Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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– Tu me permettras de voir Pomponia? – demanda Lygie.

– Oui, carissima, nous les inviterons à venir dans notre maison, ou bien nous irons chez eux. Veux-tu que nous prenions avec nous l’apôtre Pierre? Il est accablé par l’âge et les fatigues. Paul aussi viendra nous voir. Il convertira Aulus Plautius, et comme les soldats fondent des colonies dans les régions lointaines, nous fonderons, nous, une colonie chrétienne.

Lygie prit la main de Vinicius et voulut la porter à ses lèvres. Mais lui, tout bas, comme s’il eût craint de voir s’envoler son bonheur:

– Non, Lygie, non. C’est à moi de te respecter et de te vénérer. Donne-moi ta main.

– Je t’aime, – murmura Lygie.

Il tint longtemps ses lèvres sur la main blanche comme le jasmin. Un moment, ils n’entendirent plus que le battement de leur cœur. Nulle brise; et les cyprès se taisaient, comme si eux aussi avaient retenu leur souffle…

Mais soudain, ce silence fut rompu par un grondement inattendu qui semblait sortir de terre. Un frisson courut dans tout le corps de Lygie. Vinicius se leva et dit:

– Ce sont les lions qui rugissent dans les vivaria…

Ils prêtèrent l’oreille. Au premier grondement répondit un second, un troisième, un dixième… de tous côtés. Parfois, il y avait en ville plusieurs milliers de lions parqués dans les différentes arènes et, la nuit, ils venaient souvent appliquer aux grilles leurs têtes velues et exhaler leur nostalgie du désert et de la liberté; et les voix, se répliquant dans la nuit silencieuse, emplissaient la ville de mugissements. Il y avait là quelque chose d’inattendu et de mélancolique, et, à ces grondements, Lygie sentait s’évanouir ses doux rêves d’avenir. Elle les écoutait, le cœur angoissé d’une inquiétude singulière.

Vinicius l’entoura de ses bras:

– Ne crains rien, ma bien-aimée. C’est parce que les jeux du cirque sont proches que tous les vivaria sont pleins.

Et ils rentrèrent dans la petite maison de Linus, accompagnés par les rugissements redoublés des lions.

Chapitre XL.

Cependant, Pétrone remportait à Antium des victoires presque journalières sur les augustans qui cherchaient à le supplanter dans la faveur de César. L’influence de Tigellin était complètement tombée. À Rome, lorsqu’il s’agissait de supprimer les gens réputés dangereux, de s’emparer de leurs biens, de traiter les affaires politiques, de donner des spectacles remarquables de luxe et de mauvais goût, et surtout de satisfaire les monstrueux caprices de César, Tigellin, prêt à tout, zélé et actif, semblait indispensable. Mais à Antium, au milieu des palais qui se reflétaient dans l’azur de la mer, César vivait de la vie des Hellènes. Du matin au soir, on récitait des vers et l’on dissertait sur leur facture; on louait les expressions heureuses; on s’occupait de musique, de théâtre, en un mot, de tout ce que le génie grec a inventé pour embellir l’existence. Dans de telles conditions, Pétrone, d’une instruction bien supérieure à celle de Tigellin et des autres augustans, spirituel, éloquent, fécond en pensées subtiles, et d’un goût raffiné, devait primer sur tous. César recherchait sa société, s’inquiétait de son avis, lui demandait conseil lorsqu’il composait et lui témoignait une amitié plus vive que jamais. Il semblait à tout l’entourage que son influence fût définitive et que son amitié avec César dût s’affirmer pendant de longues années. Ceux mêmes qui jadis montraient de la froideur à l’élégant épicurien commençaient à lui faire la cour et à rechercher sa bienveillance. Et beaucoup, au fond de leur âme, étaient sincèrement heureux de voir la faveur de César aller à quelqu’un qui savait ce qu’il fallait penser de chacun et qui, d’un sourire sceptique, accueillait les flatteries de ses ennemis de la veille, mais, soit indolence, soit dignité, ne se vengeait de personne et n’usait de son influence pour accabler qui que ce fût. À certains moments, il eût pu provoquer la perte de Tigellin lui-même; il préférait le railler et prouver l’évidence de son ignorance et de sa vulgarité. Le Sénat respirait: depuis un mois et demi, pas un arrêt de mort n’avait été rendu. À Antium et à Rome, il est vrai, on racontait des prodiges sur le raffinement de débauche auquel atteignaient César et son favori, mais chacun préférait sentir au-dessus de soi un César raffiné que le César bestial de Tigellin.

Celui-ci perdait la tête et se demandait s’il ne devait pas s’avouer vaincu; car Néron avait déclaré à plusieurs reprises qu’à la ville et à la cour, deux hommes seulement étaient capables de se comprendre, deux seuls véritables Hellènes: lui et Pétrone.

Le tact surprenant de ce dernier garantissait à tous que son influence survivrait à toutes les autres. Il semblait impossible que César pût se passer de lui. À qui parlerait-il poésie, musique, jeux d’arènes? Quel regard épierait-il pour juger si son œuvre avait vraiment de la valeur? Mais, avec sa négligence habituelle, Pétrone semblait n’attacher aucune importance à sa situation; il restait nonchalant, dolent, spirituel et sceptique; souvent il produisait l’impression de quelqu’un qui se moque des autres, de soi-même et de tout l’univers. Parfois, il osait critiquer César en face, et, quand on le jugeait déjà perdu, il donnait tout à coup à son appréciation une telle tournure que tous étaient convaincus, à la fin, qu’il n’était pas une situation dont il ne pût sortir victorieux.

La semaine après que Vinicius fut revenu de Rome, César lisait à ses intimes un fragment de sa Troïade . Quand il eut fini, salué par leurs cris d’enthousiasme, Pétrone, interrogé du regard, dit:

– Bons à jeter au feu, ces vers.

L’épouvante glaça tous les cœurs. Dans tout le cours de sa vie, Néron n’avait jamais entendu aucune bouche formuler un tel arrêt. Seul Tigellin rayonnait; Vinicius avait pâli à la pensée que Pétrone, qui ne s’enivrait jamais, avait trop bu cette fois.

Déjà, d’une voix mielleuse, où vibrait la rancune d’un amour-propre blessé, Néron demandait:

– Qu’y trouves-tu de mauvais?

Et Pétrone, agressif, de répliquer, en montrant l’entourage:

– Ne les crois pas. Ils n’y entendent rien. Tu me demandes ce qu’il y a de mauvais dans ces vers? Si tu veux la vérité, la voici: ils sont bons pour Virgile, bons pour Ovide, ils sont bons même pour Homère, non pour toi. Tu n’avais pas le droit de les écrire. Cet incendie que tu dépeins ne flambe pas assez; ton feu ne brûle pas assez. N’écoute pas les flatteries de Lucain. Pour de tels vers, je lui reconnaîtrais du génie, et non à toi. Et pourquoi? Parce que tu es plus grand qu’eux. On est en droit d’exiger davantage de qui a tout reçu des dieux. Mais tu te laisses aller à la paresse. Tu fais ta sieste, après le prandium, au lieu de travailler. À toi qui peux enfanter une œuvre telle que l’univers n’en a jamais vue, je réponds donc en face: «Fais de meilleurs vers.»

Il parlait avec nonchalance, en plaisantant et gourmandant tout ensemble; mais les yeux de César étaient humectés de joie.

– Les dieux m’ont donné quelque talent, mais ils m’ont donné mieux encore: un véritable connaisseur et un ami, qui est le seul à savoir dire la vérité en face.

Et il étendit sa main aux poils roux vers un candélabre d’or, fruit du pillage de Delphes, pour brûler ses vers.

Mais Pétrone saisit le papyrus avant que la flamme l’eût touché:

– Non, non, – dit-il, – même indignes de toi, ces vers appartiennent à l’humanité! Laisse-les-moi.

– Alors, permets-moi de te les envoyer dans un coffret de mon choix, – repartit César, en pressant Pétrone contre sa poitrine.

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