Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II
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Ces nouvelles bouleversèrent Elisabeth Prokofievna. Il n’y avait guère de quoi, semblait-il. Mais tel était son état d’esprit qu’il lui faisait voir les choses autrement. Son inquiétude était excitée au plus haut point et ce qui l’avivait surtout, c’était ce hérisson. Que signifiait-il? N’était-ce pas un signe conventionnel? un sous-entendu? Mais que voulait-il dire? Était-ce une sorte de télégramme? Le pauvre Ivan Fiodorovitch, qui avait assisté à l’interrogatoire de ses filles, acheva de la mettre hors d’elle par sa réponse. Pour lui, il n’y avait là-dessous aucun message conventionnel. «Le plus simple, dit-il, est de penser qu’un hérisson est un hérisson, et rien de plus. Ce peut être aussi un symbole d’amitié, d’oubli des offenses et de réconciliation, bref une facétie en tout cas innocente et vénielle.»
Remarquons entre parenthèses que le général était dans le vrai. Rentré chez lui après avoir été bafoué et chassé par Aglaé, le prince s’abandonnait depuis une demi-heure au plus sombre désespoir lorsqu’il vit soudain apparaître Kolia avec le hérisson. Aussitôt le ciel s’éclaircit devant ses yeux; on eût dit qu’il revenait à la vie. Il interrogea Kolia, restant suspendu à ses lèvres, lui posant dix fois la même question, riant comme un enfant et serrant à tout propos les mains des deux collégiens, qui riaient eux aussi et le regardaient tout joyeux. Un fait était acquis: Aglaé pardonnait et il lui était loisible de retourner chez elle le soir même; c’était pour lui plus que l’essentiel, c’était tout.
– Que nous sommes encore enfants, Kolia! Et… et… que c’est bon d’être enfant! finit-il par s’écrier dans son allégresse.
– Elle est simplement amoureuse de vous, prince, voilà tout, répondit Kolia sur un ton d’autorité et d’importance.
Le prince rougit, mais cette fois ne souffla mot. Kolia se mit à rire et à battre des mains; au bout d’un instant le prince partagea sa gaîté et, depuis ce moment jusqu’au soir, il consulta sa montre toutes les cinq minutes pour voir combien de temps s’était écoulé et combien il lui en restait à attendre.
L’état d’âme du moment avait pris le dessus chez Elisabeth Prokofievna; elle ne se contenait plus et était sur le point d’avoir une crise de nerfs. En dépit des objections de son mari et de ses filles elle envoya sur-le-champ chercher Aglaé pour lui poser une dernière question et en recevoir une réponse claire et décisive. «Il faut en finir une fois pour toutes, liquider cette affaire et ne plus avoir à en parler! Sinon – ajouta-t-elle – je ne vivrai pas jusqu’à ce soir!» C’est alors seulement que l’on comprit à quel imbroglio les choses en étaient arrivées. Il fut impossible de tirer d’Aglaé un seul mot: elle simula un profond étonnement, un accès d’indignation, puis rit aux éclats et se moqua du prince comme de tous ceux qui l’interrogeaient. Elisabeth Prokofievna alla se mettre au lit et ne reparut qu’à l’heure du thé, au moment où l’on supposait que le prince viendrait. Elle palpitait d’émotion en attendant l’arrivée de celui-ci, et lorsqu’il se présenta, peu s’en fallut qu’elle n’eût une attaque de nerfs.
Quant au prince, il fit son entrée avec un air craintif, comme quelqu’un qui s’avance à tâtons; il avait un sourire étrange en regardant toutes les personnes présentes et semblait leur demander pourquoi Aglaé n’était pas dans la chambre. Il avait été consterné en remarquant dès son arrivée l’absence de la jeune fille. On était ce soir-là en famille; il n’y avait aucun étranger. Le prince Stch… était retenu à Pétersbourg par les affaires consécutives au décès de l’oncle Eugène Pavlovitch. Elisabeth Prokofievna déplora son absence. «Il aurait certainement trouvé quelque chose à dire s’il avait été là!» Ivan Fiodorovitch avait une mine profondément soucieuse. Les sœurs d’Aglaé étaient graves et gardaient le silence comme si elles s’étaient donné le mot. Elisabeth Prokofievna ne savait par quel bout engager la conversation. Brusquement elle déchargea son indignation à propos des chemins de fer et regarda le prince avec une expression de défi.
Hélas! Aglaé ne venait toujours pas et le prince se sentait perdu. Déconcerté et balbutiant, il tenta d’exprimer l’idée qu’il y aurait le plus grand intérêt à améliorer le réseau ferré, mais, Adélaïde s’étant soudain mise à rire, il se vit de nouveau enlever ses moyens. À cet instant Aglaé entra d’un air calme et grave. Elle rendit cérémonieusement au prince son salut et vint s’asseoir avec une solennelle lenteur à la place la plus en vue de la table ronde. Elle fixa sur le prince un regard interrogateur. Tout le monde comprit que le moment était venu de dissiper les malentendus.
– Avez-vous reçu mon hérisson? demanda-t-elle d’un ton assuré et presque acerbe.
– Oui, répondit le prince en rougissant et en se sentant défaillir.
– Expliquez-nous immédiatement ce que vous en pensez. C’est indispensable pour la tranquillité de maman et de toute notre famille.
– Voyons, Aglaé!… fit brusquement le général avec inquiétude.
– Cela passe toute mesure! renchérit aussitôt Elisabeth Prokofievna dans un mouvement d’effroi.
– Il ne s’agit pas de mesure ici, maman, répliqua la jeune fille avec raideur. – J’ai envoyé aujourd’hui un hérisson au prince et je désire savoir sa façon de penser. Je vous écoute, prince.
– Qu’entendez-vous par ma façon de penser, Aglaé Ivanovna?
– Mais… au sujet du hérisson.
– Autrement dit… je présume, Aglaé Ivanovna, que vous désirez savoir comment j’ai reçu… le hérisson… ou, plus exactement, comment j’ai compris… cet envoi… d’un hérisson; en ce cas, je suppose… qu’en un mot…
Il perdit le souffle et se tut.
– Eh bien! vous n’avez pas dit grand chose! reprit Aglaé après une pause de cinq secondes. – C’est bien, je consens à laisser de côté le hérisson. Mais je suis bien aise de pouvoir enfin mettre un terme à tous les malentendus qui se sont accumulés. Permettez-moi d’apprendre de votre propre bouche si vous avez ou non l’intention de me demander en mariage?
– Ah! mon Dieu! s’écria Elisabeth Prokofievna.
Le prince tressaillit et eut un mouvement de recul. Ivan Fiodorovitch était pétrifié. Les deux sœurs d’Aglaé froncèrent le sourcil.
– Ne mentez pas, prince, dites la vérité! À cause de vous on me harcèle d’étranges questions. Ces inquisitions ont-elles une base quelconque? Parlez!
– Je ne vous ai pas demandée en mariage, Aglaé Ivanovna, répondit le prince en s’animant brusquement, mais… vous savez bien vous-même à quel point je vous aime et quelle foi j’ai en vous… même en ce moment…
– Je vous ai posé une question: est-ce que vous demandez ma main, oui ou non?
– Je la demande, répondit-il d’une voix éteinte.
Il y eut dans l’assistance une sensation profonde.
– Ce n’est pas ainsi que ces choses-là se traitent, mon cher ami, déclara Ivan Fiodorovitch vivement ému. C’est… c’est presque impossible, si c’est là que tu veux en venir, Glacha [60]… Excusez, prince, excusez, mon cher ami!… Elisabeth Prokofievna! ajouta-t-il en appelant sa femme à la rescousse, il faudrait… approfondir…
– Je m’y refuse, je m’y refuse! s’exclama Elisabeth Prokofievna avec un geste de dénégation.
– Permettez-moi, maman, de placer aussi mon mot; je crois avoir également voix au chapitre dans une affaire de ce genre: il s’agit d’un moment décisif dans mon existence (ce fut l’expression même qu’employa Aglaé). Je veux savoir moi-même à quoi m’en tenir et je suis en outre bien aise de vous avoir tous pour témoins… Laissez-moi donc vous demander, prince, de quelle manière vous comptez assurer mon bonheur si vous «nourrissez de telles intentions»?
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