Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II

Здесь есть возможность читать онлайн «Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L’Idiot. Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L’Idiot. Tome II»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Ce roman, l'un des livres phare de Dostoïevski, reprend le credo de l'auteur: un homme profondément bon répand, tel le Christ, la lumière autour de lui. Il découvre, à Saint-Pétersbourg, une société cupide et hypocrite et s'il parvient à révéler le bien chez chacun c'est au prix d'une lutte permanente contre le mal.

L’Idiot. Tome II — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L’Idiot. Tome II», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Mais que se passe-t-il donc? s’écria Kolia avec emportement. – Qu’est-il arrivé? Pourquoi ne voulez-vous plus retourner à la maison? Avez-vous perdu la raison?

– Je t’expliquerai, je t’expliquerai… Je te dirai tout; ne crie pas, on nous entendrait… Le roi de Rome… [54]. Oh! que je me sens écœuré et triste!

«Ma nourrice, où est ta tombe [55]

Qui a dit cela, Kolia?

– Je ne sais, je ne sais qui a pu dire cela. Allons tout de suite à la maison, tout de suite! Je mettrai Gania en pièces, s’il le faut… Mais où allez-vous encore?

Le général l’entraînait vers le perron d’une maison voisine.

– Où allez-vous? Cette maison n’est pas la nôtre!

Le général s’était assis sur le perron et attirait par le bras Kolia auprès de lui.

– Penche-toi, penche-toi! murmura-t-il; je te dirai tout… Ma honte… penche-toi… Tends ton oreille, je te dirai cela à l’oreille…

– Mais qu’avez-vous? s’écria Kolia épouvanté mais tendant néanmoins l’oreille.

– Le roi de Rome… [56]articula le général qui paraissait aussi tout tremblant.

– Quoi? qu’est-ce qui vous prend de parler tout le temps du roi de Rome?… Qu’est-ce que cela signifie?

– Je… je… balbutia de nouveau le général en s’agrippant de plus en plus à l’épaule de «son petit», – je… veux… je veux tout te… Marie, Marie… Pétrovna Sou… Sou… Sou…

Kolia se libéra de son étreinte, l’empoigna par les épaules et le regarda avec stupeur. Le vieillard était devenu pourpre, ses lèvres bleuissaient et de légères convulsions passaient sur son visage. Tout à coup il s’affaissa et se laissa doucement tomber dans les bras de Kolia.

– Une attaque d’apoplexie! s’écria Kolia à tue-tête dans la direction de la rue.»

Il venait enfin de comprendre la réalité.

V

À vrai dire, Barbe Ardalionovna, en causant avec son frère, avait quelque peu exagéré la précision de ses informations sur les fiançailles du prince avec Aglaé Epantchine. Il se peut qu’en femme perspicace elle ait deviné ce qui devait se passer, dans un proche avenir. Il se peut aussi que, dépitée de voir s’évanouir un rêve (auquel elle-même n’avait en réalité jamais cru), elle n’ait pu se refuser la satisfaction bien humaine d’exagérer ce malheur et de verser une nouvelle goutte de fiel dans le cœur de son frère, bien qu’elle eût pour celui-ci une affection et une sympathie sincères. En tout cas, elle ne pouvait avoir reçu de ses amies, les demoiselles Epantchine, des renseignements aussi précis; tout s’était limité à des allusions, des phrases inachevées, des silences, des énigmes. Peut-être aussi les sœurs d’Aglaé avaient-elles risqué intentionnellement une indiscrétion pour tirer quelque chose de Barbe Ardalionovna. Enfin il n’est pas non plus invraisemblable qu’elles aient cédé au plaisir très féminin de taquiner un peu leur amie, bien qu’elle fût une camarade d’enfance. Elles ne pouvaient pas ne pas avoir entrevu, au bout de tant de temps, au moins quelque chose du dessein que poursuivait la jeune femme.

D’autre part, le prince était peut-être lui aussi dans l’erreur, quoique de bonne foi, lorsqu’il affirmait à Lébédev qu’il n’avait rien à lui communiquer et que rien de particulier n’était survenu dans sa vie. En réalité, chacun se trouvait en présence d’un singulier phénomène: rien n’était arrivé et cependant tout se passait comme si quelque chose de très important était arrivé. C’est ce que, mue par son sûr instinct de femme, Barbe Ardalionovna avait deviné.

Il est toutefois très difficile d’exposer logiquement comment tous les membres de la famille Epantchine eurent, au même moment, la commune pensée qu’un événement capital était advenu dans la vie d’Aglaé et allait décider de son sort. Mais, dès que cette pensée fut entrée dans leur tête, tous convinrent sur-le-champ qu’ils avaient depuis longtemps déjà envisagé et prévu clairement une éventualité devenue évidente depuis l’incident du «chevalier pauvre» et même avant; seulement on se refusait alors à croire pareille absurdité.

C’est ce qu’affirmaient les sœurs d’Aglaé. Il va de soi qu’Elisabeth Prokofievna avait tout prédit et tout compris avant les autres; même «le cœur lui en avait fait mal». Mais, que cette perspicacité lui fût venue depuis longtemps ou peu, le prince n’éveillait plus dans son esprit qu’une idée déplaisante, parce que déroutante pour sa raison. Il y avait ici une question à résoudre immédiatement; or cette question, la malheureuse Elisabeth Prokofievna non seulement ne pouvait pas la trancher, mais encore n’arrivait même pas à se la poser avec netteté. Le cas était délicat: «Le prince était-il ou non un bon parti? L’affaire était-elle bonne ou mauvaise? Si elle était mauvaise (ce qui semblait hors de doute), quelle en était la raison? Si elle était bonne (ce qui était également possible), sur quoi se fonder pour en juger ainsi?»

Le chef de famille, Ivan Fiodorovitch, commença, bien entendu, par manifester son étonnement, puis il avoua qu’«en vérité, lui aussi s’était douté de quelque chose de ce genre pendant tout ce temps, bien que par intermittences!» Sentant peser sur lui le regard sévère de son épouse, il se tut; mais ce ne fut l’affaire que d’une matinée, car le soir, se trouvant en tête à tête avec elle, il fut mis en demeure de s’expliquer. Il risqua alors avec une certaine hardiesse quelques réflexions assez inattendues: «Au fond, de quoi s’agit-il?… (Une pause.) Assurément tout cela est bien étrange si toutefois c’est vrai, je n’y veux point contredire, mais… (Nouvelle pause.) D’un autre côté, à considérer les choses bien en face, le prince est un très brave garçon, ma foi! Et… et, voyons, il porte un nom qui appartient à notre famille; tout cela pourrait paraître rehausser, en quelque sorte, notre patronymique déconsidéré aux yeux du monde, naturellement en se plaçant à ce point de vue, car… Enfin, le monde, le monde est le monde. Et puis, après tout, le prince n’est pas sans fortune, quoique sa fortune ne soit pas tellement considérable. Il a… et… et…»

Là-dessus Ivan Fiodorovitch, à bout d’éloquence, s’arrêta court.

Cette manière de voir de son mari fit sortir Elisabeth Prokofievna de ses gonds. À ses yeux tout ce qui s’était passé était «une sottise impardonnable et même criminelle, une fantasmagorie absurde et inepte». D’abord «ce princillon est un malade, un idiot; ensuite c’est un imbécile qui ne connaît pas le monde et n’est pas capable d’y tenir sa place: à qui le présenter? où l’introduire? C’est un inconvenant démocrate, dépourvu de tout grade hiérarchique et puis… que dirait la Biélokonski? Est-ce là le mari que nous avions rêvé pour Aglaé?» Ce dernier argument était naturellement décisif. Son cœur de mère saignait et frémissait à cette pensée qui lui arrachait les larmes des yeux, bien qu’au même instant de ce même cœur une voix montât qui lui disait: «en quoi le prince ne serait-il pas le gendre qu’il vous faut»? C’étaient les objections de sa propre conscience qui donnaient à Elisabeth Prokofievna le plus de souci.

Les sœurs d’Aglaé ne voyaient pas d’un mauvais œil le projet de mariage avec le prince; elles n’y trouvaient même rien de si étrange; bref elles auraient très bien pu embrasser, brusquement le parti de celui-ci, si elles ne s’étaient promis de garder le silence. Une fois pour toutes, on avait remarqué dans l’entourage d’Elisabeth Prokofievna que plus celle-ci mettait d’insistance et d’acharnement à combattre un projet familial en discussion, plus on était fondé à la croire déjà éventuellement acquise à ce projet.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L’Idiot. Tome II»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L’Idiot. Tome II» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Fédor Dostoïevski - Le Bouffon
Fédor Dostoïevski
libcat.ru: книга без обложки
Fédor Dostoïevski
Fédor Dostoïevski - La Logeuse
Fédor Dostoïevski
libcat.ru: книга без обложки
Fédor Dostoïevski
libcat.ru: книга без обложки
Fédor Dostoïevski
libcat.ru: книга без обложки
Fédor Dostoïevski
Fedor Dostoïevski - Humiliés Et Offensés
Fedor Dostoïevski
libcat.ru: книга без обложки
Fedor Dostoïevski
libcat.ru: книга без обложки
Fedor Dostoïevski
Fiodor M. Dostoïevski - Crimen y castigo
Fiodor M. Dostoïevski
Отзывы о книге «L’Idiot. Tome II»

Обсуждение, отзывы о книге «L’Idiot. Tome II» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x