Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

Здесь есть возможность читать онлайн «Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Историческая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Quo Vadis?: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Quo Vadis?»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

Quo Vadis? — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Quo Vadis?», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il s’étendit sur la couchette aux côtés d’Eunice. Un esclave vint lui orner la tête d’une couronne d’anémones, et il continua:

– Qu’as-tu vu au service de Corbulon? Rien! As-tu convenablement visité les temples grecs, ainsi que je le fis moi-même, pendant deux ans, passant des mains d’un guide à celles d’un autre? Es-tu allé à Rhodes où se dressait le colosse? As-tu vu, à Panopie, en Phocide, l’argile dont se servit Prométhée pour pétrir les hommes? As-tu vu, à Sparte, les œufs pondus par Léda, ou à Athènes la fameuse cuirasse sarmate faite de sabots de cheval, ou en Eubée le vaisseau d’Agamemnon, ou la coupe qui fut moulée sur le sein gauche d’Hélène? As-tu vu Alexandre, Memphis, les Pyramides, le cheveu qu’Isis s’arracha en pleurant Osiris? As-tu entendu les soupirs de Memnon? Le monde est vaste et tout ne finit pas au Transtévère! J’accompagnerai César, et, sur le chemin du retour, je le quitterai pour m’en aller à Cypre, car ma divine aux cheveux d’or désire que nous offrions ensemble, à Paphos, des colombes à Cypris, et je ne dois pas te laisser ignorer que tout ce qu’elle désire s’accomplit.

– Je suis ton esclave, – interrompit Eunice.

Mais lui, la tête posée sur son sein, dit en souriant:

– Je suis alors l’esclave d’une esclave. Je t’admire, ma divine, des pieds à la tête.

Puis, s’adressant à Vinicius:

– Viens avec nous à Cypre. Mais souviens-toi qu’auparavant il faut que tu voies César. C’est mal à toi de ne t’être pas encore rendu chez lui; Tigellin serait capable d’exploiter la circonstance pour te nuire. Il n’a, il est vrai, aucune haine personnelle à ton égard, mais il ne saurait t’aimer, toi, mon neveu… Nous dirons que tu étais malade. Il nous faudra réfléchir à la réponse à faire au cas où César te parlerait de Lygie. Le mieux serait de dire, avec un geste de lassitude, que tu l’as gardée jusqu’à satiété. Il comprendra cela. Tu ajouteras que la maladie t’a confiné à la maison, que ta fièvre s’est augmentée de ton chagrin de n’avoir pu te rendre à Naples pour l’écouter chanter et que l’espoir de bientôt l’entendre a hâté ta guérison. N’aie pas peur d’exagérer. Tigellin annonce qu’il prépare pour César quelque chose, non seulement de grand, mais encore d’écrasant… Pourtant je flaire un piège. Je me méfie aussi de ta disposition d’esprit…

– Sais-tu, – interrompit Vinicius, – qu’il est des gens qui ne craignent pas César et vivent aussi tranquilles que s’il n’existait pas?

– Je sais qui tu vas nommer: les chrétiens.

– Oui. Eux seuls… Et notre vie, qu’est-elle, sinon un continuel effroi?

– Laisse-moi donc la paix avec tes chrétiens. Ils ne redoutent point César, parce que peut-être il n’a jamais entendu parler d’eux. En tout cas, il ne sait rien sur leur compte et ne s’intéresse pas plus à eux qu’à des feuilles mortes. Je te le répète, ce sont des infirmes, et tu le sens toi-même, car si ta nature répugne à suivre leur doctrine, c’est justement parce que tu vois leur nullité. Tu es un homme pétri d’une autre argile: n’y pense plus et ne m’en parle plus. Nous saurons vivre et nous saurons mourir, et eux, que sauront-ils faire? Le sait-on?

Vinicius fut frappé de ces paroles. Rentré chez lui, il se demanda si réellement cette bonté et cette miséricorde n’étaient pas une preuve de la faiblesse de leurs âmes. Il lui sembla que des hommes forts et bien trempés ne pourraient pardonner ainsi. De là sans doute la répugnance de son âme de Romain pour leur doctrine. «Nous, nous saurons vivre et nous saurons mourir», avait dit Pétrone. Et eux? Ils ne savent que pardonner, mais ils ne comprennent ni l’amour véritable, ni la véritable haine.

Chapitre XXX.

César, de retour à Rome, s’en voulait d’y être revenu, et, peu de jours après, il brûla de nouveau du désir de partir pour l’Achaïe. Il publia même un édit pour annoncer que son absence serait de courte durée et que les affaires publiques n’auraient pas à en souffrir. Puis, en compagnie des augustans, parmi lesquels se trouvait Vinicius, il se rendit au Capitole pour y sacrifier aux dieux et les remercier d’avoir favorisé son voyage. Mais le lendemain, le jour venu de visiter le sanctuaire de Vesta, un incident se produisit qui modifia tous les projets de César. Il ne croyait pas aux dieux, mais les craignait. La mystérieuse Vesta surtout le remplissait d’effroi. À la vue de cette divinité et du feu sacré, ses cheveux se dressèrent tout à coup, ses mâchoires se contractèrent, un frisson courut par tous ses membres, il chancela et tomba entre les bras de Vinicius qui, par hasard, se trouvait derrière lui. On le fit sortir du temple et on le transporta sur-le-champ au Palatin, où il revint bientôt à lui; mais néanmoins, il dut garder le lit toute la journée. Au grand étonnement de tous les assistants, il déclara qu’il se décidait à remettre son voyage à plus tard, la divinité l’ayant secrètement mis en garde contre toute hâte. Une heure après, on proclamait publiquement partout dans Rome que César, voyant les visages attristés des citoyens et pénétré pour ceux-ci de ce même amour qu’un père a pour ses enfants, resterait parmi eux afin de partager leurs joies ou leurs peines. Le peuple, fort heureux de ce contrordre, qui lui assurait des jeux et des distributions de blé, s’assembla en foule devant la Porte Palatine, pour acclamer le divin César. Lui, qui jouait aux dés avec des augustans, s’arrêta:

– Oui, – dit-il, – il faut attendre. L’Égypte et la souveraineté de l’Orient ne peuvent m’échapper, suivant les prophéties, et conséquemment, l’Achaïe non plus. Je ferai percer l’isthme de Corinthe et nous élèverons en Égypte des monuments auprès desquels les pyramides ne seront que jouets d’enfants. Je ferai édifier un sphinx sept fois plus grand que celui qui, près de Memphis, contemple le désert, et je lui ferai donner mes traits. Les siècles futurs ne parleront plus que de ce monument et de moi.

– Par tes vers tu t’es déjà érigé un monument non pas sept, mais trois fois sept fois plus imposant que la pyramide de Chéops, – dit Pétrone.

– Et par mon chant? – demanda Néron.

– Ah! si l’on était capable de t’élever, comme à Memnon, une statue qui puisse faire entendre ta voix au lever du soleil, durant des milliers de siècles les mers qui bordent l’Égypte se couvriraient de navires chargés de multitudes qui viendraient, des trois parties du monde, pour écouter ton chant.

– Hélas! qui donc est capable d’une telle œuvre? – soupira Néron.

– Mais tu peux faire tailler dans le basalte un groupe où tu serais représenté conduisant un quadrige.

– C’est vrai! Ainsi je ferai.

– Ce sera un cadeau à l’humanité.

– De plus, en Égypte, j’épouserai la Lune qui est veuve, et alors je serai vraiment un dieu.

– Et tu nous donneras pour femmes des étoiles, et nous formerons une constellation nouvelle qui sera dénommée la constellation de Néron. Tu marieras Vitellius avec le Nil, pour qu’il enfante des hippopotames. Donne le désert à Tigellin, il y sera roi des chacals…

– Et à moi, que me réserves-tu? – demanda Vatinius.

– Que le bœuf Apis te protège! À Bénévent, tu nous as gratifiés de jeux si splendides que je ne saurais te vouloir du mal: confectionne une paire de chaussures pour le sphinx, dont les pattes s’engourdissent, la nuit, au moment des rosées. Tu en feras aussi pour les colosses alignés devant les temples. Chacun trouvera là-bas l’emploi de ses aptitudes. Par exemple, Domitius Afer, dont la probité est indiscutable, sera trésorier. Je suis ravi, César, que tes rêves te portent vers l’Égypte, mais je m’attriste que tu diffères d’y aller.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Quo Vadis?»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Quo Vadis?» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Эрленд Лу - Курт, quo vadis?
Эрленд Лу
Henrik Sienkiewicz - Quo vadis
Henrik Sienkiewicz
Хенрик Сенкевич - Quo vadis
Хенрик Сенкевич
Генрик Сенкевич - Quo vadis
Генрик Сенкевич
Генрык Сянкевіч - Quo Vadis
Генрык Сянкевіч
Hienryk Siankievič - Quo Vadis
Hienryk Siankievič
libcat.ru: книга без обложки
Андрей Андронов
Henryk Sienkiewicz - Sienkiewicz - Quo vadis?
Henryk Sienkiewicz
Марк Дронов - Quo vadis?
Марк Дронов
Отзывы о книге «Quo Vadis?»

Обсуждение, отзывы о книге «Quo Vadis?» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x