Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Quand il eut traversé Albanum, dont presque toute la population se tenait sur les toits et dans les arbres pour voir Rome, il se rassura et envisagea les choses avec plus de sang-froid. Outre Ursus et Linus, l’Apôtre Pierre veillait sur Lygie, et le souvenir de celui-ci lui remit de l’espoir au cœur. L’Apôtre Pierre lui apparaissait toujours comme un être incompréhensible, quasi surnaturel. Dès l’instant où, pour la première fois, il l’avait entendu à l’Ostrianum, il avait gardé l’étrange impression que chaque parole de ce vieillard était et devait rester vraie (il l’avait écrit déjà d’Antium à Lygie). Ayant connu plus intimement l’Apôtre durant sa maladie, cette impression s’était fortifiée encore jusqu’à devenir enfin une foi inébranlable. Pierre ayant béni son amour et lui ayant promis Lygie, celle-ci ne pouvait périr dans les flammes. La ville pouvait se consumer sans qu’une étincelle tombât sur les vêtements de la jeune fille. Exalté par une nuit d’insomnie, une course vertigineuse et des émotions poignantes, Vinicius croyait maintenant tout possible: Pierre arrêterait les flammes d’un signe de croix, les écarterait d’un mot, et ils passeraient sans danger au milieu d’une allée de feu. Au surplus, Pierre connaissait l’avenir: il avait à coup sûr prévu la calamité présente et, dès lors, comment n’eût-il pas emmené les chrétiens hors des murs, surtout cette Lygie qu’il aimait comme sa propre enfant? Son cœur se dilatait sous l’espoir grandissant. S’ils étaient en fuite, il les trouverait peut-être à Bovilla ou les rencontrerait en route. D’un instant à l’autre il allait voir apparaître le visage adoré, émergeant de la fumée qui traînait en nappes toujours plus épaisses sur la Campanie.

C’était d’autant plus vraisemblable qu’il croisait nombre de gens fuyant la ville et se dirigeant vers les monts Albains; sortis de la région du feu, ils cherchaient à s’évader de celle de la fumée. Vers l’entrée d’Ustrinum, il lui fallut ralentir sa course, tant la route était encombrée. À côté de gens à pied, leurs hardes sur le dos, il voyait des chevaux et des mulets chargés de bagages, des chariots, et enfin des litières portant des citoyens plus opulents. Ustrinum était tellement bondé de fuyards qu’on s’y frayait avec peine un passage. Au marché, sous les colonnes des temples et dans les rues, c’était une fourmilière. Çà et là, on dressait des tentes qui devaient abriter des familles entières. Beaucoup campaient en plein air, poussant des cris, invoquant les dieux ou gémissant sur leur sort. Dans cette cohue, un renseignement était impossible à obtenir. Ceux à qui s’adressait Vinicius restaient muets ou, levant sur lui des yeux hagards et terrifiés, clamaient que la ville allait périr et le monde avec elle. Rome vomissait sans répit de nouvelles masses d’hommes, de femmes et d’enfants, qui augmentaient le trouble et le vacarme. D’aucuns, ayant perdu leurs proches, les réclamaient avec désespoir. D’autres se battaient pour un abri. Des pâtres campaniens, gens à demi sauvages, avaient envahi la bourgade, moins pour avoir des nouvelles qu’attirés par l’espoir d’une rafle dans ce désordre général. Çà et là des esclaves de tous pays et des gladiateurs s’étaient mis à piller les maisons et les villas, en lutte ouverte contre les soldats qui voulaient défendre les habitants.

Vinicius aperçut près de l’auberge, et entouré d’une troupe d’esclaves bataves, le sénateur Junius, qui fut le premier à lui donner des renseignements exacts sur l’incendie. Le feu, en effet, avait éclaté près du Grand Cirque, dans le voisinage du Palatin et du Mont Cœlius, et il s’était propagé si rapidement que bientôt tout le centre avait été envahi. Jamais, depuis le temps de Brennus, un aussi effroyable désastre n’avait frappé la ville. «Le Cirque entier, les boutiques et les maisons qui l’entourent, – disait Junius, – sont en cendres; l’Aventin et le Cœlius sont en feu. Le fléau, après avoir contourné le Palatin, a envahi les Carines…»

Et Junius, qui possédait aux Carines une merveilleuse insula bondée d’œuvres d’art, dont il avait la passion, saisit une poignée de poussière, la répandit sur sa tête et se mit à gémir.

Vinicius le secoua par les épaules.

– Ma maison est aux Carines, – dit-il, – mais, puisque tout périt, qu’elle périsse aussi!

Puis, il se souvint qu’il avait conseillé à Lygie de se transporter dans la maison des Aulus, et il demanda:

– Et le Vicus Patricius?

– En feu, – répondit Junius.

– Et le Transtévère?

Junius le regarda, surpris:

– Qu’importe le Transtévère? – répondit-il en pressant de ses mains ses tempes qui éclataient.

– Je tiens plus au Transtévère qu’à tout le reste de Rome! – gronda Vinicius avec emportement.

– Alors, il ne te sera guère accessible que par la Voie du Port, car près de l’Aventin, le feu t’étoufferait… Le Transtévère?… Je ne sais pas. Peut-être que lors de mon départ le feu ne l’avait pas encore atteint: les dieux seuls le savent…

Après quelque hésitation, Junius reprit à voix basse:

– Je sais que tu ne me trahiras pas: je te dirai donc que ce n’est pas un incendie ordinaire. On a empêché de porter secours au Cirque… Quand les maisons ont commencé à flamber, j’ai entendu, de mes propres oreilles, hurler par des milliers de voix: «Mort aux éteigneurs!» Des gens parcourent la ville en jetant dans les maisons des torches allumées… D’autre part, le peuple se révolte, crie qu’on brûle la ville par ordre. Inutile d’en dire plus. Malheur à la ville, malheur à nous tous, malheur à moi! Aucun langage humain ne saurait exprimer ce qui se passe là-bas. Les habitants périssent au milieu des flammes, s’entre-tuent dans le tumulte… C’est la fin de Rome!…

Il répéta encore: «Malheur! Malheur à la ville! Malheur à nous!»

Vinicius, lui, avait foncé avec son cheval sur la Voie Appienne.

Mais il lui était difficile d’avancer. Un fleuve d’hommes et de chars roulait à sa rencontre. Il voyait, comme s’il l’eût tenue dans le creux de sa main, la ville entière ensevelie dans ce monstrueux incendie… Cette mer ignée vomissait une chaleur atroce et le vacarme humain ne pouvait couvrir le crépitement et le sifflement des flammes.

Chapitre XLIII.

À mesure que Vinicius se rapprochait des murs de la ville, il se rendait compte qu’il lui avait été plus facile d’arriver jusqu’à Rome qu’il ne l’était d’y pénétrer. Il y avait une telle foule sur la Voie Appienne qu’on ne pouvait avancer. Des deux côtés, les maisons, les champs, les cimetières, les jardins et les temples étaient transformés en campements. Le temple de Mars, tout près de la Porte Appienne, avait été forcé par la foule, en quête d’un refuge pour la nuit. Dans les cimetières, il y avait une lutte sanglante pour la possession des grands mausolées. Tout le désordre d’Ustrinum n’était qu’une pâle image de ce qui se passait dans la ville même.

Il ne subsistait plus aucun respect pour le droit, la loi, les fonctions publiques, les liens de la famille et la distinction des classes. Des esclaves bâtonnaient des citoyens; des gladiateurs ivres du vin volé à l’Emporium parcouraient en bandes et avec des cris sauvages les campements, bousculant les gens, les piétinant et les dépouillant. Nombre de barbares en vente dans la ville s’étaient enfuis de leurs baraquements. L’incendie et la ruine de Rome marquaient pour eux la fin de la servitude et l’heure de la vengeance: et, tandis que la population autochtone tendait avec désolation les bras vers les dieux, ils se jetaient sur elle, dévalisant les hommes et molestant les jeunes femmes. À eux s’étaient joints des esclaves en service depuis longtemps, des misérables uniquement vêtus d’une ceinture de laine aux hanches, population invisible le jour dans les rues et dont l’existence était presque insoupçonnée à Rome. Ces rassemblements d’Asiatiques, d’Africains, de Grecs, de Thraces, de Germains et de Bretons, baragouinant dans toutes les langues, sauvages et déchaînés, croyaient l’instant venu de prendre leur revanche de tant d’années de souffrances et de misères.

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