Marc Levy - Si c'était à refaire

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Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier.
Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang.
Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012... Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage.
À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin.
De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement... à couper le souffle.

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– Oui.

Andrew soupira de soulagement.

– Il va falloir vous reposer si vous voulez interroger Ortiz mardi prochain. Vous êtes toujours partisan d'une approche civilisée ?

– Je ne suis pas là pour me reposer, dit Andrew en tentant de se redresser dans son lit.

La douleur le fit grimacer et il fut pris d'un vertige. Marisa s'avança vers lui pour le retenir. Elle arrangea ses oreillers et l'aida à se réinstaller confortablement. Puis elle lui tendit un verre d'eau.

– J'en avais déjà un à l'hôpital... C'est infirmière que j'aurais dû devenir plutôt que barmaid.

– Comment va votre ami ?

– Ils doivent le réopérer la semaine prochaine.

– Et à mon sujet, que disent les médecins ?

– Que vous devez rester au calme quelques jours, monsieur Stilman, annonça le docteur Herrera en entrant. Vous l'avez échappé belle.

Le médecin s'approcha d'Andrew et examina son visage.

– Vous auriez pu perdre l'œil. Heureusement, le cristallin et la cornée n'ont pas été touchés, vous vous en tirerez avec un hématome qui se résorbera tout seul. Vous aurez peut-être la paupière fermée pendant quelques jours. Nous vous avons suturé une sérieuse entaille au niveau des reins, mais mon interne de service vous a déjà rassuré à ce sujet. En revanche, votre état général n'est pas fameux. Je tiens à vous garder en observation pour vous faire subir des examens complémentaires.

– Quel genre d'examens ?

– Tous ceux que je jugerai nécessaires. Je crains que vous ayez une petite hémorragie quelque part. Comment vous sentiez-vous avant cet incident ?

– Pas au mieux de ma forme, avoua Andrew.

– Vous avez eu des problèmes de santé récents ?

Andrew réfléchit à la question. « Récents » n'était pas le terme approprié, mais comment avouer au docteur Herrera qu'il souffrait des séquelles d'une agression mortelle qui n'aurait lieu que dans quelques semaines ?

– Monsieur Stilman ?

– J'enchaîne malaises et épisodes de violentes douleurs au dos, j'ai tout le temps froid.

– Il pourrait s'agir d'un simple pincement vertébral, bien qu'un pincement vertébral ne soit jamais simple à traiter. Mais j'ai la conviction que vous perdez du sang quelque part et je ne vous laisserai pas sortir tant que je n'en aurai pas le cœur net.

– Je dois être sur pied lundi au plus tard.

– Nous ferons de notre mieux. Vous avez failli y rester. Réjouissez-vous d'être en vie et de vous trouver dans l'un des meilleurs services hospitaliers de Buenos Aires. Cet après-midi nous vous ferons passer une échographie de l'abdomen, si les résultats ne donnent rien, j'envisagerai un scanner. Reposez-vous maintenant, je repasserai à la fin de mon service.

Le docteur Herrera se retira, laissant Andrew seul avec Marisa.

– Vous avez mon téléphone portable ? demanda Andrew.

Elle le sortit de sa poche et le lui remit.

– Vous devriez avertir votre journal, suggéra-t-elle.

– Certainement pas, ils me feraient rapatrier ; je préfère que personne ne sache ce qui m'est arrivé.

– Une enquête est en cours, la police voudra vous interroger dès que vous irez mieux.

– Les investigations ne mèneront nulle part, alors pourquoi perdre du temps ?

– Parce que c'est la loi.

– Marisa, je ne manquerai pas une seconde fois mon rendez-vous avec Ortiz.

– Pourquoi « une seconde fois » ?

– Oubliez ça.

– Faites ce que le toubib vous a dit et reposez-vous. Vous serez peut-être rétabli à la fin du week-end. Je vais prévenir mon oncle d'attendre quelques jours.

*

Le jeudi, échographies, radiographies, doppler, prises de sang s'enchaînèrent, entrecoupés de longues attentes dans des antichambres de salles d'examen où Andrew devait patienter en compagnie d'autres malades.

On le raccompagna à sa chambre en début de soirée et bien qu'il dût garder la perfusion qui lui faisait un mal de chien, il fut autorisé à se réalimenter normalement. Le personnel hospitalier était bienveillant, les brancardiers attentionnés et la nourriture convenable. Si ce n'était le temps perdu, il n'y avait pas de quoi se plaindre.

Sans nouvelles de ses résultats, Andrew appela Valérie. Il ne lui révéla rien de ce qui lui était arrivé, se refusant à l'inquiéter et redoutant qu'elle aussi exige qu'on le rapatrie.

Marisa vint lui rendre visite avant d'aller prendre son service au bar. En la voyant partir, Andrew ressentit le désir de la suivre. La mort qui lui rôdait autour depuis trop longtemps lui donnait l'envie soudaine de vivre à cent à l'heure, d'aller renouer avec l'ivresse sans plus jamais avoir à se soucier des lendemains de gueule de bois.

*

Samedi, le docteur Herrera se présenta en fin de matinée accompagné d'un cortège d'étudiants. Andrew n'appréciait guère d'être observé comme un cobaye, mais il se plia au rituel.

Son arcade sourcilière avait pris de jolies proportions, Andrew ne voyait plus que d'un œil. Le docteur le rassura, l'inflammation se résorberait d'ici quarante-huit heures. L'échographie rénale avait bien révélé un léger saignement, les autres résultats étaient normaux. Herrera se réjouissait d'avoir vu juste. Il suspectait une fièvre hémorragique avec syndrome rénal, probablement d'origine virale. Les symptômes ressemblaient d'abord à ceux d'une grippe. S'ensuivaient maux de tête, douleurs musculaires, lombalgies et saignements. Il n'y avait pas de traitement spécifique pour cette maladie que le temps guérissait sans laisser de séquelles. Le docteur Herrera demanda à Andrew s'il avait récemment campé en forêt, la maladie se transmettant à l'homme par l'inhalation de particules provenant des déjections de rongeurs sauvages.

Andrew, qui aimait son confort plus que tout, lui assura qu'une telle idée ne lui aurait jamais traversé l'esprit.

– Auriez-vous pu vous blesser avec un outil ayant traîné dans les bois, du matériel de bûcheron ou de chasseur ?

Andrew pensa aussitôt à Olson, et il serra les poings tant il rêvait à cet instant de lui fracasser la mâchoire.

– C'est possible, dit Andrew en contenant sa colère.

– Soyez plus prudent la prochaine fois, dit le docteur en souriant, ravi de la perspicacité dont il avait fait preuve devant ses étudiants. Si tout va bien, je vous laisserai sortir lundi après-midi, c'est bien ce que vous souhaitiez ?

Andrew acquiesça d'un mouvement de tête.

– Vous devrez vous ménager. Votre plaie au bas du dos n'est pas plus grave que cela, mais il faudra lui laisser le temps de cicatriser et veiller à ce qu'elle ne s'infecte pas. Quand devez-vous rentrer aux États-Unis ?

– À la fin de la semaine prochaine, en principe, répondit Andrew.

– Je vous prierai de repasser faire une petite visite de contrôle avant de reprendre l'avion. Nous en profiterons pour vous ôter les fils. À lundi et bon week-end, monsieur Stilman, dit le docteur en se retirant avec ses élèves.

*

Un peu plus tard dans l'après-midi, Andrew reçut la visite d'un policier qui prit sa déposition. Après que ce dernier lui eut expliqué qu'il n'y avait aucune chance qu'on arrête les coupables, l'hôtel ne disposant pas de caméras de surveillance, Andrew renonça à porter plainte. Soulagé d'éviter une paperasserie inutile, le policier laissa Andrew poursuivre sa convalescence. En fin de journée, Marisa, qui avait passé l'après-midi auprès de son fiancé, vint lui rendre visite et resta une heure à son chevet.

Le dimanche, Louisa, ayant appris par sa nièce ce qui était arrivé, se rendit à l'hôpital et apporta à Andrew le repas qu'elle avait cuisiné. Elle passa une bonne partie de l'après-midi en sa compagnie. Il lui raconta quelques épisodes de sa vie de journaliste, elle lui relata les circonstances qui l'avaient conduite à devenir une des Mères de la place de Mai... Puis elle lui demanda s'il avait rencontré Alberto.

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