Fedor Dostoïevski - Crime Et Châtiment

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Raskolnikov, étudiant à Saint-Pétersbourg, a interrompu ses études. Rêveur solitaire, refermé sur lui-même, sombre, triste, altier et fier, mais également généreux et bon, il se considère comme un homme hors du commun. Il est persuadé que, sur Terre, certains êtres sont nuisibles ou parasites. Il a une théorie. On peut sacrifier un pou si, par ce sacrifice, on fait le bien par ailleurs. Ce pou, il l'a trouvé en la personne d'une femme ignoble, prêteuse sur gages. Après avoir imaginé ce meurtre des centaines de fois, le regard brûlant, les joues creuses, il finit par commettre ce crime, mais rien ne se passe comme prévu… et sa vie bascule.
Un des plus grands romans de Dostoïevski et de la littérature russe, qu'il faut absolument avoir lu…

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– Ouvre donc! tu n’es pas mort? Il ne fait que roupiller, cria Nastassia. Il ne fait que roupiller comme un chien toute la journée. On voit qu’il n’a rien à faire.

– Peut-être n’est-il pas chez lui, observa le portier (dit une autre voix. Comment? Le portier? Qu’est-ce donc? Je bondis).

– Mais alors, qui aurait fermé la porte au crochet? Voilà qu’il commence à s’enfermer! Il a peur qu’on le vole! Ouvre donc, vieux, réveille-toi!

Mon Dieu, il n’est encore jamais arrivé que Nastassia vînt me réveiller, et pourquoi ce portier?

Je me soulevai à moitié, me penchai et soulevai le crochet. Ma chambre était large de trois pas, je pouvais ouvrir la porte sans quitter le lit. C’est cela: j’aperçus devant moi Nastassia et le portier. La servante me considéra d’un air étrange. Je regardai le portier avec une expression provocante et désespérée, bien que je fusse hébété par le sommeil et par le délire.

Il me tendit, sans mot dire, un papier gris, plié en deux et cacheté de cire.

– On vous mande au commissariat de police, dit le portier.

– Au commissariat de police?

– On vous y mande, répéta-t-il.

– Pourquoi faire?

– Est-ce que je sais? Vas-y puisqu’on le demande. Il me dévisagea d’un air singulier, inspecta les lieux du regard et fit demi-tour pour s’en aller.

– Tu m’as tout l’air d’être malade, fit tout à coup Nastassia qui ne me quittait pas des yeux. Le portier se retourna pour un instant.

– Regardez, il a la fièvre.

Je ne répondis rien et serrai la lettre dans mes mains sans la décacheter.

– Regardez, répéta Nastassia. Faut pas te lever, ajouta-t-elle, en voyant que je posais les pieds par terre. Puisque tu es malade, reste ici… Qu’est-ce que tu as dans les mains?

Je regardai: je tenais dans les mains la frange coupée, la chaussette d’hier et les bouts d’étoffe. J’avais dormi ainsi, en y songeant, plus tard, je me suis rappelé qu’en me réveillant à demi dans des transports fiévreux je serrais fortement ces chiffons dans ma main et me rendormais.

– Voyez-moi ces guenilles, il dort avec comme si c’était un trésor. Et Nastassia partit [d’un éclat] de rire: elle était rieuse.

Je fourrai bien vite les loques sous ma capote et regardai attentivement Nastassia). Quoique je ne fusse pas en état de réfléchir, je sentais vaguement qu’on ne parle pas ainsi avec un homme lorsqu’on vient pour l’arrêter. Pourtant, la police!

– Prends au moins du thé, en veux-tu? Je t’en apporterai.

– Non, j’y vais moi-même, j’y vais, répondis-je.

– Tu ne pourras sans doute pas descendre l’escalier.

– Si, j’y vais.

– Comme tu veux.

Elle se retourna et s’en alla.

Je saisis ma chaussette et me mis à l’examiner; La tache y était toujours, mais la boue et le frottement l’avaient rendue invisible. Nastassia ne l’aurait pas distinguée quand même elle l’aurait regardée de près. Je décachetai machinalement la lettre qu’on venait de m’apporter; l’ayant dépliée, je la lus. Je la lus longuement et je finis par comprendre. C’était une convocation ordinaire du commissariat de police; on m’invitait à me rendre au bureau du commissaire aujourd’hui à neuf heures et demie.

Les bras m’en tombèrent… Cinq minutes s’écoulèrent ainsi. C’est peut-être une ruse, ils veulent m’attirer chez eux par une ruse, quelle autre affaire puis-je avoir avec eux? Mais alors pourquoi cette convocation? J’y vais, j’y vais, j’y vais moi-même, mon Dieu. Je me jetai à genoux pour prier, mais je me relevai aussitôt et commençai à m’habiller. Il faut mettre la chaussette, pensai-je, elle va se frotter, se salir encore davantage, et les taches disparaîtront. Mais à peine l’avais-je mise que je la retirai. Pourtant, à la pensée que je n’en avais pas d’autre, je l’enfilai de nouveau. D’ailleurs l’effroi que me causait ma visite imminente au commissariat absorbait tout autre sentiment. Ils veulent m’avoir par ruse. De plus, la tête me tournait douloureusement de fièvre.

Je me sentais très mal lorsque je pris mon chapeau et sortis en chancelant dans l’escalier.

Je me rappelai que j’avais laissé les objets dans le trou de la tapisserie, je m’arrêtai, mais un tel désespoir s’empara de moi que je résolus de n’y pas songer et continuai mon chemin. Advienne que pourra!

Pourvu que je sache bien vite à quoi m’en tenir! pensais-je à part moi. C’est qu’ils m’ont aperçu hier lorsque, la chose accomplie, je passais devant le commissariat, c’est une ruse, me dis-je en sortant dans la rue.

Une chaleur terrible, accablante; la bousculade; des échafaudages; des tas de plâtre, de sable, de poussière; de mauvaises odeurs s’échappant de l’intérieur des boutiques; les cris des marchands ambulants; des ivrognes que je rencontrais à tout moment bien qu’on ne fût pas un jour de fête et que l’heure fût matinale. Le soleil m’éclaira et resplendit tout autour avec une telle force que mes yeux eurent de la peine à le supporter; les objets se mirent à tournoyer devant moi: sensation habituelle d’un homme qui a la fièvre et qui sort dans la rue, à l’air frais. Il me semblait que ma tête allait éclater comme une bombe. Je marchais en chancelant et, sans doute, en bousculant les passants; j’étais pressé.

S’ils m’interrogent, je dirai tout: oui, pensais-je, non, je dirai: non! non! non! non!. Ce mot bourdonnait dans ma cervelle lorsque j’approchai du commissariat, je frissonnais, le corps tendu par l’attente.

Le bureau de police était à quelque quatre cents pas de chez moi. Je savais où il se trouvait mais je n’y étais jamais allé. Entré, sous la porte cochère, j’aperçus un paysan qui, un livret entre les mains, descendait un escalier, venant de je ne sais où, d’en [haut]. Donc le bureau se trouvait dans cet escalier. Je commençai à monter à mon tour; je parlerai selon les circonstances. Je tomberai à genoux et raconterai tout.

Le bureau de police avait été transféré depuis peu dans cette maison. L’escalier était étroit, sale, ruisselant d’ordures. Les cuisines de tous les logements, aux quatre étages de la maison, donnent sur cet escalier, elles restent ouvertes presque toute la journée. Des portiers, leur livret sous le bras, des gens de toute condition: hommes et femmes, des visiteurs montaient et descendaient les marches étroites. Au quatrième étage, la porte à gauche, qui menait au bureau, était grande ouverte, j’entrai et m’arrêtai dans l’antichambre. Il y avait quelques paysans qui attendaient. Il faisait très lourd, même dans l’escalier, de plus le bureau exhalait une odeur de peinture fraîche. Après un moment je décidai de passer dans la pièce voisine. Elle était minuscule, comme toutes les autres. Des scribes, à peine mieux vêtus que je ne l’étais, y étaient assis qui écrivaient. Je m’adressai à l’un d’eux. Qu’est-ce que tu veux?

Je lui montrai la convocation du commissaire.

– Vous êtes étudiant? demanda-t-il après avoir parcouru le papier.

– Oui, étudiant.

Il m’examina avec curiosité.

– Allez voir le greffier, et il pointa le doigt dans la direction de la pièce du fond.

J’y entrai. Le local était exigu et bondé de monde. Les gens qui s’y trouvaient étaient beaucoup mieux mis que ceux qui remplissaient les autres pièces. Je remarquai même dans l’assistance deux dames. L’une d’elles, pauvrement vêtue d’une robe de deuil, était assise à la table du greffier et écrivait ce que lui dictait ce dernier. L’autre dame, très corpulente, au visage rubicond, men[ues]… tach[es]… et, habillée de façon qu’on pourrait appeler luxueuse, se tenait à l’écart, dans une attitude d’attente. Il y avait encore dans le bureau deux visiteurs en manteaux usés, un marchand tout imprégné d’une odeur de cabaret, vêtu d’une sibirka et d’un gilet extrêmement crasseux en satin noir, un étranger et d’autres personnes dont je ne me souviens pas. Des gens se faufilaient à travers les quatre pièces, les uns s’en allaient, les autres arrivaient. Je tendis mon papier au greffier, qui me jeta un rapide coup d’œil, dit: «Attendez un moment» et il continua à s’occuper de la visiteuse. Il me vint à l’idée. Sans doute, ce n’est pas ça. Petit à petit je revenais à moi. Je restai longtemps debout à attendre. Certaines choses m’étonnaient et m’intéressaient dans leurs plus petits détails, certaines autres passaient inaperçues pour moi. Le greffier attirait particulièrement mon attention. Je voulais me rendre compte quel homme c’était, devin[er] quelque chose d’après son visage. C’était un jeune garçon d’environ vingt-deux ans, d’un extérieur assez heureux, vêtu selon la mode et même avec recherche; une raie sur la nuque partageait ses cheveux bien peignés et pommadés; ses doigts bien blancs étincelaient de nombreuses bagues; il portait une montre à chaîne d’or, et un lorgnon en or également. Il dit à l’étranger quelques mots en français. Non, il va certainement me parler d’autre chose, me dis-je, en le dévisageant de toutes mes forces, pour comprendre ce qu’il était et ce qu’il pouvait bien penser sur mon compte.

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