Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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– Il faut te connaître d’aussi près que je te connais. Rome n’a jamais su t’apprécier.

César, pesant plus fort sur l’épaule de Vinicius, et comme ployant sous le poids de l’injustice, repartit:

– Tigellin m’a rapporté qu’au Sénat on chuchote que Diodore et Terpnos jouent mieux que moi de la cithare. On veut même me refuser cela! Mais toi, qui dis toujours la vérité, réponds-moi franchement: jouent-ils mieux ou aussi bien que moi?

– Nullement. Tu as le toucher plus délicat, et, en même temps, plus de vigueur. En toi on reconnaît l’artiste, en eux d’habiles artisans. C’est évident! Leur musique fait ressortir la valeur de la tienne.

– S’il en est ainsi, qu’ils vivent! Ils ne se douteront jamais du service que tu viens de leur rendre. D’ailleurs, si je les condamnais, il me faudrait les remplacer.

– Et l’on raconterait que, par amour pour la musique, tu extermines la musique dans l’empire. Ne fais jamais périr l’art pour l’art, ô divin!

– Comme tu ressembles peu à Tigellin, – observa Néron. – Mais vois-tu, je suis en tout un artiste, et puisque la musique m’ouvre sur l’infini des horizons que je ne soupçonnais pas, des contrées que je ne possède pas, des jouissances et un bonheur que je n’éprouvais pas, je ne puis non plus vivre d’une vie ordinaire. La musique me dit que le surnaturel existe, et alors je le cherche, en y déployant toute la puissance que les dieux m’ont donnée. Parfois, il me semble que, pour atteindre ces régions olympiennes, il me faut accomplir des choses que jamais encore aucun homme n’a accomplies, m’élever au-dessus du niveau humain, dans le bien ou dans le mal. Je sais qu’on m’accuse de faire des folies. Je ne fais pas de folies, je cherche seulement et, lors même que je délire, c’est d’ennui et de rage de ne pas trouver. Je cherche, comprends-tu? C’est pourquoi je veux être plus qu’un homme, et ce n’est que comme artiste que je serai plus qu’un homme.

Il baissa la voix, pour que Vinicius ne pût l’entendre et, approchant ses lèvres de l’oreille de Pétrone, il murmura:

– Sais-tu, à parler franc, pourquoi j’ai condamné à mort ma mère et ma femme? Aux portes du monde ignoré, j’ai voulu faire le plus grand sacrifice que pût faire un homme. J’ai cru que quelque chose d’insolite se produirait, que quelque porte s’ouvrirait pour moi sur l’inconnu, que cela étonnerait ou terrifierait la raison humaine, à la condition que ce fût grand et extraordinaire… Mais ce sacrifice n’a pas suffi. Pour que s’ouvrent les portes de l’empyrée, il en faudrait un plus étendu encore. Qu’il en advienne ce que voudra le sort!

– Que veux-tu faire?

– Tu verras, tu verras, plus tôt que tu ne penses. En attendant, sache qu’il est deux Nérons: celui que connaissent les hommes; l’autre, l’artiste, que tu es seul à connaître, qui tue comme la Mort et délire comme Bacchus, mais parce que lui répugnent la banalité et la nullité de la vie terre à terre, et parce qu’il voudrait les faire disparaître, dût-il avoir recours au fer et à la flamme!… Oh! combien plate sera la vie quand j’aurai disparu!… Personne, pas même toi, ami, ne sait quel artiste est en moi. C’est pourquoi je souffre et, je te le dis sincèrement, pourquoi j’ai parfois l’âme aussi triste que ces cyprès qui se profilent devant nous. Quel fardeau c’est pour un homme, de supporter à la fois le poids du pouvoir suprême et le poids du talent suprême!…

– De tout mon cœur je compatis à tes peines, César, et avec moi y compatissent et les terres et les mers, et aussi Vinicius, qui t’a voué un culte au fond de son âme.

– Il m’a toujours été cher, lui aussi, – répondit Néron, – bien qu’il serve Mars et non les Muses.

– Avant tout, il est le serviteur d’Aphrodite, – répliqua Pétrone.

Et brusquement, il décida d’arranger l’affaire de son neveu, en même temps qu’il éloignerait de lui les dangers qui pourraient le menacer.

– Il est amoureux, – dit-il, – autant que Troïlus le fut de Cressida. Permets-lui, seigneur, de retourner à Rome: sinon, il va sécher sur pied. Sais-tu que l’otage lygienne que tu lui avais donnée a été retrouvée et que Vinicius, en venant à Antium, l’a laissée sous la protection d’un certain Linus? Je ne t’en ai plus reparlé tant que tu as composé ton hymne, ce qui importait plus que tout. Vinicius voulait en faire sa maîtresse; mais, comme elle s’est montrée aussi vertueuse que Lucrèce, il s’est épris de sa vertu et désire l’épouser. Elle est de souche royale; il ne déchoira donc pas. Mais, en vrai guerrier, il soupire, languit, gémit, et attend l’autorisation de son empereur.

– L’empereur ne choisit pas les épouses de ses soldats. Qu’a-t-il besoin de mon autorisation?

– Je t’ai dit, seigneur, qu’il t’avait voué un culte.

– Il peut alors être d’autant plus certain de l’autorisation. C’est une jolie fille, mais aux hanches étriquées. Augusta Poppée s’est plainte d’elle, l’accusant d’avoir jeté un sort à notre enfant, dans les jardins du Palatin…

– Mais moi j’ai démontré à Tigellin que les mauvais sorts ne sauraient atteindre les divinités. Tu t’en souviens, divin, et toi-même tu as crié: Habet!

– Je m’en souviens.

Se tournant vers Vinicius:

– Tu l’aimes autant que l’affirme Pétrone?

– Je l’aime, seigneur.

– Eh bien! je t’ordonne de partir dès demain pour Rome, de l’épouser et de ne reparaître devant moi qu’avec l’anneau nuptial.

– Merci, seigneur, du fond de mon cœur et de mon âme, merci!

– Comme il est doux de faire des heureux! – dit César. – Je voudrais, de toute ma vie, n’avoir rien autre chose à faire.

– Accorde-nous encore une grâce, divin, – fit Pétrone, – et exprime ta volonté devant l’Augusta. Vinicius n’oserait épouser une femme qui serait antipathique à l’Augusta; mais toi, seigneur, tu dissiperas d’un mot toute prévention en déclarant que c’est par ton ordre.

– Bien. Je ne saurais rien vous refuser, à toi ni à Vinicius, – dit César.

Et il rentra dans la villa, où ils le suivirent, le cœur joyeux de ce succès. Vinicius devait se contenir pour ne pas se jeter au cou, de Pétrone. Il lui semblait qu’à présent tout danger et tout obstacle étaient écartés.

Dans l’atrium, le jeune Nerva et Tullius Sénécion s’entretenaient avec l’Augusta. Terpnos et Diodore accordaient les cithares. Néron, en rentrant, s’assit sur un siège incrusté d’écaille, murmura quelques mots à l’oreille d’un jeune éphèbe, et attendit.

L’éphèbe rentra bientôt avec un coffret d’or. Néron y choisit un collier formé de grosses opales et dit:

– Voici des bijoux dignes de cette soirée.

– L’aube s’y reflète, – approuva Poppée, convaincue que le collier était pour elle.

Un moment, César joua avec les pierres roses.

– Vinicius, – dit-il, – tu offriras ce collier de ma part à la princesse lygienne que je t’ordonne d’épouser.

Le regard de Poppée, furieux et stupéfait, erra de César à Vinicius, puis se posa enfin sur Pétrone. Mais celui-ci, nonchalamment incliné, semblait étudier avec attention, en caressant le bois de la main, la courbure d’une harpe.

Quand Vinicius eut remercié du présent, il s’approcha de Pétrone:

– Comment te prouver ma reconnaissance de ce que tu as fait pour moi aujourd’hui?

– Offre à Euterpe un couple de cygnes, prodigue tes louanges au chant de César, et ris-toi des présages. J’espère que le rugissement des lions ne troublera plus ton sommeil, ni celui de ton lis lygien.

– Non, – répondit Vinicius, – à présent, me voilà tranquille.

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