Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II
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Ils retournèrent tous au salon où une nouvelle surprise les attendait.
Non seulement Aglaé n’avait pas éclaté de rire, comme elle le craignait, en abordant le prince, mais encore c’était presque avec un accent de timidité qu’elle lui avait adressé la parole:
– Pardonnez à une jeune fille sotte et écervelée, à une enfant gâtée (elle lui prit la main) et croyez bien que nous avons tous un immense respect pour vous. Si je me suis permis de tourner en ridicule votre belle… votre bonne candeur, il faut me le passer comme une espièglerie d’enfant. Pardonnez-moi d’avoir insisté sur une absurdité qui ne saurait, certes, tirer à conséquence…
Aglaé souligna ces dernières paroles par une intonation particulière.
Le père, la mère et les sœurs entrèrent à point nommé dans le salon pour assister à la scène et entendre cette phrase qui les frappa: «une absurdité, qui ne saurait, certes, tirer à conséquence…». Ils furent plus impressionnés encore par le ton sérieux sur lequel Aglaé l’avait prononcée. Ils s’interrogèrent des yeux; mais le prince n’avait pas l’air d’avoir compris et était radieux.
– Pourquoi parlez-vous ainsi? murmura-t-il; pourquoi est-ce vous qui… me demandez… pardon…?
Il voulait même ajouter qu’il n’était pas digne qu’on lui demandât pardon. Qui sait? peut-être avait-il saisi le sens de la phrase sur l’«absurdité qui ne saurait tirer à conséquence»; mais sa tournure d’esprit était si singulière que peut-être ces paroles mêmes l’avaient comblé de joie. Sans aucun doute il était déjà au comble de la félicité à la seule pensée qu’il pourrait revenir voir Aglaé, qu’il lui serait permis de parler, avec elle, de rester à ses côtés, de se promener en sa compagnie. Peut-être cette perspective lui eût-elle suffi pour toute sa vie! (Elisabeth Prokofievna semblait aussi redouter d’instinct cette humeur accommodante qu’elle devinait en lui; elle éprouvait ainsi bien des appréhensions intimes qu’elle n’eût pas été capable d’exprimer.)
Il serait malaisé de dépeindre le degré d’entrain et de brio dont le prince fit preuve ce soir-là. Il était si gai que sa gaieté se communiquait à ceux qui le voyaient; c’est ce que dirent par la suite les sœurs d’Aglaé. Il se montra loquace, ce qui ne lui était pas arrivé depuis six mois, depuis cette matinée où il avait fait la connaissance des Epantchine. Du jour où il était rentré à Pétersbourg, il s’était visiblement et de propos délibéré renfermé dans le mutisme. Peu de temps avant cette soirée, il avait dit devant tout le monde au prince Stch… qu’il se croyait tenu de garder le silence, parce qu’il n’avait pas le droit de ravaler la pensée par sa manière de l’exprimer. Il fut presque le seul à parler de toute la soirée. Il était très en verve et répondait aux questions avec clarté, bonne humeur et prolixité. Rien d’ailleurs dans sa conversation ne laissait percer, ses sentiments amoureux; il n’émit d’abord que des pensées graves, parfois même abstruses. Il exposa aussi quelques-unes de ses vues et observations personnelles; tout cela eût tourné au ridicule s’il ne s’était exprimé en termes «aussi choisis», comme en convinrent plus tard les assistants.
Certes, le général aimait les sujets de conversation sérieux; néanmoins Elisabeth Prokofievna et lui trouvèrent, à part eux, ceux du prince beaucoup trop savants, à tel point que leur physionomie prit vers la fin de la soirée une expression maussade.
Mais le prince s’anima tellement qu’il finit par raconter, quelques anecdotes fort divertissantes dont il fut le premier, à rire, si bien que ses auditeurs en firent autant, moins à cause des anecdotes elles-mêmes que par l’effet de sa contagieuse gaieté.
Quant à Aglaé, elle desserra à peine les dents de toute la soirée; en revanche elle n’arrêta pas de l’écouter et le contempla avec encore plus d’avidité.
– Vois comme elle le regarde; elle ne le quitte pas des yeux; elle boit chacune de ses paroles; elle est comme fascinée! disait Elisabeth Prokofievna à son mari; – et si on lui disait qu’elle l’aime, elle mettrait tout sens dessus dessous.
– Que faire? C’est la destinée! répondit le général en haussant les épaules. Et longtemps encore il répéta cette sentence qu’il aimait à formuler. Ajoutons qu’en tant qu’homme d’affaires il voyait d’un très mauvais œil bien des aspects de la situation présente, à commencer par son manque de clarté. Mais il était décidé à se taire et à conformer sa manière de penser… à celle d’Elisabeth Prokofievna.
L’allégresse de la famille fut de courte durée. Le lendemain Aglaé eut une nouvelle altercation avec le prince, et il en fut ainsi chacun des jours qui suivirent. Pendant des heures entières elle tournait le prince en dérision et le traitait presque en bouffon. Il est vrai qu’ils passaient parfois une heure ou deux dans le jardin sous la tonnelle; mais on remarqua que le prince lui lisait presque pendant tout ce temps un journal ou un livre.
– Voyez-vous, interrompit-elle, un jour qu’il lisait le journal, – j’ai remarqué que votre instruction laissait énormément à désirer. Vous ne savez rien d’une façon satisfaisante; si on vous demande quelque chose, vous êtes incapable de dire ce qu’a fait tel personnage, la date de tel événement, l’objet de tel traité. Vous faites pitié.
– Je vous ai dit que j’avais peu d’instruction, répondit le prince.
– Alors, que vous reste-t-il? Quelle estime puis-je avoir pour vous après cela? Continuez votre lecture; ou plutôt, non, en voilà assez, cessez de lire.
Ce même soir elle provoqua un nouvel et rapide incident qui parut à tout le monde très énigmatique. Le prince Stch… étant de retour, elle se montra très affable avec lui et le questionna longuement au sujet d’Eugène Pavlovitch. (Le prince Léon Nicolaïévitch n’était pas encore arrivé.) Soudain le prince Stch… se permit une allusion à «un nouveau et prochain changement dans la famille»; il rappela une réflexion qui avait échappé à Elisabeth Prokofievna et dont le sens était qu’il vaudrait peut-être mieux différer encore le mariage d’Adélaïde pour célébrer les deux noces en même temps. À ces mots Aglaé entra dans une colère inimaginable: elle traita tout cela de «suppositions absurdes» et alla même jusqu’à dire, entre autres choses, qu’«elle n’avait pas l’intention de remplacer les maîtresses de qui que ce fût».
Ces paroles frappèrent tout le monde, mais surtout ses parents. Elisabeth Prokofievna insista, au cours d’un conseil secret qu’elle tint avec son mari, pour qu’une explication décisive eût lieu avec le prince au sujet de Nastasie Philippovna.
Ivan Fiodorovitch jura que ce n’était là qu’une «sortie» provoquée chez Aglaé par un sentiment de «pudeur»; cette sortie ne se serait pas produite si le prince Stch… n’avait pas parlé de mariage, car Aglaé savait elle-même pertinemment qu’il ne s’agissait que d’une calomnie émanant de gens mal intentionnés et que Nastasie Philippovna allait épouser Rogojine. Il ajouta, que le prince était hors de cause dans cette affaire, la liaison qu’on lui prêtait n’existant pas et n’ayant même jamais existé, pour dire toute la vérité.
Quant au prince, il ne perdait rien de sa belle humeur et continuait à jouir de sa félicité. Assurément il remarquait bien parfois une expression de tristesse et d’impatience dans les yeux d’Aglaé, mais il attribuait cette expression à un tout autre motif et ce nuage se dérobait de lui-même à sa vue. Une fois convaincu, rien ne pouvait plus ébranler sa conviction. Peut-être sa quiétude était-elle excessive; c’était du moins l’impression d’Hippolyte, qui l’avait un jour rencontré par hasard dans le parc.
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