Fedor Dostoïevski - Crime Et Châtiment

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Raskolnikov, étudiant à Saint-Pétersbourg, a interrompu ses études. Rêveur solitaire, refermé sur lui-même, sombre, triste, altier et fier, mais également généreux et bon, il se considère comme un homme hors du commun. Il est persuadé que, sur Terre, certains êtres sont nuisibles ou parasites. Il a une théorie. On peut sacrifier un pou si, par ce sacrifice, on fait le bien par ailleurs. Ce pou, il l'a trouvé en la personne d'une femme ignoble, prêteuse sur gages. Après avoir imaginé ce meurtre des centaines de fois, le regard brûlant, les joues creuses, il finit par commettre ce crime, mais rien ne se passe comme prévu… et sa vie bascule.
Un des plus grands romans de Dostoïevski et de la littérature russe, qu'il faut absolument avoir lu…

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– Écrivez donc, me dit le greffier.

– Que faut-il écrire?

– Je vais vous dicter.

Il me sembla qu’après ma confession il prenait pour s’adresser à moi un ton plus indifférent et plus dédaigneux.

– Mais vous ne pouvez pas écrire, vous allez laisser tomber la plume, fit le greffier en me regardant avec curiosité. Seriez-vous malade pour de bon?

– Oui… la tête me tourne, répondis-je, mais je vous écoute.

Il se mit à me dicter le texte d’une obligation ordinaire, comme quoi ne pouvant payer je m’engageais à ne pas quitter la ville et à ne pas vendre ni donner mon avoir.

– Puisque je n’ai rien.

– C’est seulement pour la forme.

– Comment donc? Elle va me faire emprisonner? demandai-je en continuant d’écrire.

– Il se peut qu’elle ne le fasse pas, répondit le fonctionnaire d’un ton impassible en examinant ma signature, vous trouverez un moyen de vous raccommoder, ce n’est pas… vous avez quelques jours devant vous.

Je ne l’écoutais plus! je rejetai la plume, m’accoudai sur la table, serrai ma tête dans mes mains. Je souffrais comme si on m’eût enfoncé un clou dans la tête, je voulus me remettre d’aplomb et restai comme pétrifié sur place. Nikodim Fomitch était en train de raconter quelque chose avec animation, des bribes de phrases parvenaient jusqu’à mes oreilles.

– C’est impossible… On doit les relâcher immédiatement. Premièrement, toute l’histoire ne tient pas debout: jugez-en, pourquoi seraient-ils allés chercher le portier? S’ils avaient fait le coup seraient-ils allés se dénoncer eux-mêmes? Quant à Povalichtchev, celui-là, avant de se rendre chez la vieille, il était resté une demi-heure chez le bijoutier d’en bas et n’est monté chez elle qu’à huit heures moins le quart précises… Maintenant, réfléchissez.

– Mais permettez, puisqu’ils affirment qu’ils ont frappé et que la porte était fermée; or, ils l’ont trouvée ouverte lorsque trois minutes plus tard ils sont revenus avec les portiers.

– C’est bien ça, car il est certain que l’autre était encore là. L’étudiant a placé Povalichtchev au guet devant la porte. Si Povalichtchev ne s’en était pas allé pour hâter le portier, l’assassin aurait été pincé sur place. Car c’est précisément dans cet intervalle que l’homme trouva le temps de descendre l’escalier et de passer près d’eux inaperçu.

– Et personne ne l’a remarqué?

– C’est facile à dire. La maison est grande comme l’arche de Noé, il y habite au moins une centaine de locataires, observa, de sa place, le greffier.

Je me levai en chancelant, ramassai péniblement mon chapeau qui avait roulé par terre et me dirigeai vers la sortie…

Revenu à moi, je m’aperçus que j’étais assis sur une chaise; l’homme au gilet crasseux me soutenait à droite; à gauche, quelqu’un tenait un petit verre jaune empli d’une eau jaune et tiède; Nikodim Fomitch me dévisageait avec assez de sollicitude. Je voulus me lever et chancelai.

– Qu’est-ce qu’il y a? Vous êtes malade? me demanda Nikodim Fomitch, d’un ton brusque où se faisait sentir une certaine pitié.

– Oui,… répondis-je en regardant autour de moi.

– Lorsque monsieur signait son papier il ne pouvait même pas tenir la plume entre ses doigts, observa le greffier en s’installant à sa table et en parcourant ses paperasses.

– Il y a longtemps que vous êtes malade? cria Alexandre Ilitch qui, debout, à sa place, feuilletait des papiers. Il avait dû certainement s’approcher de moi lorsque j’avais perdu connaissance et s’était éloigné en me voyant reprendre mes sens.

– Depuis… hier, balbutiai-je.

– Vous êtes sorti de chez vous hier? continuait Alexandre Ilitch.

– Oui.

– Et où êtes-vous allé? permettez-moi de vous le demander.

– Dans la rue.

– Hum!

– Il se tient à peine sur ses jambes et toi… fit Nikodim Fomitch.

– Ce n’est rien…, répliqua Ilia Petrovitch en soulignant ses paroles. Nikodim Fomitch voulait ajouter quelque chose mais, rencontrant le regard du greffier fixé sur lui, il se tut. Tout cela était bien étrange.

– Ça va, dit Alexandre Petrovitch. Vous pouvez vous retirer.

Je sortis. Dès que j’eus franchi le seuil de la porte j’entendis les fonctionnaires engager brusquement une conversation animée; la voix de Nikodim Fomitch dominait les autres. Un instant plus tard je descendais l’escalier complètement revenu à moi.

Une perquisition, une perquisition, tout à l’heure il va y avoir une perquisition, me disais-je, tout tremblant et glacé d’effroi. Ils ont deviné. Ce scélérat d’adjoint Ilia Petro[vitch] a deviné.

Et si la perquisition a déjà eu lieu pendant que j’étais au commissariat? pensai-je en m’approchant de l’escalier, et si… je les trouve justement… chez moi?

Mais voici ma maison. Voici ma chambre. Rien ne s’y est passé; personne, certainement, n’y est même entré; tout est tel que je l’ai laissé. Nastassia elle-même n’a touché à rien. D’ailleurs, il y a longtemps qu’elle a cessé de ranger mes affaires. Tout est couvert de poussière. Je respirai.

Ni hier, ni aujourd’hui, ils n’ont eu aucun soupçon sur mon compte, m’efforçai-je de raisonner.

Pourtant cet Alexandre Ilitch, qui n’agissait que par bêtise et par mauvaise humeur, a éveillé leurs soupçons, à présent, ils vont certainement me surveiller, me filer… et peut-être même me rendre visite. Il est possible qu’ils viennent maintenant. C’est même très possible, très, très possible. Mais, mon Dieu, mon Dieu, que je me suis humilié. Aussi dois-je me sauver, vite, vite, vite, immédiatement. Seigneur, où vais-je mettre à présent tous ces objets, où? Je m’assis sur le lit, et soudain une sensation singulière s’empara de moi. Dissim[uler] les traces, c’est même cert[ain?]

Car il faut absolument les porter ailleurs, et cela sur-le-champ, sur-le-champ, sans tarder, avant que les autres se soient déjà mis à la besogne. Comment ai-je pu laisser toutes ces affaires s[ans] y prêter att[ention]. Je me rendais compte que je devais concentrer toutes mes pensées pour juger de ma situation, ramasser toutes mes forces pour me sauver. Je courus au coin, introduisis ma main sous la tapisserie et me mis à retirer les bijoux du trou et à les fourrer dans mes poches. Il y avait en tout et pour tout, si je ne me trompe, huit objets. Je me les rappelle sans les avoir examinés. Je m’en suis souvenu machinalement en les comptant. Il y avait, notamment, je crois, deux petites boîtes, j’en suis même certain, qui contenaient je ne sais quoi, sans doute des boucles d’oreilles (je ne les ai pas regardées), puis quatre écrins, et une chaînette, à en juger au toucher, qui était simplement enveloppée dans un bout de journal. Il y avait, semble-t-il, encore un autre paquet, du reste, il se peut que je me trompe; tous ces objets dansaient devant mes yeux. Je répartis le tout dans mes différentes poches pour éviter de les gonfler trop. Quant à la bourse, je la fourrai dans la poche de côté de mon pardessus. Je me souviens de cette bourse comme si je la voyais devant moi; elle était en daim vert, avec un fermoir en acier, ronde et tachée de sang sur un côté. Je ne l’avais pas encore ouverte et ne songeai pas à le faire cette fois-là. Par conséquent, la poche de mon pantalon est aussi maculée, pensai-je. Ensuite je quittai en hâte la pièce dont, selon mon habitude, je laissai la porte ouverte, d’ailleurs, elle ne fermait pas du dehors, la clef manquant depuis longtemps.

Je marchais d’un pas pressé et ferme, et bien que je me sentisse effrayé à la pensée d’une poursuite, et tout brisé, je conservais ma présence d’esprit. Mon intelligence s’affaiblissait, mes forces m’abandonnaient, je m’en rendais parfai[tement] comp[te]. Par conséquent, il fallait tout accomplir tant que je n’avais pas perdu mon [Jugement?]. Je craignais que dans une demi-heure, voire dans un quart d’heure, on ne donnât ordre de me surveiller; je devais arriver à temps. Il était nécessaire de faire disparaître toutes les pièces à conviction. À présent je ne chancelais plus et ne butais plus comme tout à l’heure. Je dois dire que beaucoup plus tôt, dans la matinée, et même au cours de la nuit, j’avais déjà pris la résolution de jeter tous ces objets n’importe où, dans le canal ou dans la Néva, ou bien de les abandonner dans quelque escalier et, décidai-je, de mettre ainsi fin à tout.

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