Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II

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L’Idiot. Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, l'un des livres phare de Dostoïevski, reprend le credo de l'auteur: un homme profondément bon répand, tel le Christ, la lumière autour de lui. Il découvre, à Saint-Pétersbourg, une société cupide et hypocrite et s'il parvient à révéler le bien chez chacun c'est au prix d'une lutte permanente contre le mal.

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– En vérité, je ne sais comment vous répondre, Aglaé Ivanovna… quelle réponse peut-on faire à semblable question? Et puis… est-ce bien nécessaire?

– Vous me paraissez troublé et oppressé; reposez-vous un instant et reprenez des forces; buvez un verre d’eau; d’ailleurs on va tout de suite vous apporter du thé.

– Je vous aime, Aglaé Ivanovna, je vous aime beaucoup; je n’aime que vous et… Ne plaisantez pas, je vous en prie, je vous aime beaucoup.

– Mais cependant l’affaire est d’importance; nous ne sommes pas des enfants et il faut voir la chose sous un jour positif… Donnez-vous la peine de nous expliquer maintenant en quoi consiste votre fortune.

– Allons, allons, Aglaé! qu’est-ce qui te prend? Ce n’est pas ainsi, non vraiment… balbutia Ivan Fiodorovitch d’un air consterné.

– Quelle honte! chuchota Elisabeth Prokofievna assez haut pour être entendue.

– Elle est folle! ajouta Alexandra sur le même ton.

– Ma fortune… c’est-à-dire mon argent? demanda le prince surpris.

– Précisément.

– J’ai… j’ai en ce moment cent trente-cinq mille roubles, murmura le prince en rougissant.

– Pas plus? s’étonna Aglaé avec franchise et sans rougir le moins du monde. – D’ailleurs peu importe; si l’on sait être économe… Avez-vous l’intention de prendre du service?

– Je voulais passer l’examen pour devenir précepteur…

– Excellente idée; c’est un moyen certain d’accroître nos ressources. Pensez-vous devenir gentilhomme de la chambre?

– Gentilhomme de la chambre? Je n’y ai jamais songé, mais…

Cette fois les deux sœurs n’y tinrent plus et s’esclaffèrent. Depuis longtemps déjà Alexandra avait remarqué, à certaines contractions nerveuses du visage d’Aglaé, les indices d’un rire qu’elle s’efforçait de réprimer, mais qui ne tarderait pas à éclater d’une manière irrésistible. Aglaé voulut prendre un air menaçant en face de l’hilarité de ses sœurs, mais elle ne put se retenir une seconde de plus et s’abandonna à un accès presque convulsif de fou rire. À la fin elle se leva d’un bond et sortit de la chambre en courant.

– Je savais bien que tout cela finirait par des éclats de rire, s’écria Adélaïde. Je l’ai prévu depuis le début, depuis l’histoire du hérisson.

– Non, cela, je ne le permettrai pas, je ne le permettrai pas! s’écria Elisabeth Prokofievna dans un subit accès de colère; et elle s’élança sur les pas d’Aglaé.

Ses filles la suivirent à la même allure. Il ne resta dans la chambre que le prince et le chef de la famille.

– Écoute, Léon Nicolaïévitch, te serais-tu figuré une chose pareille? dit le général avec brusquerie, mais sans paraître savoir lui-même au juste ce qu’il voulait dire. – Non, sérieusement, mais là, sérieusement?

– Je vois qu’Aglaé Ivanovna s’est moquée de moi, répondit le prince avec tristesse.

– Attends, mon ami, je vais y aller; toi, reste ici… parce que… Explique-moi, du moins, toi, Léon Nicolaïévitch, comment tout ceci est arrivé et ce que signifie l’affaire, pour ainsi dire, dans son ensemble? Avoue, mon ami, que je suis le père; néanmoins, tout père que je suis, je n’y comprends goutte; alors, toi du moins, explique-moi!

– J’aime Aglaé Ivanovna; elle le sait… et, je crois, depuis longtemps.

Le général haussa les épaules.

– C’est étrange, étrange… Et tu l’aimes beaucoup?

– Je l’aime beaucoup.

– C’est étrange; tout cela me semble étrange. Je veux dire une pareille surprise, un tel coup de foudre… Vois-tu, mon cher ami, ce n’est pas ta fortune qui me préoccupe (encore que je la croyais plus élevée), mais… je pense au bonheur de ma fille… enfin… es-tu capable, pour ainsi dire, de faire ce… bonheur-là? Et puis… de quoi s’agit-il: d’une plaisanterie de sa, part, ou d’une déclaration sincère? De toi, je ne parle pas; mais de sa part à elle?

À ce moment on entendit derrière la porte la voix d’Alexandra Ivanovna: la jeune fille appelait son père.

– Attends-moi, mon ami, attends! Attends et réfléchis, je reviens tout de suite…, fit-il à la hâte, et il courut presque effrayé répondre à l’appel d’Alexandra.

Il trouva sa femme et sa fille qui fondaient en larmes dans les bras l’une de l’autre. C’étaient des larmes de bonheur, d’attendrissement et de réconciliation. Aglaé baisait les mains, les joues, les lèvres de sa mère; les deux femmes s’enlaçaient avec effusion.

– Voilà, Ivan Fiodorovitch, regarde-la maintenant, c’est elle, c’est elle tout entière! dit Elisabeth Prokofievna.

Aglaé détourna de la poitrine de sa mère son visage baigné de pleurs, mais rayonnant de bonheur; elle regarda son papa, partit d’un sonore éclat de rire, puis, s’élançant vers lui, le serra étroitement dans ses bras et l’embrassa à plusieurs reprises. Ensuite elle se jeta de nouveau sur sa mère, enfouit son visage dans sa poitrine afin que personne ne pût le voir, et se remit à pleurer. Elisabeth Prokofievna la recouvrit du bout de son châle.

– Eh bien! quoi? tu nous en fais voir de toutes les couleurs, cruelle petite fille que tu es! dit-elle, mais cette fois avec une expression de joie et comme si elle respirait plus librement.

– Cruelle! oui, cruelle! s’écria soudain Aglaé. Je suis une mauvaise fille, une enfant gâtée! Dites-le à papa. Ah! tiens! il est ici. Vous êtes ici, papa? Vous entendez! fit-elle en riant à travers ses larmes.

– Ma chérie, mon idole! dit le général transporté d’allégresse en embrassant la main de sa fille, qui le laissa faire. – Alors, tu aimes ce… jeune homme?…

– Non, non et non! Je ne puis le souffrir… votre jeune homme; je ne puis le souffrir! s’écria-t-elle tout à coup en redressant la tête. Et si vous osez me dire cela encore une fois, papa… je vous parle sérieusement, vous entendez: je parle sérieusement!

Elle parlait en effet pour de bon; elle était toute rouge et ses yeux fulguraient. Le papa, effrayé, resta court, mais, derrière Aglaé, Elisabeth Prokofievna lui fit un signe; il comprit que ce signe voulait dire: «Ne la questionne pas.»

– S’il en est ainsi, mon ange, ce sera comme il te plaira; fais à ta guise. Mais il est là, tout seul, à attendre; ne faudrait-il pas lui faire délicatement entendre qu’il n’a qu’à s’en aller?

À son tour le général fit, de l’œil, un signe d’intelligence à sa femme.

– Non, non, c’est inutile, et le «délicatement» est de trop. Allez-y vous-mêmes; je viendrai aussitôt après. Je veux demander pardon à ce… jeune homme, car je l’ai offensé.

– Et même gravement offensé, renchérit d’un air sérieux Ivan Fiodorovitch.

– Alors… il vaut mieux que vous restiez tous ici; j’irai d’abord seule; vous viendrez ensuite, immédiatement après: ce sera préférable.

Elle était déjà à la porte quand elle fit soudain demi-tour.

– Je sens que je vais rire! Je mourrai d’envie de rire! déclara-t-elle tristement.

Mais sur l’instant elle se retourna et courut trouver le prince.

– Eh bien! qu’est-ce que cela signifie? Qu’en penses-tu? demanda à la hâte Ivan Fiodorovitch.

– J’ai peur de le dire, répondit Elisabeth Prokofievna sur le même ton de précipitation. Pour moi, la chose est claire.

– Elle ne l’est pas moins pour moi. Claire comme le jour. Elle aime.

– C’est trop peu dire: elle est amoureuse, intervint Alexandra Ivanovna; mais n’aurait-elle pas pu trouver quelqu’un de mieux?

– Que Dieu la bénisse, si telle est sa destinée! fit Elisabeth Prokofievna en se signant dévotement.

– C’est sa destinée, voilà le mot, confirma le général, et on n’échappe pas à sa destinée!

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