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Boris Vian: L'Automne à Pékin

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Boris Vian L'Automne à Pékin

L'Automne à Pékin: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce matin-là, Amadis Dudu rata l'autobus. Or, non seulement ce contre-temps ne compromit en rien sa journée, mais il l'engagea au contraire dans une série d'aventures bien extraordinaires, où se trouvaient mêlées toutes sortes de personnes au milieu desquelles il n'allait du reste pas tarder, lui Dudu, à se perdre ; mais cela n'était pas gênant du tout, au contraire. Inutile d'ajouter que rien dans cette histoire ne concerne l'automne, ni Pékin. Le livre de Boris Vian est très drôle et tout à fait déchirant. À l'image de son auteur, lequel ne trouva le succès qu'après sa mort.

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— Reprenez votre travail, dit Amadis à Carlo.

— Je suis fatigué, dit Carlo.

— Vous n’êtes pas payé pour flemmarder.

— Je ne flemmarde pas, Monsieur. Je reprends le souffle.

— Si vous n’avez pas assez de souffle pour faire ce travail, il ne fallait pas l’accepter.

— Je n’ai pas demandé à le faire, Monsieur. Je suis forcé de le faire.

— Personne ne vous forçait, dit Amadis. Vous avez signé un contrat.

— Je suis fatigué, dit Carlo.

— Je vous dis de reprendre votre travail.

Marin s’arrêta à son tour.

— On ne peut pas travailler comme des brutes sans jamais respirer, dit-il.

— Si, dit Amadis. Les contremaîtres sont là pour faire respecter cette règle irréfragable.

— Cette quoi ? dit Marin.

— Cette règle irréfragable.

— Vous nous faites suer, dit Marin.

— Je vous prie d’être polis, dit Amadis.

— Pour une fois que ce salaud d’Arland nous fout la paix, dit Marin, foutez-nous la aussi.

— Je compte bien rappeler Arland à l’ordre, dit Amadis.

— Nous faisons notre boulot, dit Marin. Ça nous regarde, la manière que nous le faisons.

— Pour la dernière fois, dit Amadis, je vous donne l’ordre de reprendre votre travail.

Carlo lâcha le manche de sa pelle qu’il garda entre ses avant-bras et cracha dans ses mains sèches. Marin laissa tomber sa pelle.

— On va vous casser la gueule, dit-il.

— Ne fais pas ça, Marin… murmura Carlo.

— Si vous me touchez, dit Amadis, je proteste. Marin fit deux pas vers lui et le regarda, et avança encore jusqu’à le toucher.

— Je vais vous casser la gueule, dit-il. On n’a jamais dû le faire. Vous puez le parfum. Vous êtes une sale tante et un emmerdeur.

— Laisse-le, Marin, dit Carlo. C’est le patron.

— Il n’y a pas de patron dans le désert.

— Ce n’est plus le désert, remarqua ironiquement Amadis. Vous avez déjà vu des chemins de fer dans le désert ?

Marin réfléchit.

— Viens travailler, Marin, dit Carlo.

— Il me casse, avec ses phrases, dit Marin. Si je commence à écouter ce qu’il dit, il va m’entourlouper. Je sais que je ne dois pas lui casser la gueule, mais je crois que je vais le faire quand même, sinon il va m’entourlouper.

— Après tout, dit Carlo, si tu le fais, je peux t’aider.

Amadis se raidit.

— Je vous interdis de me toucher, dit-il.

— Si on vous laisse parler, dit Carlo, c’est sûr qu’on sera refaits. Vous voyez la chose.

— Vous êtes des imbéciles et des brutes, dit Amadis. Reprenez vos pelles, sinon vous ne serez pas payés.

— On s’en fout, dit Marin. Vous avez du fric là-haut et on n’a pas encore été payés. On prendra ce qu’on nous doit.

— Vous êtes des voleurs, dit Amadis.

Le poing de Carlo décrivit une brève trajectoire, rigide et fulgurante, et la joue d’Amadis craqua. Il laissa échapper un gémissement.

— Retirez ça, dit Marin. Retirez ça ou vous êtes un homme mort.

— Des voleurs, dit Amadis. Pas des travailleurs, des voleurs.

Marin s’apprêtait à frapper.

— Laisse, dit Carlo. Pas à deux. Laisse-moi.

— Tu es trop excité, dit Marin. Tu vas le tuer.

— Oui, dit Carlo.

— Je suis furieux aussi, dit Marin, mais si c’est ça, c’est lui qui gagne.

— S’il avait peur, dit Carlo, ça serait tellement plus facile.

— Des voleurs, répéta Amadis.

Les bras de Carlo retombèrent.

— Vous êtes une sale tante, dit-il. Dites ce que vous voudrez. Qu’est-ce que vous voulez que ça nous fasse, des histoires de tante ? Vous avez les foies.

— Non, dit Amadis.

— Attendez un peu, dit Marin. Je vais dire à ma femme de s’occuper de vous.

— Assez, dit Amadis. Reprenez votre travail.

— Quel salaud ! dit Carlo.

— Des voleurs et des imbéciles, dit Amadis.

Le pied de Marin l’atteignit au bas-ventre. Il poussa un cri étouffé et tomba sur le sol, replié sur lui-même. Sa figure était blanche et il haletait comme un chien qui a couru.

— Tu as eu tort, dit Carlo. J’étais calmé.

— Oh, ça va, dit Marin. J’ai pas tapé fort. Il va pouvoir marcher dans cinq minutes. Il avait envie de ça.

— Je crois, dit Carlo. Tu as raison. Ils ramassèrent leurs outils.

— On va être virés, dit Carlo.

— Tant pis, murmura son camarade. On se reposera. Il y a plein d’escargots dans ce désert. C’est les gosses qui disent ça.

— Oui, dit Carlo. On va en faire un drôle de plat.

— Quand le chemin de fer sera fini.

— Quand il sera fini.

Ils entendirent un grondement lointain.

— Tais-toi, dit Marin. Qu’est-ce que c’est ?

— Oh ! dit Carlo. C’est sûrement les camions qui reviennent.

— Il va falloir mettre le ballast, dit Marin.

— Sous toute la voie… dit Carlo.

Marin se courba sur sa pelle. Le bruit des camions grandissait, passa par un maximum, puis ils perçurent la clameur aigre des freins et le silence se fit.

II

L’abbé Petitjean saisit le bras de l’archéologue et lui montra du doigt la cabane de l’ermite.

— Nous y sommes, dit-il.

— Bon. Attendons les gosses… dit l’archéologue.

— Oh, dit l’abbé. Ils sont sûrement capables de se passer de nous.

Athanagore sourit.

— Je l’espère bien pour Angel.

— Le veinard ! dit Petitjean. J’aurais bien usé quelques dispenses pour cette fille.

— Allons, allons… dit l’archéologue.

— Sous ma douillette, précisa Petitjean, bat un cœur viril.

— Libre à vous de l’aimer avec votre cœur… dit l’archéologue.

— Heu… Bien sûr… approuva Petitjean.

Ils étaient arrêtés, et regardaient derrière eux, si on peut dire. Derrière les eux de cinq secondes plus tôt.

— Les voilà ! dit Athanagore. Où est Cuivre ?

— Ce n’est pas Angel, dit l’abbé. C’est son copain.

— Vous avez de bons yeux.

— Non, dit Petitjean. Je pense qu’Angel n’est tout de même pas assez noix pour faire ça aussi vite avec une fille pareille.

— C’est bien l’autre, constata Athanagore. Vous le connaissez ?

— Peu. Il est toujours en train de dormir, de travailler ou de prendre de l’exercice avec la secrétaire du pédé.

— Il court… dit l’archéologue.

Anne s’approchait rapidement.

— C’est un beau gars, dit Petitjean.

— On ne le voit jamais… Qu’est-ce qui le prend ?

— Les choses prennent une tournure particulière en ce moment.

— Vous avez raison, dit l’archéologue. Pauvre Pr Mangemanche.

Ils se turent.

— Bonjour ! dit Anne. Je suis Anne.

— Bonjour, dit Athanagore.

— Comment allez-vous ? demanda Petitjean avec intérêt.

— Mieux, dit Anne. Je vais la balancer.

— Votre coquine ?

— Ma coquine. Elle m’embête.

— Alors vous en cherchez une autre ?

— Tout juste, monsieur l’abbé, dit Anne.

— Oh ! Je vous en prie ! protesta l’abbé. Pas de ces vocables prétentiards. Et d’abord…

Il s’éloigna de quelques pas et se mit à tourner autour des autres en tapant vigoureusement ses pieds sur le sol.

— Trois petits bonhommes s’en allaient au bois ! chanta-t-il.

— Quand ils revenaient ils disaient tout bas… reprit l’archéologue.

— Atchoum ! Atchoum ! Atchoum !.. dit Anne en se mettant au pas.

Petitjean s’arrêta et se gratta le nez.

— Il sait les formules aussi ! dit-il à l’archéologue.

— Oui… constata ce dernier.

— Alors, on l’emmène ? dit Petitjean.

— Bien sûr, dit Anne. Je veux voir la négresse.

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