Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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– Que la Fortune vous soit donc favorable! Mais attends: voici que César reprend le phormynx. Suspends ta respiration, écoute et verse des larmes.

En effet, Néron s’était levé, le phormynx en main et les yeux au ciel. Les conversations avaient cessé dans la salle; tous les auditeurs s’étaient immobilisés, comme pétrifiés. Seuls, Terpnos et Diodore, qui devaient accompagner César, se regardaient ou regardaient ses lèvres, attendant les premières notes du chant.

Soudain, dans le vestibule, on entendit un vacarme, des cris; la portière soulevée, apparut Phaon, l’affranchi de l’empereur, suivi du consul Lecanius.

Néron fronça les sourcils.

– Pardon, divin empereur, – dit Phaon d’une voix haletante, – Rome brûle. La majeure partie de la ville est en feu…

Tous les assistants s’étaient levés aussitôt. Néron déposa le phormynx et s’écria:

– Dieux!… Je verrai donc une ville en feu et j’achèverai ma Troïade!

Puis, s’adressant au consul:

– Crois-tu qu’en partant sur-le-champ, je puisse arriver assez tôt pour voir l’incendie?

– Seigneur, – répondit le consul, pâle comme un linge, – la ville n’est qu’une mer de flammes, les habitants sont étouffés par la fumée, tombent asphyxiés ou, frappés de folie, se jettent dans le brasier. Rome est perdue, seigneur.

Il se fit un silence, rompu par l’exclamation de Vinicius:

Vœ misera mihi!…

Et le jeune homme, jetant sa toge, bondit hors du palais. Néron, les bras levés au ciel, s’écria:

– Malheur à toi, cité sainte de Priam!…

Chapitre XLII.

Vinicius, donnant à la hâte l’ordre à quelques esclaves de le suivre, sauta à cheval et se lança au milieu de la nuit profonde, par les rues désertes d’Antium, dans la direction de Laurentum. Sous le coup de la terrible nouvelle, il se sentait devenir fou et, par instants, ne se rendait plus compte de ce qu’il faisait; il éprouvait le sentiment que le malheur avait sauté en croupe derrière lui et lui criait aux oreilles: Rome est en feu! et le cinglait, et cinglait son cheval, et les précipitait dans ce feu. Sa tête nue couchée sur l’encolure de la bête, il allait, vêtu seulement de sa tunique blanche, à l’aventure, sans voir devant lui, sans prendre garde aux obstacles où il eût pu se briser. Dans le silence de la nuit calme et étoilée, cavalier et cheval, baignés par la clarté de la lune, semblaient une apparition. L’étalon d’Idumée, les oreilles couchées, l’encolure tendue, passait comme une flèche devant les cyprès immobiles et les blanches villas qu’ils abritaient. Çà et là, le choc des sabots sur les dalles réveillait des chiens qui accompagnaient de leurs aboiements la chevauchée-fantôme, puis hurlaient à la lune. Les esclaves qui galopaient derrière Vinicius, sur des chevaux beaucoup moins rapides, avaient vite été distancés. Il traversa seul Laurentum endormie, tourna du côté d’Ardée, où, comme à Aricie, à Bovilla et à Ustrinum, il avait posté des relais qui lui permirent de franchir rapidement la distance qui le séparait de Rome. Et il exigea de sa monture tout ce qu’elle pouvait donner.

Au-delà d’Ardée, il lui sembla que le nord-est s’empourprait. C’était peut-être l’aube matinale, car la nuit était avancée et le jour se levait tôt en juillet. Mais Vinicius ne put réprimer un cri de désespoir et de rage en songeant que c’était plutôt la lueur de l’incendie. Il se souvenait des paroles de Lecanius: «La ville n’est plus qu’une mer de flammes»; et, un instant, il craignit de devenir fou, car il n’espérait plus pouvoir sauver Lygie, ni même arriver aux portes avant que Rome fût un monceau de cendres. Ses pensées volaient devant lui, plus vite que son cheval, telles une nuée d’oiseaux noirs horribles, sinistres. Il ignorait dans quel quartier avait éclaté l’incendie, mais il supposait que le Transtévère, avec ses maisons serrées, ses dépôts de bois et ses frêles baraques où l’on vendait des esclaves, avait dû le premier être la proie des flammes.

Les incendies étaient fréquents à Rome, fréquemment aussi accompagnés de violences et de pillage, surtout dans les quartiers habités par la gent pauvre et à demi-barbare. Il ne pouvait en être autrement dans le Transtévère, ce nid de gueux venus de tous les coins du monde. Comme un éclair passa dans la tète de Vinicius l’image d’Ursus et de sa force colossale; mais que pouvait un homme, même un Titan, devant la force dévastatrice du feu? Rome était également depuis longtemps sous la menace d’une révolte des esclaves. On disait que des centaines de milliers d’entre eux rêvaient des temps de Spartacus, et n’attendaient qu’une occasion pour s’armer contre leurs oppresseurs et contre la ville. Et voici que cette occasion se présentait. Peut-être qu’avec l’incendie se déchaînait le massacre et la guerre civile. Peut-être les prétoriens s’étaient-ils rués par la ville, pour en exterminer les habitants par ordre de César. Et soudain ses cheveux se dressèrent sur sa tête. Il se souvenait de ces conversations récentes où César, avec une singulière insistance, faisait toujours allusion aux villes incendiées, de ses lamentations de ce qu’il lui fallait décrire une ville en feu sans en avoir vu une, de sa réponse dédaigneuse quand Tigellin lui avait proposé d’incendier Antium ou une ville en planches construite à cet effet, enfin, de ses récriminations contre Rome et les ruelles nauséabondes de Suburre. Oui! c’était César qui avait ordonné de brûler la ville. Lui seul avait pu l’oser, comme seul Tigellin avait pu se charger d’une pareille mission. Et si Rome brûlait par son ordre, qui donc pouvait garantir que, par ce même ordre, la population ne serait pas égorgée? Le monstre en était capable. Ainsi, l’incendie, la rébellion des esclaves et le carnage; quel horrible chaos, quel déchaînement des éléments destructeurs et de la fureur des hommes, et, au milieu de tout cela, Lygie!

Les gémissements de Vinicius se mêlaient au souffle haletant du cheval, qui épuisait ses dernières forces sur la rude montée précédant Aricie. Qui arracherait Lygie de la ville en flammes? Qui pourrait la sauver? Vinicius, courbé sur sa monture, crispait ses doigts dans la crinière, prêt à mordre le cou de la bête. À ce moment, un cavalier, également lancé comme un ouragan, jeta, en croisant Vinicius: «Rome est perdue!» et passa. Un mot frappa encore les oreilles de Vinicius: «les dieux…». Le reste s’effaça dans le bruit des sabots. Mais ce mot «dieux» lui rendit sa présence d’esprit. Il leva la tête et, les bras tendus vers le ciel plein d’étoiles, il se mit à prier:

«Ce n’est pas vous que j’implore, vous dont les sanctuaires s’écroulent dans les flammes, mais Toi!…» La suie commençait même à recouvrir les objets environnants. Le jour s’était levé tout à fait et le soleil irradiait les sommets qui ceinturaient le lac Albain. Mais les rayons d’or pâle du matin n’arrivaient qu’à travers la fumée, d’un roux morbide. Plus Vinicius descendait vers Albanum, et plus il s’enfonçait dans cette fumée qui s’épaississait à mesure. La petite ville elle-même en était complètement submergée. Les habitants inquiets remplissaient les rues, et l’on ne pouvait songer sans terreur à ce qui devait se passer à Rome, car ici déjà l’on respirait mal.

Vinicius fut repris de désespoir et de terreur. Pourtant, il s’efforça de réagir. «Il est impossible que le feu ait pris brusquement, de toutes parts; le vent souffle du nord et chasse la fumée par ici; de l’autre côté il n’y en a pas et le Transtévère, séparé par le fleuve, est peut-être indemne; en tout cas, Ursus et Lygie n’auront eu qu’à franchir la Porte Janicule pour être à l’abri du danger. Il est tout aussi impossible que la population entière ait péri, et que cette ville, reine du monde, soit rayée avec ses habitants de la surface du sol. Même quand, dans les villes prises, le carnage et le feu sont déchaînés à la fois, un certain nombre d’habitants restent saufs: pourquoi donc Lygie devrait-elle absolument périr? D’ailleurs, sur elle veille un Dieu qui a vaincu la mort.» Il se mit à prier, et, suivant l’habitude qu’il avait prise, à implorer le Christ en lui promettant des offrandes.

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