Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Au milieu de cette foule agitée, à la lueur du jour et de l’incendie, se montraient les casques des prétoriens, sous la protection de qui se mettaient les citoyens paisibles; par endroits, ils devaient attaquer eux-mêmes la canaille en délire. Vinicius avait vu des villes forcées, mais jamais il n’avait assisté à un tel chaos, où se mêlaient le désespoir, les larmes, les gémissements, la joie sauvage, la fureur et la licence. Au-dessus de cette foule affolée mugissait l’incendie, et la plus puissante ville du monde brûlait sur ses collines, enveloppée d’un souffle embrasé et de nuages de fumée qui obscurcissaient complètement le ciel.

Après des efforts inouïs, et risquant à tout instant sa vie, le jeune tribun put gagner cependant la Porte Appienne: là, il s’aperçut que par le quartier de la Porte Capène il ne lui serait pas possible de pénétrer dans la ville, non pas tant seulement à cause de la foule, mais aussi de la chaleur torride qui, même avant la porte, faisait vibrer l’air. Le pont, près de la Porte Trigène, vis-à-vis le temple des Bonnes-Déesses, n’existait pas encore et il fallait, pour traverser le Tibre, gagner le Pont Sublicius, c’est-à-dire couper une partie de la ville, l’Aventin, complètement embrasée. C’était chose matériellement impossible.

Vinicius comprit qu’il fallait rétrograder vers Ustrinum, quitter la Voie Appienne, franchir le fleuve au-dessous de la ville et gagner la Voie du Port, qui mène tout droit au Transtévère La chose n’était guère plus facile, attendu le désordre croissant qui régnait sur la Voie Appienne. Il eût fallu s’ouvrir la voie l’épée à la main et, surpris par l’annonce de l’incendie, Vinicius n’avait pris aucune arme.

Mais, près de la fontaine de Mercure, il aperçut un centurion qu’il connaissait et qui, à la tête de quelques dizaines de prétoriens, défendait l’accès de l’enceinte du temple. Il lui donna l’ordre de le suivre, et le centurion, reconnaissant le tribun et l’augustan, n’osa se soustraire à son ordre.

Vinicius prit donc le commandement de cette troupe et, oublieux des préceptes de Paul sur l’amour du prochain, il fondit en pleine cohue avec une ardeur fatale à ceux qui ne savaient se ranger à temps. Il était poursuivi de malédictions et de pierres, mais il n’y prenait garde, voulant au plus tôt atteindre un endroit libre. Cependant, on n’avançait qu’au prix des plus grands efforts. Ceux qui campaient déjà refusaient le passage et maudissaient tout haut César et les prétoriens. Par instants, la foule se montrait hostile. Aux oreilles de Vinicius arrivaient des voix qui accusaient Néron d’être l’incendiaire. On menaçait ouvertement de mort lui et Poppée. Des cris: «Pitre! Histrion! Matricide!» retentissaient de toutes parts. Les uns proposaient de le jeter au Tibre; d’autres criaient que Rome avait montré assez de patience. Il était évident que ces menaces pouvaient facilement dégénérer en révolte ouverte et que, pour cela, il suffisait à la foule de trouver un chef. En attendant, sa fureur et son exaspération se tournaient contre les prétoriens qui ne pouvaient se dégager de la cohue, la voie étant également encombrée par des tas de malles et de caisses pleines de provisions, de berceaux, de lits, de chars et de litières arrachés à l’incendie. Çà et là, il y avait des bagarres; mais les prétoriens avaient vite raison de la foule sans armes. Vinicius avec eux avait traversé non sans peine dans toute leur largeur les Voies Latine, Numicienne, Ardéatine, Lavinienne et Ostienne, contournant les villas, les jardins, les cimetières et les temples. Enfin, il atteignit le Vicus Alexandri, bourg derrière lequel il passa le Tibre: il y avait là moins d’encombrement et de fumée. Il y apprit par des fuyards que quelques ruelles seulement du Transtévère avaient été atteintes par le feu, mais que sans doute rien n’y échapperait, puisque des individus le propageaient à dessein et empêchaient de l’éteindre, déclarant agir par ordre. Le jeune tribun ne doutait plus du tout à présent que César n’eût ordonné d’incendier Rome, et la vengeance réclamée par les foules lui sembla juste. Qu’eût donc fait de plus Mithridate ou tout autre des ennemis les plus acharnés de Rome? Le vase était débordé, la folie était devenue trop monstrueuse et l’existence absolument intolérable; Vinicius était convaincu que l’heure fatale avait sonné pour Néron, que la ville en s’écroulant devait écraser et écraserait le monstrueux pitre chargé de tous les crimes. Qu’un homme assez audacieux se mît à la tête de la population exaspérée, et en quelques heures l’événement serait accompli. Et des pensées hardies, des idées de vengeance, lui passèrent dans l’esprit. Pourquoi pas lui? La famille des Vinicius, qui comptait toute une lignée de consuls, était connue de tous les Romains. Un nom suffisait à la foule. Une fois déjà, lorsque quatre cents esclaves du préfet Pedanius Secundus avaient été condamnés à mort, on s’était trouvé à deux doigts de l’émeute et de la guerre civile. Que serait-ce donc aujourd’hui, en face de cette horrible calamité dépassant toutes celles que Rome avait vues depuis huit siècles?

«Celui qui appellera aux armes les quintes, – songeait Vinicius, – celui-là détrônera certainement Néron et revêtira la pourpre.» Et pourquoi, lui, Vinicius, ne serait-il pas celui-là? Il était plus énergique, plus vaillant, plus jeune que les autres augustans… Il est vrai que Néron avait sous ses ordres trente légions campées sur les frontières de l’empire, mais ces légions elles-mêmes, leurs chefs en tête, ne se révolteraient-elles pas en apprenant l’incendie de Rome et de ses temples? Alors, lui Vinicius, pourrait devenir César. Déjà on racontait à mots couverts parmi les augustans qu’un prophète avait prédit la pourpre à Othon. Ne valait-il pas Othon? Peut-être que le Christ et sa puissance divine lui viendraient en aide? Peut-être même était-ce lui qui l’inspirait en ce moment? «Oh! s’il en était ainsi!» s’exclamait Vinicius en lui-même. Alors il se vengerait sur Néron des dangers que courait Lygie et de ses terreurs; il ferait régner la justice et la vérité, répandrait la doctrine du Christ depuis l’Euphrate jusqu’aux rives brumeuses de la Bretagne, et en même temps vêtirait de pourpre sa Lygie et la ferait souveraine de l’univers.

Mais ces pensées, jaillies de sa tête comme une gerbe d’étincelles jaillit d’une maison en flammes, s’envolèrent comme des étincelles. Il fallait avant tout sauver Lygie. Il voyait le fléau de près; aussi, la peur le reprit et, en face de cet océan de feu et de fumée, en face de cette terrible réalité, la conviction que l’apôtre Pierre sauverait Lygie l’abandonna. Le désespoir l’envahit de nouveau et il s’engagea sur la Voie du Port qui mène directement au Transtévère, pour ne se calmer qu’à la Porte, où on lui répéta tout ce que lui avaient dit déjà les fuyards, à savoir que la majeure partie de ce quartier était encore indemne, mais que cependant, en plusieurs endroits, le feu avait traversé le fleuve.

Le Transtévère était plein de fumée et d’une cohue parmi laquelle il était plus difficile encore de se frayer un passage, car les gens, disposant de plus de temps, emportaient et sauvaient plus de choses. La principale voie, celle du Port, était encombrée par endroits, et près de la Naumachie d’Auguste étaient entassés des objets de toute sorte, dans lesquels la fumée s’était amassée plus épaisse. Les ruelles étroites étaient totalement infranchissables. Leurs habitants fuyaient par milliers et Vinicius assistait à d’horribles scènes. Parfois, deux courants humains se heurtaient dans un passage étroit, et c’était une lutte à mort. Les hommes se battaient et se piétinaient. Des familles étaient séparées dans la mêlée, des mères appelaient leurs enfants avec des cris de désespoir. Vinicius frémit à la pensée de ce qui devait se passer à proximité des flammes. Au milieu des cris et du tumulte, on ne pouvait obtenir un renseignement ou comprendre la réponse. Par instants, de la rive opposée, descendaient lentement de nouveaux tourbillons de fumée, tellement noirs et pesants qu’ils roulaient au ras du sol, enveloppant les maisons, les hommes, toutes les choses, de ténèbres. Mais le vent qui accompagnait l’incendie les dissipait, et Vinicius pouvait alors avancer vers la ruelle où se trouvait la maison de Linus. La lourdeur de cette journée de juillet, augmentée de la chaleur qui arrivait de la partie incendiée de la ville, était devenue insupportable. La fumée cuisait les yeux et coupait la respiration. Les habitants qui avaient espéré que les flammes ne traverseraient pas le fleuve et étaient restés chez eux commençaient à abandonner leurs maisons et la cohue croissait à mesure. Les prétoriens qui accompagnaient Vinicius étaient restés en arrière. Dans cette mêlée, son cheval, blessé à la tête d’un coup de marteau, se cabrait et refusait d’obéir. On reconnut l’augustan à sa riche tunique et aussitôt des cris éclatèrent: «Mort à Néron et à ses incendiaires!» Un danger imminent menaçait Vinicius. Déjà des centaines de bras se levaient contre lui. Mais son cheval effrayé l’emporta hors de la foule, en piétinant les assaillants, et un nouveau tourbillon de fumée noire obscurcit la rue. Vinicius, constatant qu’il ne pourrait passer avec son cheval, mit pied à terre. Il courut. Il se glissait le long des murs et parfois attendait que la masse des fuyards l’eût dépassé. Au fond de lui-même, il se disait que ses efforts étaient vains. Peut-être que Lygie n’était plus dans la ville et avait pu s’enfuir; et puis, il eût été plus facile de retrouver une aiguille sur le rivage de la mer que n’importe qui dans ce chaos. Pourtant, fût-ce au prix de sa vie, il voulait atteindre la maison de Linus. De temps en temps il s’arrêtait et se frottait les yeux. Ayant arraché un pan de sa tunique, il s’en boucha le nez et la bouche et reprit sa course. Plus il approchait de la rivière et plus la chaleur se faisait terrible. Sachant que l’incendie avait éclaté près du grand Cirque, il crut d’abord que cette chaleur provenait de ses décombres et de ceux du Forum Boarium et du Velabrium situés dans le voisinage et sans doute détruits par les flammes. Vinicius rencontra un dernier fuyard, un vieillard avec des béquilles, qui lui cria: «N’approche pas du Pont Cestius, l’île entière est en feu!» En effet, on ne pouvait plus se faire illusion. Au tournant du Vicus Judeorum, où s’élevait la maison de Linus, le jeune tribun aperçut les flammes au milieu d’un nuage de fumée: non seulement l’île était en feu, mais aussi le Transtévère, et bien certainement l’extrémité de la ruelle où demeurait Lygie.

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