Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II

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L’Idiot. Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, l'un des livres phare de Dostoïevski, reprend le credo de l'auteur: un homme profondément bon répand, tel le Christ, la lumière autour de lui. Il découvre, à Saint-Pétersbourg, une société cupide et hypocrite et s'il parvient à révéler le bien chez chacun c'est au prix d'une lutte permanente contre le mal.

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– Tant pis: je perdrai une occasion de rire à vos dépens. Brisez au moins le vase de Chine qui est dans le salon. Il a de la valeur: faites-moi le plaisir de le briser; c’est un cadeau; maman en perdra la tête et se mettra à pleurer devant tout le monde, tellement elle y tient! Faites un de ces gestes qui vous sont coutumiers: donnez un coup dans ce vase et cassez-le. Asseyez-vous exprès à côté.

– Au contraire, je tâcherai de m’asseoir aussi loin que possible; merci de m’avoir mis en garde.

– Ainsi, d’avance, vous avez peur de vos gesticulations! Je parie que vous allez choisir un «thème» pour discourir, un sujet sérieux, savant, élevé? Comme ce sera… de bon goût!

– Je pense que ce serait bête… si cela ne tombait pas à propos.

– Écoutez une fois pour toutes, dit-elle enfin en perdant patience: si vous entamez un sujet comme la peine de mort, ou la situation économique de la Russie, ou la théorie selon laquelle «la beauté sauvera le monde», eh bien!… j’en serai ravie et m’en amuserai beaucoup, mais… je vous préviens: ne reparaissez plus devant moi après cela! Vous m’entendez: je parle sérieusement! Cette fois je parle sérieusement!

Elle proféra en effet cette menace sur un ton sérieux; même il y avait dans ses paroles et dans son regard une expression inaccoutumée que le prince n’y avait jamais observée jusque-là et qui, certes, ne ressemblait guère à une envie de plaisanter.

– Eh bien! vous vous y êtes prise de telle sorte que j’aurai sûrement un accès de «loquacité» et même… peut-être… que je briserai le vase. Il y a un moment je n’avais peur de rien, mais maintenant je crains tout. Je suis certain de rater mon effet.

– Dans ce cas, taisez-vous. Asseyez-vous et restez coi.

– Ce sera impossible; je suis convaincu que la crainte me fera discourir et qu’elle me fera aussi briser le vase. Je m’étalerai peut-être au milieu du parquet ou commettrai quelque maladresse du même genre, car cela m’est déjà arrivé; j’en rêverai toute cette nuit; pourquoi m’avez-vous parlé de cela?

Aglaé le regarda d’un air sombre.

– Savez-vous quoi? J’aime mieux ne pas venir du tout demain! Je me ferai porter malade et tout sera dit! fit-il sur un ton décidé.

Aglaé frappa du pied et pâlit de colère.

– Mon Dieu! a-t-on jamais vu pareille chose! Il ne viendra pas alors que c’est spécialement pour lui que… Oh! Dieu! quel plaisir d’avoir affaire à un pareil… à un homme aussi déraisonnable que vous!

– C’est bien, je viendrai, je viendrai! interrompit vivement le prince, et je vous donne ma parole d’honneur que je ne dirai pas un mot de toute la soirée. Ainsi ferai-je.

– Et ce sera très bien. Vous venez de dire: «Je me ferai porter malade»; où allez-vous chercher de pareilles expressions? Est-ce exprès que vous me parlez sur ce ton-là? Vous cherchez à m’agacer, n’est-ce pas?

– Pardon; c’est aussi un mot d’écolier; je ne l’emploierai plus. Je comprends très bien que vous… ayez des craintes à mon sujet… (Voyons, ne vous fâchez pas!), et cela me fait un plaisir énorme. Vous ne pouvez croire combien j’ai peur maintenant – et combien vos paroles me comblent de joie. Mais toute cette crainte est puérile; c’est une billevesée, je vous le jure. Dieu m’en est témoin, Aglaé! la joie seule restera. J’aime beaucoup vous voir si enfant, si brave et si bonne enfant! Ah! Aglaé, comme vous pouvez être charmante!

Aglaé était sur le point de se fâcher, mais à cet instant un sentiment auquel elle-même ne s’attendait pas envahit soudain toute son âme.

– Vous ne me reprocherez pas un jour… plus tard, les paroles grossières que je viens de vous adresser? demanda-t-elle brusquement.

– Allons donc! à quoi pensez-vous? Et pourquoi rougissez-vous de nouveau? Voilà votre regard redevenu sombre! Il est parfois trop sombre, Aglaé; vous n’aviez pas ce regard-là autrefois. Je sais d’où vient…

– Taisez-vous, taisez-vous!

– Non, il vaut mieux le dire. Il y a longtemps que je voulais le dire; j’en ai déjà parlé, mais… cela n’a pas suffi, car vous ne m’avez pas cru. Entre nous, il y a quand même un être…

– Taisez-vous, taisez-vous, taisez-vous, taisez-vous! l’interrompit vivement Aglaé en lui saisissant le bras avec véhémence et en le regardant sous l’empire d’une sorte de terreur.

À ce moment on l’appela. Enchantée de cette diversion, elle le laissa et s’enfuit précipitamment.

Le prince eut la fièvre pendant toute la nuit. Chose étrange, il avait la fièvre toutes les nuits depuis quelque temps. Cette fois-ci, dans un état voisin du délire, une idée le hanta: si le lendemain devant tout le monde, il allait avoir une attaque? N’avait-il pas déjà eu des attaques à l’état de veille? Cette pensée le glaça; toute la nuit il se vit dans une société étonnante, inouïe, au milieu de gens étranges. Le fait capital était qu’il s’était mis à «discourir»; il savait qu’il devait se taire, et cependant il parlait tout le temps en s’efforçant de contraindre ses auditeurs à quelque chose. Eugène Pavlovitch et Hippolyte étaient au nombre des invités et paraissaient en termes d’étroite intimité.

Il se réveilla après huit heures avec un mal de tête, des idées en désordre et de singulières impressions. Il avait un désir impétueux, mais irraisonné de voir Rogojine et de s’entretenir longuement avec lui; à propos de quoi? il n’en savait rien lui-même. Puis, sans plus de motif, il prit la résolution d’aller chez Hippolyte. Il avait dans le cœur quelque chose de si trouble que les incidents de cette matinée, tout en produisant sur lui une impression intense, n’arrivèrent cependant pas à épuiser toute son attention. Au nombre de ces incidents fut la visite de Lébédev.

Celui-ci vint le trouver d’assez bonne heure, un peu après neuf heures; il était passablement gris. Bien que le prince eût été médiocre observateur dans les derniers temps, il n’en avait pas moins été frappé, comme d’une chose qui sautait aux yeux, de la mauvaise tenue de Lébédev depuis que le général Ivolguine était parti de chez lui, c’est-à-dire depuis trois jours. Il était maintenant sale et couvert de taches, sa cravate était mise de travers, le col de sa redingote laissait voir des déchirures. Il allait jusqu’à faire du vacarme chez lui et on l’entendait à travers la cour; Véra était venue un jour tout en larmes et avait raconté différentes choses.

Devant le prince, il se mit à parler sur un ton tout à fait bizarre en se frappant la poitrine et en s’accusant d’on ne sait quel méfait…

– C’est fait… j’ai reçu la récompense de ma traîtrise et de ma bassesse… J’ai reçu un soufflet! conclut-il enfin avec un accent tragique.

– Un soufflet! Et de qui?… De si bonne heure?

– De si bonne heure? repartit Lébédev avec un sourire sarcastique; l’heure ne fait rien à l’affaire… même quand il s’agit d’un châtiment physique… mais c’est un châtiment moral… un soufflet moral, et non physique, que j’ai reçu!…

Il s’assit brusquement sans plus de cérémonie et commença à raconter son affaire. Comme ce récit était fort décousu, le prince fronça le sourcil et fit mine de s’en aller. Mais quelques mots soudain le frappèrent. Il resta comme pétrifié de surprise… M. Lébédev racontait des choses étranges.

Il avait d’abord parlé, semblait-il, d’une certaine lettre, à propos de laquelle il avait prononcé le nom d’Aglaé Ivanovna. Puis, inopinément, il s’était mis à accuser en termes amers le prince lui-même; il laissait entendre qu’il avait été offensé par lui. À l’en croire, celui-ci l’avait, au début, honoré de sa confiance à propos d’affaires qui concernaient un certain «personnage» (c’était Nastasie Philippovna), puis il avait complètement rompu avec lui et l’avait écarté d’une manière ignominieuse et même outrageante, au point que, la dernière fois, il avait grossièrement éludé une «innocente question sur l’éventualité d’un changement prochain dans la maison». Avec des larmes d’ivrogne, Lébédev avoua qu’après cet affront, il ne pouvait plus tolérer la situation, d’autant qu’il savait… un tas de choses… par Rogojine, par Nastasie Philippovna et par une amie de celle-ci, par Barbe Ardalionovna… et même… et par… et par Aglaé Ivanovna elle-même: «Figurez-vous que cela s’est fait par l’entremise de Véra, de ma bien-aimée Véra, ma fille unique… mais oui!…, du reste elle n’est pas unique, puisque j’en ai trois. Mais qui a écrit à Elisabeth Prokofievna pour la renseigner, et encore sous le sceau du plus profond secret? hé! hé! Qui a porté à sa connaissance tous les faits et gestes… de Nastasie Philippovna? hé! hé! hé! Quel est ce correspondant anonyme, je vous le demande un peu?»

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