Marc Levy - Si c'était à refaire

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Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier.
Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang.
Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012... Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage.
À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin.
De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement... à couper le souffle.

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– Tu es malade, Simon !

– Attends la suite, tu changeras peut-être d'avis. Il s'est rendu au commissariat central vers 10 heures. Ce qui était assez gonflé de sa part avec ce qu'il avait dans ses poches ; son aplomb force le respect, ou alors il est totalement inconscient. Je ne sais pas ce qu'il est allé faire là-bas, mais il y est resté une bonne demi-heure. Ensuite, il est entré dans une armurerie. Je l'ai vu discuter avec le vendeur qui lui présentait des couteaux de chasse, pas exactement des couteaux d'ailleurs. Je me tenais en retrait, mais j'ai cru voir des outils d'un drôle de genre. Je ne gesticulerais pas comme ça à ta place, tu vas finir par te faire trancher la gorge d'un coup de rasoir.

Le barbier confirma à Andrew la justesse du conseil de Simon.

– Je ne peux pas te dire s'il a acheté quelque chose, j'ai préféré m'en aller avant qu'il ne me remarque. Il est ressorti un peu après, l'air plus réjoui que jamais. Remarque, il était peut-être passé par les toilettes pour se repoudrer le nez. Ton bonhomme est ensuite allé s'offrir un croissant qu'il a mangé en remontant la Huitième Avenue à pied. Puis il est entré chez un horloger bijoutier, a discuté avec le propriétaire un long moment avant de poursuivre sa balade. Dès qu'il est arrivé au journal, je t'ai appelé, voilà. Je ne veux pas faire preuve d'un optimisme excessif, mais l'étau se resserre tout de même autour d'Olson.

Le barbier demanda à Andrew s'il souhaitait qu'il lui raccourcisse les pattes.

Simon répondit à sa place et demanda qu'on lui enlève un bon centimètre de chaque côté.

– Je devrais peut-être te proposer de m'accompagner à Buenos Aires, dit Andrew en souriant.

– Ne plaisante pas avec ça, j'ai un faible pour les Argentines et je serais capable d'aller faire ma valise sur-le-champ !

– Nous n'en sommes pas là, rectifia Andrew. En attendant, il est peut-être grand temps que j'aille cuisiner Olson.

– Donne-moi encore quelques jours. À ce rythme-là, à la fin de la semaine j'en saurai plus sur lui que sa propre mère.

– Je n'ai pas beaucoup de temps devant moi, Simon.

– Fais comme tu veux, je ne suis que ton humble serviteur. Et réfléchis à Buenos Aires, nous deux là-bas, ça pourrait être épatant.

– Et ton garage ?

– Ma concession automobile ! Je croyais que je ne vendrais rien avant début juillet ?

– Tu ne vendras rien non plus en juillet si tu n'es jamais à ton boulot.

– Tout à l'heure, j'évoquais la mère d'Olson, pas la mienne ! Je te laisse payer, ajouta Simon en se regardant dans le miroir. Ça me va bien les cheveux courts, tu ne trouves pas ?

– On va déjeuner ? demanda Andrew.

– Passons d'abord voir cet armurier. Tu voulais cuisiner quelqu'un, tu vas pouvoir sortir ta belle carte de presse pour savoir ce qu'Olson allait faire là-bas.

– Par moments, je me demande quel âge tu as...

– Tu paries que l'armurier tombe dans le panneau ?

– On parie quoi ?

– Le déjeuner dont tu parlais.

Andrew entra le premier dans l'armurerie, Simon le suivit et se plaça à quelques mètres derrière lui. Tandis qu'Andrew parlait, l'armurier l'observait du coin de l'œil, non sans manifester une certaine inquiétude.

– En fin de matinée, dit Andrew, un journaliste du New York Times est venu vous rendre visite, pourriez-vous nous dire ce qu'il vous a acheté ?

– Et en quoi cela vous concerne ? demanda le commerçant.

Au moment où Andrew fouillait ses poches à la recherche de sa carte professionnelle, Simon s'approcha du comptoir, l'air menaçant.

– Cela nous concerne parce que ce type est un escroc qui utilise une fausse carte de presse, on est sur ses traces. Vous comprenez la nécessité de l'empêcher de faire une connerie, surtout avec une arme qui proviendrait de chez vous, n'est-ce pas ?

L'armurier jaugea Simon, hésita un court instant et soupira.

– Il s'intéressait à des instruments très particuliers que seuls les vrais chasseurs recherchent et, à New York, ils ne sont pas nombreux.

– Quel genre d'instruments ? demanda Andrew.

– Des couteaux à dépecer, des poinçons, des crochets, des élévateurs.

– Des élévateurs ? interrogea Andrew.

– Je vais vous montrer, répondit l'armurier en se rendant vers son arrière-boutique.

Il revint tenant à la main un manche en bois prolongé par une longue aiguille plate.

– À l'origine, c'était un instrument chirurgical, dont les trappeurs ont détourné l'usage. Ils s'en servaient pour décoller les peaux en prélevant le moins de chair possible. Votre homme voulait savoir si les acheteurs de ce genre de produit étaient répertoriés, comme ceux qui achètent une arme à feu ou un couteau de combat. Je lui ai dit la vérité, il ne faut pas de permis pour un élévateur, on trouve des choses bien plus dangereuses chez le premier quincaillier venu. Il m'a demandé si j'en avais vendu récemment, ce n'était pas le cas, mais je lui ai promis de poser la question à mon employé, c'est son jour de repos.

– Et lui, il vous en a acheté ?

– Un dans toutes les tailles, soit six en tout. Maintenant, si vous le permettez, je vais retourner à mon travail, j'ai de la comptabilité à faire.

Andrew remercia l'armurier, Simon se contenta de le saluer d'un petit mouvement de tête.

– Qui a perdu son pari ? demanda Simon en descendant la rue.

– Cet armurier t'a pris pour un déséquilibré mental et je ne lui jette pas la pierre. Il a répondu à nos questions pour se débarrasser de nous le plus vite possible.

– Tu es d'une mauvaise foi !

– D'accord, je t'invite.

17.

Le jour suivant, Andrew trouva un nouveau message de Marisa en arrivant au bureau. Il la rappela sans attendre.

– J'ai peut-être une solution, annonça-t-elle. Mon petit ami est d'accord pour suivre la piste d'Ortega. Il est au chômage, gagner un peu d'argent ne lui ferait pas de mal.

– Combien ? demanda Andrew.

– Cinq cents dollars pour la semaine, plus les frais bien sûr.

– C'est une somme, soupira Andrew, je ne suis pas certain que la direction du journal accepte.

– Cinq journées à dix heures par jour, cela fait à peine dix dollars de l'heure, c'est tout juste ce que vous payez une femme de ménage pour nettoyer vos banques à New York. Ce n'est pas parce que nous ne sommes pas américains qu'il faut nous traiter avec moins d'égards.

– Je n'ai jamais pensé cela, Marisa. La presse se porte mal, les budgets sont serrés et cette enquête a déjà coûté beaucoup trop cher aux yeux de mes employeurs.

– Antonio pourrait partir dès demain, s'il se rend à Córdoba en voiture, cela économisera le prix du billet d'avion. Quant au logement, il se débrouillera, il a de la famille au bord du lac San Roque, c'est dans la région. Vous n'aurez à payer que son salaire, l'essence et la nourriture. À vous de voir. Maintenant, s'il trouve un travail ce ne sera plus possible...

Andrew réfléchit au petit chantage que lui faisait Marisa, il sourit et décida de lui donner son feu vert. Il nota sur une feuille les coordonnées qu'elle lui communiqua et promit de faire un virement le jour même.

– Dès que je reçois l'argent, Antonio prendra la route. Nous vous appellerons chaque soir pour vous tenir au courant.

– Vous l'accompagnez ?

– En voiture, ça ne coûtera pas plus cher, répondit Marisa, et, à deux, nous attirerons moins l'attention, nous aurons l'air d'un couple en vacances, c'est très beau le lac San Roque.

– Je croyais que votre employeur refuserait de vous accorder quelques jours de congé ?

– Vous ne savez pas ce dont mon sourire est capable, monsieur Stilman.

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