Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II
Здесь есть возможность читать онлайн «Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:L’Idiot. Tome II
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
L’Idiot. Tome II: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L’Idiot. Tome II»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
L’Idiot. Tome II — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L’Idiot. Tome II», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
– Je comprends, vous essayez maintenant de me consoler, de la naïveté que vous avez mise à me contredire; ha! ha! Vous êtes un parfait enfant, prince! En somme, je remarque que vous me traitez tous comme… comme une tasse de porcelaine… Cela ne fait rien, je ne me fâche pas. En tout cas, notre conversation a pris un tour assez cocasse; vous êtes parfois un véritable enfant, prince. Sachez cependant que j’ambitionnerais d’être tout autre chose qu’un Ostermann; ce ne serait pas la peine de ressusciter d’entre les morts pour devenir un Ostermann… Du reste je vois qu’il me faut mourir le plus promptement possible, sans quoi moi-même je… Laissez-moi. Au revoir! Allons, c’est bien: dites-moi vous-même quelle manière de mourir vous regardez comme préférable pour moi? j’entends: comme la plus… vertueuse. Voyons, parlez!
– Passez auprès de nous en nous pardonnant notre bonheur! dit le prince d’une voix douce.
– Ha! ha! ha! C’est bien ce que je pensais! Je m’attendais inévitablement à quelque chose dans ce goût! Pourtant vous… pourtant vous… Allons, c’est bon. Ah! les gens éloquents! Au revoir, au revoir!
VI
La nouvelle donnée par Barbe Ardalionovna à son frère était parfaitement exacte: il devait y avoir une soirée à la villa des Epantchine et on comptait y voir la princesse Biélokonski. Les invitations étaient justement pour ce soir-là. Mais elle en avait parlé avec plus d’humeur qu’il n’était nécessaire. Sans doute la soirée avait été décidée précipitamment et au milieu d’une agitation tout à fait superflue, mais la raison en était que, dans cette famille, «rien ne se faisait comme ailleurs». Tout s’expliquait par l’impatience d’Elisabeth Prokofievna, qui «ne voulait plus rester dans l’incertitude», et par les palpitantes angoisses qu’inspirait aux parents le bonheur de leur fille chérie.
En outre, la princesse Biélokonski était vraiment sur son départ; or, comme sa protection avait beaucoup de poids dans le monde et qu’on espérait qu’elle s’intéresserait au prince, les parents comptaient sur la toute-puissante recommandation de la «vieille dame» pour ouvrir au fiancé d’Aglaé les portes de la bonne société. À supposer donc qu’il y eût un côté insolite dans ce mariage, il paraîtrait beaucoup moins sous le couvert d’une pareille protection. Le hic était que les parents n’étaient pas capables de trancher eux-mêmes cette question: «le mariage projeté offre-t-il quelque chose d’insolite, et jusqu’à quel point? ou n’a-t-il rien que de très naturel»? L’opinion franche et amicale de personnes ayant de l’autorité et de la compétence aurait été fort opportune en ce moment où, par suite de l’attitude d’Aglaé, rien de décisif n’avait encore été conclu.
En tout cas il était indispensable d’introduire tôt ou tard le prince dans le monde, dont il ne se faisait pas la moindre idée. Autrement dit, on avait l’intention de le «montrer». La soirée n’en devait pas moins garder un caractère de simplicité et ne réunir que «des amis de la maison», en tout petit comité. Outre la princesse Biélokonski, on comptait sur la femme d’un très grand personnage et haut dignitaire. En fait de jeunes gens on n’attendait guère qu’Eugène Pavlovitch qui devait, en venant, accompagner la princesse Biélokonski.
Le prince avait appris trois jours à l’avance que cette dame viendrait, mais il n’entendit parler de la soirée que la veille du jour où elle devait avoir lieu. Il remarqua naturellement la mine soucieuse des membres de la famille, et quelques allusions embarrassées lui firent comprendre que l’on n’était pas très rassuré sur l’effet qu’il pouvait produire. Mais, d’instinct et du premier au dernier, les Epantchine le considéraient comme incapable, dans sa simplicité, de se rendre compte des inquiétudes qu’il inspirait; aussi le regardaient-ils tous avec un sentiment intérieur d’anxiété.
Il n’attachait d’ailleurs presque aucune importance à l’événement; tout autre était sa préoccupation. Aglaé devenait d’heure en heure plus capricieuse et plus sombre; cela le tuait. Quand il apprit qu’on attendait aussi Eugène Pavlovitch, il manifesta une vive joie et dit qu’il désirait le voir depuis longtemps. Pour une raison qu’il ne discerna pas, ces paroles déplurent à tout le monde. Aglaé sortit de la pièce avec dépit; tard seulement dans la soirée, passé onze heures, au moment où le prince allait se retirer, elle saisit en le reconduisant l’occasion de lui dire quelques mots seule à seul.
– Je désirerais que vous ne veniez pas chez nous demain de toute la journée, et que vous n’y paraissiez que le soir, lorsque tous ces… invités seront déjà là. Vous savez que nous recevrons?
Elle prononça ces paroles sur un ton d’impatience et de dureté; c’était la première fois qu’elle faisait allusion à la «soirée». À elle aussi l’idée de cette réception était presque insupportable; tout le monde l’avait remarqué. Peut-être avait-elle eu une furieuse envie de chercher querelle à ses parents à ce propos, mais un sentiment de fierté et de pudeur l’avait retenue. Le prince comprit tout de suite qu’elle aussi avait des craintes sur son compte, mais ne voulait pas en avouer le motif. Il éprouva soudain lui-même une sensation de frayeur.
– Oui, je suis invité, répondit-il.
Elle ressentait une gêne visible à aller plus loin.
– Peut-on vous parler sérieusement, ne serait-ce qu’une fois dans votre vie? dit-elle en éclatant de colère sans savoir pourquoi, mais sans pouvoir se maîtriser.
– Vous le pouvez, je vous écoute; j’en suis ravi, balbutia le prince.
Aglaé se tut un instant, puis se décida à parler, mais avec une répugnance manifeste.
– Je n’ai pas voulu discuter avec eux à ce sujet; il y a des cas où on ne peut leur faire entendre raison. J’ai toujours eu de l’aversion pour certaines règles de conduite mondaines auxquelles maman s’assujettit. Je ne parle pas de papa; il n’y a rien à lui demander. Maman est assurément une femme d’un noble caractère; essayez de lui proposer quelque chose de bas et vous verrez! N’empêche qu’elle s’incline devant ce… vilain monde. Je ne parle pas de la Biélokonski: c’est une méchante vieille et une mauvaise nature, mais elle a de l’esprit et elle sait les tenir tous en main; elle a du moins cela pour elle. Oh! quelle bassesse! Et c’est ridicule: nous avons toujours appartenu à la classe moyenne, à la plus moyenne qui soit; pourquoi vouloir nous pousser dans le grand monde? Mes sœurs tombent aussi dans ce travers; c’est le prince Stch… qui leur a tourné la tête. Pourquoi êtes-vous si content de savoir qu’Eugène Pavlovitch viendra?
– Écoutez, Aglaé, dit le prince, j’ai l’impression que vous avez grand peur que je sois recalé demain… dans cette société?
– Peur pour vous? dit Aglaé toute rouge. Pourquoi aurais-je peur pour vous? Que m’importe… que vous vous couvriez de honte? Qu’est-ce que cela peut me faire? Et comment pouvez-vous employer de pareilles expressions? Que signifie ce mot «recalé»? C’est un terme bas et trivial.
– C’est un… mot d’écolier.
– Voilà: c’est un mot d’écolier! un vilain mot. Vous avez apparemment l’intention d’employer des termes de ce genre demain dans la conversation. Cherchez encore à la maison dans votre dictionnaire d’autres mots du même goût: vous serez sûr de faire votre effet! C’est dommage que vous sachiez vous présenter convenablement dans un salon; où avez-vous appris cela? Saurez-vous aussi boire décemment une tasse de thé quand tout le monde regardera comment vous vous y prenez?
– Je crois que je le saurai.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «L’Idiot. Tome II»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L’Idiot. Tome II» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «L’Idiot. Tome II» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.