Marc Levy - Si c'était à refaire

Здесь есть возможность читать онлайн «Marc Levy - Si c'était à refaire» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 2012, ISBN: 2012, Издательство: Robert Laffont, Жанр: Современная проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Si c'était à refaire: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Si c'était à refaire»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier.
Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang.
Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012... Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage.
À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin.
De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement... à couper le souffle.

Si c'était à refaire — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Si c'était à refaire», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Pourquoi cette mise en scène, si vous ne l'avez pas interrogée ?

– Parce qu'il y a façon et façon d'interroger quelqu'un. Vous vouliez que je lui dise quoi ? Chère madame, pendant que votre gosse joue dans le bac à sable, auriez-vous l'obligeance de me dire si vous avez l'intention de poignarder un journaliste du New York Times le mois prochain ? J'ai préféré gagner sa confiance en passant deux après-midi dans ce parc à discuter de choses et d'autres. Serait-elle capable de commettre un meurtre ? Pour être très franc, je n'en sais rien. C'est, sans aucun doute, une femme de caractère, il y a quelque chose qui vous glace le sang dans son regard et je l'ai trouvée redoutablement intelligente. Mais j'ai du mal à croire qu'elle prendrait le risque d'être séparée de son petit garçon. Même lorsqu'on est convaincu de commettre un crime parfait, on ne peut jamais écarter la possibilité de se faire prendre. Ce qui m'a le plus troublé, c'est l'aplomb avec lequel elle m'a menti quand je lui ai demandé si elle était mariée. Elle m'a répondu sans la moindre hésitation que son mari et sa fille étaient morts au cours d'un voyage à l'étranger. Si je n'avais pas rencontré M. Capetta, je l'aurais crue sans hésitation. De retour à San Francisco, je me servirai de mes contacts new-yorkais pour poursuivre mes investigations sur les personnes figurant sur ma liste. Y compris sur votre femme et votre rédactrice en chef, même si cela vous agace. Je vous appellerai dès que j'en saurai plus et, si nécessaire, je referai un saut à votre retour de Buenos Aires, mais, cette fois-ci, je vous facturerai le billet.

Pilguez tendit un morceau de papier à Andrew et se leva.

– Voilà l'adresse de Mme Capetta, à vous de décider ou non de la communiquer à son mari. Faites attention à vous, Stilman, votre histoire est une des plus folles que j'aie entendues de toute ma carrière, et je sens qu'un mauvais coup se prépare, je suis inquiet.

*

En arrivant au journal, Andrew s'installa devant son ordinateur. Une diode rouge sur son poste de téléphone indiquait la présence d'un message dans sa boîte vocale. Marisa, la barmaid du bar de son hôtel à Buenos Aires avait des informations à lui communiquer et demandait à ce qu'il la rappelle dans les meilleurs délais. Andrew crut se souvenir de cette conversation, dates et événements commençaient à se confondre. Pas facile d'avoir l'esprit aux faits du jour lorsqu'on revit les mêmes choses deux fois. À la recherche de ses notes, il se pencha vers son tiroir. Lorsqu'il avait refermé le cadenas, il s'était amusé de ce que les trois chiffres affichaient le début de sa date de naissance. Ce n'était pourtant plus le cas, quelqu'un avait essayé d'accéder à ses affaires. Andrew passa la tête par-dessus la cloison, le bureau d'Olson était inoccupé. Il feuilleta son carnet jusqu'à la page où il avait retranscrit cette conversation avec Marisa et soupira en constatant que rien n'était noté. Il composa aussitôt le numéro qu'elle lui avait laissé.

Une amie de sa tante était certaine d'avoir reconnu un ancien pilote de l'armée de l'air, l'homme répondait au signalement de celui qui portait le nom d'Ortiz durant la dictature. Il était devenu propriétaire d'une tannerie, une jolie petite affaire dont les cuirs fournissaient nombre de fabricants de sacs, chaussures, selles et ceintures dans tout le pays.

C'est alors qu'il venait livrer l'un de ses clients dans la banlieue de Buenos Aires que l'amie de la tante de Marisa l'avait reconnu. Cette femme, elle aussi, était une des Mères de la place de Mai et elle avait placardé dans son salon une affiche où figuraient les photos de tous les militaires jugés pour des crimes commis durant la dictature, puis amnistiés. Ces photos, elle vivait avec du matin au soir, depuis que son fils et son neveu avaient disparu en juin 1977. Ils avaient tous deux dix-sept ans. Cette mère, qui n'avait jamais accepté de signer les documents entérinant le décès de son fils, et qui se refusait à le faire tant qu'elle ne verrait pas sa dépouille, savait pourtant que cela n'arriverait jamais, pas plus pour elle que pour les parents des trente mille « desaparecidos ». Et des années durant, elle avait arpenté la place de Mai en compagnie d'autres femmes qui, comme elle, bravaient le pouvoir en arborant un panneau avec le portrait de leur enfant. Quand elle avait croisé le chemin de cet homme alors qu'il entrait dans la sellerie, rue du 12-Octobre, son sang s'était glacé. Elle avait serré son cabas, s'y accrochant de toutes ses forces pour ne pas trahir l'émotion qui la gagnait, puis elle s'était assise sur un muret, en attendant qu'il ressorte. Elle l'avait suivi dans la rue du 12-Octobre. Qui se serait méfié d'une vieille dame accrochée à son cabas ? Quand il était remonté à bord de sa voiture, elle en avait mémorisé le modèle et le numéro d'immatriculation. D'appel en appel, le réseau des Mères de la place de Mai avait fini par livrer l'adresse de celui qui, elle en était convaincue, était jadis Ortiz et se faisait désormais appeler Ortega. Il vivait non loin de sa tannerie, à Dumesnil, une bourgade située dans la grande banlieue de Córdoba. Le véhicule repéré à Buenos Aires rue du 12-Octobre était une voiture de location qu'il avait rendue à l'aéroport avant de prendre son vol.

Andrew proposa à Marisa de lui envoyer de l'argent, pour qu'elle se rende à Córdoba en avion, achète un appareil photo numérique et piste le dénommé Ortega. Andrew devait être absolument certain qu'Ortega et Ortiz soient le même homme.

Une telle mission demanderait à Marisa de s'absenter au moins trois jours, et son patron le lui refuserait. Andrew la supplia de trouver quelqu'un de confiance qui puisse s'y rendre à sa place, il la dédommagerait, dût-il payer de sa poche. Marisa ne promit qu'une seule chose, le rappeler si elle trouvait une solution.

*

Olson arriva au journal vers midi, il passa devant Andrew sans le saluer et s'installa dans son box.

Le téléphone d'Andrew sonna. Simon lui demandait de le rejoindre le plus discrètement possible à l'angle de la Huitième Avenue et de la 40 e Rue.

– Qu'y a-t-il de si urgent ? demanda Andrew en retrouvant Simon.

– Ne restons pas là, on ne sait jamais, répondit Simon en l'entraînant vers un barbier.

– Tu m'as fait quitter mon bureau pour m'emmener chez le coiffeur ?

– Tu fais ce que tu veux, mais moi j'ai besoin d'une bonne coupe et aussi de te parler dans un endroit tranquille.

Ils entrèrent dans l'échoppe et s'installèrent côte à côte sur deux fauteuils en moleskine rouge face à un grand miroir.

Les deux barbiers russes, qui devaient être frères tant ils se ressemblaient, s'affairèrent aussitôt.

Et Simon, pendant qu'il se faisait shampouiner, raconta avoir pris Olson en filature à la sortie de son domicile.

– Comment as-tu eu son adresse, je ne la connais même pas ?

– Mon mauvais génie informatique ! J'ai le numéro de Sécurité sociale de ton collègue, le numéro de son portable, de sa carte de club de gym, de ses cartes de crédit et de tous les programmes de fidélité auxquels il a souscrit.

– Tu es conscient qu'accéder à ce genre de données relève d'une violation des droits les plus élémentaires et que c'est un délit pénal ?

– On se dénonce tout de suite ou je te raconte ce que j'ai appris ce matin ?

Le barbier barbouilla le visage d'Andrew de mousse, l'empêchant de répondre à la question de Simon.

– Premièrement, sache que ton collègue est camé jusqu'à l'os. Il a échangé un paquet de dollars contre un petit sachet en plastique dans Chinatown ce matin, avant même d'aller prendre son petit déjeuner. J'ai pris deux, trois photos de la transaction, on ne sait jamais.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Si c'était à refaire»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Si c'était à refaire» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Si c'était à refaire»

Обсуждение, отзывы о книге «Si c'était à refaire» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x