Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Cependant le disque rouge et agrandi du soleil descendait derrière les cimes des arbres. Presque tous les invités étaient ivres. Maintenant le radeau côtoyait les rives; parmi les arbustes fleuris, des groupes d’hommes déguisés en faunes ou en satyres jouaient de la flûte, du chalumeau ou du tympanon; des jeunes filles glissaient, costumées en nymphes, en dryades et en hamadryades. Enfin, de la tente principale, le crépuscule fut salué de cris en l’honneur de la Lune, et soudain des milliers de lampes illuminèrent les bosquets.

Des lupanars, établis le long du rivage, jaillirent des torrents de lumière; sur les terrasses apparurent de nouveaux groupes: c’étaient, toutes nues, les épouses et les filles des premières familles de Rome. De la voix et du geste elles appelaient les convives. Enfin le radeau aborda; César et les augustans se ruèrent à travers les bosquets, envahirent les lupanars, les tentes, les grottes artificielles d’où jaillissaient des sources et des fontaines. Le délire était universel; on ne savait ce qu’était devenu César, on ne savait qui était sénateur, guerrier, danseur ou musicien. Les satyres et les faunes criaient en poursuivant les nymphes. Les lampes étaient éteintes à coups de thyrse, certaines parties des bosquets plongeant dans l’obscurité. Mais partout on entendait des cris stridents, des rires; ici des murmures, là des souffles haletants. Assurément, Rome n’avait jamais rien vu de semblable.

Vinicius n’était pas ivre comme au festin donné dans le palais de César et auquel avait assisté Lygie, mais tout ce qui se passait l’avait ébloui et enivré; lui aussi ressentait enfin la fièvre du plaisir. Il s’élança dans le bois, se rua avec les autres pour faire son choix parmi les dryades. À chaque instant, de nouvelles bandes passaient devant lui serrées de près par des faunes, des sénateurs, des guerriers. Enfin, il aperçut un groupe de jeunes femmes conduites par une Diane; il bondit de leur côté pour voir de plus près la déesse, et soudain son cœur cessa de battre. Dans cette déesse au croissant, il lui avait semblé reconnaître Lygie.

Elles l’entourèrent d’une sarabande, puis, pour l’exciter à les poursuivre, elles s’enfuirent comme un troupeau de biches. Et bien que cette Diane ne fût pas Lygie et n’eût avec elle aucune ressemblance, il restait là, le cœur palpitant, tout ému.

Il ressentit subitement, d’être loin de Lygie, une tristesse immense, et jusqu’alors inéprouvée, et son amour, tel une puissante vague, inonda de nouveau son cœur. Jamais elle ne lui avait paru plus pure, ne lui avait été plus chère, que dans ce bois de démence et de sauvage débauche. L’instant d’avant, lui-même avait eu la tentation de boire à ce calice, de prendre sa part de l’orgie. Maintenant, il n’éprouvait plus que de la répulsion. Le dégoût l’étouffait; il fallait à sa poitrine de l’air pur, à ses yeux des étoiles qui ne fussent point cachées par les rameaux de ces bosquets étranges, et il résolut de fuir. Mais il avait fait à peine quelques pas que surgit devant lui la silhouette d’une femme voilée; deux mains s’accrochèrent à ses épaules et une voix ardente murmura:

– Je t’aime!… Viens! Nul ne nous verra: hâte-toi!

Vinicius fut comme tiré d’un songe:

– Qui es-tu?

Mais elle, pressée contre sa poitrine, insistait:

– Hâte-toi! Vois comme tout est désert ici, et moi je t’aime! Viens.

– Qui es-tu? – répéta Vinicius.

– Devine!…

Elle attira à elle la tête de Vinicius, et, à travers son voile, lui pressa ses lèvres sur les lèvres, jusqu’à en perdre le souffle.

– Nuit d’amour!… Nuit de folie! – balbutia-t-elle, haletante. – Aujourd’hui, tout est permis: prends-moi!

Mais ce baiser le brûlait et l’emplissait d’un nouveau dégoût. Son âme et son cœur étaient ailleurs, et rien au monde n’existait pour lui que Lygie.

Il repoussa la forme voilée:

– Qui que tu sois, j’en aime une autre et je ne veux pas de toi.

Mais elle, la tête penchée vers lui:

– Lève mon voile…

À ce moment, un bruissement passa dans les myrtes voisins; l’inconnue disparut comme un rêve et l’on ne perçut, dans le lointain, que son rire étrange et méchant.

Pétrone se dressa devant Vinicius.

– J’ai entendu et j’ai vu, – dit-il. Vinicius lui répondit:

– Allons-nous-en…

Ils dépassèrent les lupanars étincelants de feux, les bosquets, le cordon des prétoriens à cheval, et ils regagnèrent leurs litières.

– Je m’arrêterai chez toi, – dit Pétrone.

Ils montèrent dans la même litière et gardèrent le silence. Ce fut seulement dans l’atrium de Vinicius que Pétrone demanda:

– Sais-tu qui c’était?

– Rubria? – interrogea Vinicius, effrayé à la seule pensée que Rubria était une vestale.

– Non.

– Qui, alors?

Pétrone baissa la voix:

– Le feu de Vesta a été profané: Rubria était avec César. Mais celle qui t’a parlé…

Et plus bas:

– Diva Augusta.

Puis, après un silence:

– César – reprit Pétrone – n’a pas su dissimuler devant elle son violent désir de posséder Rubria, et peut-être qu’elle a voulu se venger. J’ai donné l’alarme, parce que si, ayant reconnu l’Augusta, tu l’avais repoussée, c’était te perdre sans rémission, toi, Lygie, et moi aussi peut-être.

Vinicius éclata:

– J’en ai assez de Rome, de César, des fêtes, d’Augusta, de Tigellin et de vous tous! J’étouffe! Je ne puis vivre ainsi! Je ne le puis! Comprends-tu?

– Tu perds la tête, tu perds tout bon sens et toute mesure, Vinicius!

– Je n’aime qu’elle au monde.

– Et alors?

– Alors je ne veux pas d’autre amour, je ne veux pas de votre façon de vivre, de vos festins, de vos débauches et de vos crimes!

– Qu’as-tu enfin? Es-tu donc chrétien?

Le jeune homme pressa sa tête entre ses mains avec désespoir, en répétant:

– Pas encore! Pas encore!

Chapitre XXXII.

Pétrone regagna sa demeure en haussant les épaules, et fort mécontent. Il s’apercevait que Vinicius et lui avaient cessé de parler le même langage. Jadis, il avait sur le jeune guerrier une grande influence. Il lui servait de modèle en tout. Souvent il lui avait suffi de quelques mots ironiques pour retenir Vinicius ou pour le pousser à l’action. Aujourd’hui, cette influence avait totalement disparu et Pétrone n’essayait même plus des anciens moyens, certain que son esprit et son ironie glisseraient sans rien laisser sur la cuirasse dont l’amour et le contact avec ce monde chrétien si incompréhensible avaient enveloppé l’âme de Vinicius. Le sceptique expérimenté qu’il était comprenait qu’il avait perdu la clef de cette âme. Cela lui était désagréable et lui inspirait en même temps des craintes encore augmentées par les événements de cette dernière nuit.

«Si ce n’est de la part d’Augusta un caprice passager, mais une passion plus forte, – songeait Pétrone, – alors, ou bien Vinicius ne pourra s’y dérober, et dans ce cas le moindre incident peut le perdre; ou bien il résistera, – ce à quoi on peut s’attendre à présent de sa part, – et alors il est perdu sans retour, et avec lui moi aussi peut-être, ne fût-ce qu’en raison de notre parenté, et aussi parce que Augusta, irritée contre toute la famille, mettra son influence au service de Tigellin…»

D’une façon comme de l’autre, tout allait mal. Pétrone était courageux et ne redoutait pas la mort; mais, n’en attendant rien, il ne croyait pas utile de la provoquer. Réflexion faite, il décida qu’il était beaucoup plus sûr de faire voyager Vinicius. «Ah! si au surplus il pouvait lui donner Lygie, avec quelle joie il le ferait!» Cependant, même sans cela, il espérait persuader Vinicius. Il ferait courir au Palatin le bruit que le jeune tribun était malade et il écarterait ainsi le danger qui les menaçait l’un et l’autre. En somme, l’Augusta ne savait pas si Vinicius l’avait reconnue, et jusqu’à présent, rien n’avait trop blessé son amour-propre. Mais il fallait prendre des précautions pour l’avenir. Pétrone voulait avant tout gagner du temps: il sentait bien que, César allant en Achaïe, Tigellin, complètement ignorant des choses de l’art, serait relégué au second plan et perdrait son prestige. En Grèce, Pétrone était assuré de la victoire sur tous ses rivaux.

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