Marc Levy - Si c'était à refaire

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Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier.
Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang.
Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012... Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage.
À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin.
De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement... à couper le souffle.

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– Marisa, vous la trouvez comment ? demanda Alberto en reprenant ses cartes.

– Je ne suis pas sûr de bien comprendre le sens de votre question.

– Moi, je suis sûr du contraire.

– Elle vous ressemble, Alberto, et vous n'êtes pas du tout mon type de femme.

*

De retour à l'hôtel, Andrew s'arrêta au bar. La salle était bondée. Marisa courait d'un bout à l'autre du comptoir, jonglant avec les cocktails. Le col ouvert de sa chemise blanche laissait entrevoir les rondeurs de sa poitrine quand elle se penchait, et les clients assis sur les tabourets ne perdaient rien du spectacle. Andrew l'observa un long moment. Il regarda sa montre, il était une heure du matin, il soupira et se retira dans sa chambre.

*

Dans la pièce flottait une odeur de tabac froid et de désodorisant bon marché. Andrew s'allongea sur le couvre-lit. Il était tard pour appeler Valérie, mais elle lui manquait.

– Je te réveille ?

– Ce n'est pas la peine de chuchoter tu sais, je m'endormais, mais je suis heureuse que tu aies appelé, je commençais à m'inquiéter.

– Ce fut une longue journée, répondit Andrew.

– Tout se passe comme tu veux ?

– Ce que je voudrais, c'est être allongé à côté de toi.

– Mais si tu l'étais, tu rêverais d'être en Argentine.

– Ne dis pas ça.

– Tu me manques.

– Toi aussi tu me manques.

– Tu travailles bien ?

– Je n'en sais rien, demain peut-être...

– Demain peut-être quoi ?

– Tu me rejoindrais ici ce week-end ?

– J'en rêverais, mais je ne crois pas que ma ligne de métro passe par Buenos Aires, et puis je suis de garde ce week-end.

– Tu ne voudrais pas venir me garder, moi ?

– Les Argentines sont si belles que ça ?

– Je n'en sais rien, je ne les regarde pas.

– Menteur.

– Ton sourire me manque aussi.

– Qui t'a dit que je souriais ?... Je souriais. Rentre vite.

– Je te laisse te rendormir, pardon de t'avoir réveillée, j'avais besoin d'entendre ta voix.

– Tout va bien, Andrew ?

– Je crois, oui.

– Tu peux me rappeler n'importe quand si tu n'arrives pas à dormir, tu sais ?

– Je sais. Je t'aime.

– Moi aussi, je t'aime.

Valérie raccrocha. Andrew se rendit à la fenêtre de sa chambre. Il aperçut Marisa qui sortait de l'hôtel. Pour une raison qu'il ignorait, il espéra qu'elle se retourne, mais Marisa grimpa à bord de sa Coccinelle et démarra.

*

Andrew fut réveillé par la sonnerie de son téléphone. Il n'avait aucune idée de l'endroit où il se trouvait ni de l'heure qu'il était.

– Ne me dis pas que tu dormais encore à 11 heures du matin ! demanda Simon.

– Non, mentit Andrew en se frottant les yeux.

– Tu as fait la fête toute la nuit ? Si tu réponds oui, je prends le premier avion.

– J'ai fait un sale cauchemar et j'ai enchaîné avec une insomnie jusqu'au petit matin.

– Mouais, je vais essayer de croire ça. Pendant que tu te reposes, moi je suis à Chicago.

– Mince, j'avais oublié.

– Pas moi. Ça t'intéresse ce que j'ai à te raconter ?

Andrew fut pris d'une violente quinte de toux qui l'empêcha de respirer. En regardant la paume de sa main, il s'inquiéta d'y découvrir des taches de sang. Il s'excusa auprès de Simon, promit de le rappeler et courut dans la salle de bains.

Le miroir lui renvoyait une image terrifiante. Sa peau était d'une pâleur cadavérique. Il avait les traits émaciés, ses yeux enfoncés dans leurs orbites faisaient saillir ses pommettes. Il lui semblait avoir vieilli de trente ans au cours de la nuit. Une nouvelle quinte de toux projeta des postillons de sang sur le miroir. Andrew sentit sa tête tourner, ses jambes devenir molles. Il s'accrocha au rebord de la vasque et s'agenouilla avant de tomber sur le sol.

Le contact du carrelage froid sur ses joues le raviva un peu. Il réussit à basculer sur le dos et fixa le plafonnier dont la lumière vacillait.

Des bruits de pas dans le couloir lui laissèrent espérer l'arrivée de la femme de chambre. Incapable d'appeler au secours, il essaya d'attraper le cordon électrique du séchoir à cheveux qui pendait à quelques centimètres. Tendant son bras au prix de mille efforts, il réussit à s'en saisir, mais le cordon lui glissa des doigts et se balança mollement sous ses yeux.

Quelqu'un introduisait une clé dans la serrure de sa chambre. Andrew craignit qu'en devinant la pièce occupée la femme de chambre renonce à y entrer. Il essaya de s'agripper au rebord de la douche, mais s'immobilisa en entendant les voix de deux hommes qui chuchotaient de l'autre côté de la porte de la salle de bains.

On fouillait sa chambre, il reconnut le grincement du placard que l'on venait d'ouvrir. Il tendit à nouveau la main pour attraper ce satané séchoir, comme s'il s'agissait d'une arme.

Il tira sur le fil, l'appareil tomba sur le carrelage. Les deux voix se turent brusquement. Andrew réussit à s'asseoir, et à s'adosser à la porte, poussant de toutes ses forces sur ses jambes pour empêcher qu'on l'ouvre.

Il fut catapulté en avant, un violent coup de pied avait fait voler la serrure en éclats et propulsé la porte vers l'intérieur de la salle de bains.

Un homme le saisit aux épaules et tenta de le plaquer au sol, Andrew lui résista, la peur avait dissipé son vertige. Il réussit à balancer son poing sur la figure de son agresseur. L'homme, qui ne s'y attendait pas, s'effondra dans le bac de douche. Andrew se releva pour repousser le second assaillant qui se jetait sur lui. Il attrapa le flacon de savon liquide à portée de main et le lui balança. L'homme évita le projectile, le flacon explosa sur le carrelage. Deux crochets au visage projetèrent Andrew contre le miroir, lui fendant l'arcade sourcilière. Le sang se mit à jaillir et obscurcit sa vision. La lutte était inégale, Andrew n'avait aucune chance. Le plus costaud des deux agresseurs le bloqua à terre, l'autre sortit un couteau de sa poche et lui planta la lame au bas du dos. Andrew hurla de douleur. Dans un ultime effort, il attrapa un éclat du flacon et entailla le bras de l'homme qui tentait de l'étrangler.

L'homme, à son tour, poussa un hurlement de douleur. En reculant, il glissa sur le savon répandu au sol et son coude alla heurter le poussoir de l'alarme d'incendie.

Une sirène assourdissante se mit à résonner ; les deux hommes détalèrent.

Andrew se laissa glisser le long du mur. Assis par terre, il passa sa main dans son dos, sa paume était ensanglantée. La lumière du plafonnier vacillait encore au moment où il perdit connaissance.

20.

– Si vous teniez tant que ça à rencontrer Antonio, il suffisait de me le demander, dit Marisa en entrant dans la chambre d'hôpital.

Andrew la regarda sans répondre.

– Je vous l'accorde, ce n'était pas le moment de faire de l'humour, je suis désolée, ajouta-t-elle. Ils vous ont drôlement amoché, mais vous avez eu beaucoup de chance m'a dit l'interne.

– Question de point de vue ! La lame d'un couteau est passée à dix centimètres de mon rein. Les toubibs ont une étrange conception de la chance.

– La police a dit que vous aviez surpris des voleurs ; c'est de plus en plus fréquent m'a raconté le flic à qui j'ai parlé. Ils cherchent les ordinateurs portables, les passeports, les objets de valeur que les touristes laissent à l'hôtel.

– Vous croyez à cette version des faits ?

– Non.

– Alors nous sommes deux.

– Vous aviez un ordinateur dans votre chambre ?

– Je travaille à l'ancienne, stylo et carnets.

– Ils sont repartis les mains vides, j'ai récupéré vos affaires, elles sont en sécurité chez moi.

– Vous avez mes carnets de notes ?

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