« C’est pour toi que j’ai quitté Socrate, mes enfants, ma vie, tout… Tu m’avais juré… Tu devais…

— Tu as l’air de me mettre au pied du mur !… J’ai horreur de ça, tu comprends !… Horreur !… C’est vrai, non ?…

— Marc…

— Marc !… Marc !… Marc !… Quoi, Marc ?… C’est pas toi qui es dans le pétrin ! Tu ne me laisses même pas le temps de me retourner ! Tu es comme une enfant !… Tout, tout de suite ! Merde à la fin !… Tiens, je m’en vais, j’en ai marre !… »

Avant même qu’elle eût pu répondre ou tenter de le retenir, il bondissait sur la porte et se jetait dans l’escalier…

« Marc ?… »

Elle sentit des larmes lui rouler doucement sur les joues. Elles lui brouillaient les yeux. Elle s’assit sur le lit et se mit à sangloter sans bruit.

19

À Antibes, désillusion : le yacht de le Menelas était bien dans le port, mais, à bord, il n’y avait que trois marins un peu surpris de l’insistance du Grec qui voulait absolument vérifier si on ne lui mentait pas.

« Vos patrons sont partis quand ?

— Ce matin, monsieur, vers les dix heures.

— Où ça ?

— Il me semble que Madame a parlé de sa résidence de Genève.

— Vous êtes sûr ?

— Ma foi… Je crois bien…

— Salut ! »

Niki attendait dans la Rolls aux côtés de Céyx, ivre de sommeil.

« Hé ! Déconne pas ! Tu vas pas t’endormir non !

— Suis crevé… Préviens-moi s’il arrive…

— Attention, le voilà ! »

Les yeux de Céyx papillotèrent. Il fit un effort surhumain pour s’arracher aux délicieux coussins de cuir, ouvrir la portière et monter à l’avant, près du chauffeur. Le Grec semblait chargé comme un canon, à vif…

« Retourne à l’aéroport. »

Ils refirent le trajet en sens inverse. Par malchance pour Jeff, le Grec l’aperçut alors qu’il sortait sa voiture de location du parking.

« Klaxonne !… »

Niki actionna la trompe furieusement, à plusieurs reprises. Jeff se retourna, vit la Rolls et freina. Céyx lui faisait de grands signes. Jeff laissa le moteur en marche et le clignotant allumé. Maugréant, il traversa le terre-plein. Le Grec était déjà debout devant son carrosse de luxe :

« Retourne garer ta voiture. On repart.

— Où ça, monsieur ?… répondit le pilote en refrénant une formidable envie de l’envoyer promener, de lui dire merde une bonne fois.

— À Genève. Tu as dix minutes pour décoller. »

À son ton, Jeff comprit qu’il avait bien fait de la fermer.

En vol, Jeff avait prévenu le bureau de Genève pour qu’on dépêche une voiture à l’aéroport. Pendant le trajet, Satrapoulos n’avait cessé de boire, l’air absent et crispé. Il émanait de sa personne une telle menace que Céyx, malgré son désir de sangloter de fatigue, n’avait pas osé le quitter du regard. S.S. avait même condescendu à lui proposer un double whisky :

« Avale ! Ça t’aidera à tenir le coup. Est-ce que je dors, moi ? »

La villa des Gonzalez del Salvador se situait dans un calme quartier résidentiel des environs de Genève. Sur l’un des montants en brique rouge où s’accrochait la grille noire, on pouvait lire Sonate. Musique pour musique, le Grec estima que, en cet instant, Sérénade eût mieux convenu. Il appuya sur un bouton. Un interphone grésilla :

« Qui est là ?

— Satrapoulos. »

Il eut envie d’enfoncer la grille à coups de pied. Elle s’ouvrit toute seule. Au pas de charge, il franchit une cinquantaine de mètres entre deux haies de rhododendrons, escalada le perron et se heurta, devant la porte ouverte, à un larbin en livrée :

« Où est votre patron ?

— Monsieur a-t-il rendez-vous ?

— Il est là ou pas ?

— J’ignore si M. Gonzalez del Salvador est là, monsieur. Il faut que je m’informe. »

S.S. le balaya d’un revers du bras :

« Pas la peine, je vais le trouver moi-même… Emilio ! »

À l’étage, que desservait un escalier central, il y eut un bruit de porte…

« Aurélien, qui est-ce ? »

Mimi apparut, en robe de chambre cramoisie. À la vue du Grec, son visage tourna au blanc fixe. Il contemplait sans trop y croire le petit homme en noir qui avait eu le culot de forcer sa porte :

« Si vous venez pour des excuses, c’est inutile. Je refuse de les accepter.

— Je n’ai à m’excuser de rien. Je viens chercher votre femme.

— Hein ?… Quoi ?… Que dites-vous ?…

— Vous m’avez parfaitement entendu ! Où est-elle ?

— Aurélien… Laissez-nous je vous prie… »

Le valet s’esquiva, à regret. À défaut de voir le spectacle, il en serait réduit à en capter les échos en collant son oreille aux portes.

« Olympe !… cria Socrate.

— Mais voyons vous êtes fou !… Vous êtes chez moi !…

— Olympe ! Où êtes-vous ?

— Elle n’est pas là !… Elle n’est pas là !… s’interposa Mimi d’une voix qui avait grimpé de plusieurs tons entre la première et la dernière syllabe.

— Bon ! Puisque vous ne voulez pas le dire, j’irai la chercher tout seul ! »

Le Grec gravit trois marches. Mimi, bras tendus, lui barra le passage :

« Calmez-vous, voyons !… Calmez-vous !… Allons par là, venez ! Mon bureau…

— Je me fous de votre bureau ! Je veux votre femme !

— Voilà, nous y sommes… Je vous sers un verre… Enfin, ce n’est pas possible, expliquez-vous ! Asseyez-vous !… »

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