Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Néron répondit:

– Vos yeux de mortels n’ont rien vu, parce que la divinité reste invisible pour qui lui plaît. Sachez que, dans le temple, Vesta elle-même a surgi à mon côté et m’a glissé à l’oreille: «Retarde ton voyage». Cela a été si brusque que j’en ai été terrifié, en dépit de la reconnaissance que je devais aux dieux pour une protection aussi manifeste.

– Nous avons tous été terrifiés, – déclara Tigellin, – et ta vestale Rubria a perdu connaissance.

– Rubria! – s’écria Néron, – quelle gorge neigeuse!

– Mais, elle aussi a rougi à ta vue, divin César!

– Oui! je l’ai remarqué également. C’est étrange! Une vestale! Il y a quelque chose de divin dans chaque vestale, et Rubria est fort belle.

Il réfléchit un instant et demanda:

– Dites-moi pourquoi les humains craignent Vesta plus que les autres divinités? Pour quelle raison? Moi-même, pontife suprême, j’ai été pris de peur. Il me souvient seulement que j’ai défailli et que j’aurais roulé à terre si quelqu’un ne m’avait soutenu. Qui était-ce?

– Moi, – répondit Vinicius.

– Ah! toi, «sévère Arès»? Pourquoi n’es-tu pas venu à Bénévent? Tu étais malade, m’a-t-on dit, et, de fait, tu es changé. Oui, j’ai entendu parler que Croton avait voulu t’assassiner. Est-ce vrai?

– Oui; et il m’a cassé un bras, mais je me suis défendu.

– Avec ton bras cassé?

– J’ai été aidé par certain barbare, plus fort que Croton.

Néron le regarda avec surprise.

– Plus fort que Croton! Tu plaisantes, sans doute? Croton était le plus fort de tous, et maintenant c’est Syphax, l’Éthiopien.

– Je te dis, César, ce que j’ai vu de mes propres yeux.

– Où donc est cette perle? N’est-il pas devenu roi du bocage de Nemora?

– Je l’ignore, César, je l’ai perdu de vue.

– Et tu ne sais même pas de quelle nation il est?

– J’avais le bras cassé et ne pensais guère à le questionner.

– Cherche-le-moi.

Tigellin intervint:

– Je vais m’en occuper, moi.

Mais Néron continua de s’adresser à Vinicius:

– Merci de m’avoir soutenu. J’aurai pu me briser la tête en tombant. Autrefois tu faisais un bon compagnon, mais depuis la guerre, depuis que tu as servi sous Corbulon, tu es devenu sauvage et je ne te vois plus que rarement.

Après un court silence, il reprit:

– Et comment se porte cette jeune fille… aux hanches étriquées… dont tu étais amoureux et que j’ai retirée pour toi de chez les Aulus?

Vinicius se troubla, mais Pétrone vint aussitôt à la rescousse.

– Je parie, seigneur, qu’il l’a oubliée, – dit-il. – Tu vois son trouble? Demande-lui donc combien il en a eu depuis; et je doute qu’il puisse répondre à ta question. Les Vinicius sont de vaillants soldats, mais des coqs meilleurs encore. Il leur faut toute une basse-cour. Punis-le, seigneur, en ne l’invitant pas à la fête que Tigellin promet de nous donner en ton honneur sur l’étang d’Agrippa.

– Non, je ne ferai pas cela. J’ai confiance en Tigellin et bon espoir que la basse-cour sera bien pourvue.

– Les Charites pourraient-elles manquer là où sera l’Amour lui-même? – répliqua Tigellin.

Mais Néron dit:

– L’ennui me ronge! La volonté de la déesse m’oblige à rester dans Rome, que j’exècre. Je partirai pour Antium. J’étouffe dans ces quartiers étroits, parmi ces maisons branlantes et ces ruelles infectes. Un air empesté parvient jusqu’ici, jusque dans ma maison, jusque dans mes jardins. Ah! si un tremblement de terre détruisait Rome, si dans sa colère quelque dieu la nivelait au ras du sol, je vous montrerais alors comment on doit bâtir une ville, tête du monde et ma capitale.

– César, observa Tigellin, – tu as dit: «Si, dans sa colère, quelque dieu détruisait la ville», c’est bien cela?

– Oui! Et après?

– N’es-tu donc pas un dieu?

Néron ébaucha un geste de lassitude, puis:

– Nous verrons ce que tu vas nous organiser sur l’étang d’Agrippa; ensuite, je partirai pour Antium. Vous tous, vous êtes mesquins, et vous ne comprenez pas que j’ai besoin de ce qui est grand.

Il ferma à demi les yeux, en signe qu’il voulait se reposer; les augustans se retirèrent les uns après les autres. Pétrone sortit avec Vinicius et lui dit:

– Te voilà donc convié à la fête. Barbe d’Airain a renoncé au voyage; en revanche, il fera plus de folies que jamais, et se conduira dans la ville comme dans sa propre maison. Cherche dans les folies, toi aussi, la distraction et l’oubli. Que diable! nous qui avons soumis l’univers, nous sommes en droit de nous amuser. Toi, Marcus, tu es un fort beau garçon, et j’attribue en partie à cela ma faiblesse à ton égard. Par Diane d’Éphèse! si tu pouvais voir tes sourcils d’un seul arc et ta figure resplendissante du vieux sang des quirites! Auprès de toi, les autres n’ont l’air que d’affranchis. Oui, n’était cette doctrine sauvage, Lygie serait chez toi à cette heure. Essaye encore de me prouver que ces chrétiens ne sont pas les ennemis de la vie et des hommes… Sois-leur reconnaissant de leurs bons procédés envers toi; mais, à ta place, je détesterais cette doctrine et chercherais le plaisir là où il se trouve. Tu es beau, je te le répète, et les divorcées fourmillent dans Rome.

– Une seule chose m’étonne, c’est que tu ne sois pas encore fatigué de tout cela, – répliqua Vinicius.

– Et qui te l’a dit? J’en suis fatigué depuis longtemps, mais j’ai plus d’ans que toi. En outre, j’ai des goûts que tu n’as pas. J’aime les livres que tu n’aimes pas, la poésie qui t’ennuie, les vases, les gemmes, et nombre de choses que tu ne regardes même pas; j’ai des douleurs rénales, que tu n’as pas; enfin, j’ai Eunice, et tu n’as rien de pareil… Je me complais parmi les chefs-d’œuvre; on ne fera jamais de toi un esthète. Je sais ne devoir rien trouver dans la vie de meilleur que ce que j’y ai trouvé, et toi, tu en es encore à espérer et à chercher quelque chose. Si la mort venait frapper à ta porte, tu serais étonné, malgré ton courage et tes chagrins, d’être obligé de quitter déjà la terre, tandis que moi, sachant par expérience qu’il n’est pas de fruits au monde auxquels je n’aie goûté, j’accepterais cette fin inévitable. Rien ne me presse, mais je ne me ferai pas non plus tirer l’oreille. Je m’efforcerai seulement de vivre gaiement jusqu’au bout: seuls, sur cette terre, les sceptiques sont gais. À mon avis, les stoïciens sont des sots, mais tout au moins le stoïcisme trempe les caractères, tandis que tes chrétiens apportent au monde la tristesse, qui est à la vie ce que la pluie est à la nature. Sais-tu ce que j’ai appris? Pour les fêtes que donnera Tigellin, on élèvera sur les bords de l’étang d’Agrippa des lupanars où figureront les femmes des premières familles de Rome. Ne s’en trouvera-t-il pas une assez belle pour te consoler? Il y aura même des vierges, dont ce sera le début dans le monde… comme des nymphes. Tel est notre empire romain… Il fait chaud déjà: le vent du midi réchauffera les eaux et ne fera pas frissonner les corps nus. Et toi, Narcisse, sache bien que pas une seule ne sera capable de te repousser, pas une, – fût-elle vestale.

Vinicius se frappa le front, comme un homme toujours hanté d’une idée fixe.

– Est-ce de la chance que je sois tombé sur l’unique exception!…

– Et qui l’a faite ainsi, sinon les chrétiens? Mais des gens qui ont la Croix pour symbole ne sauraient être autrement. Écoute-moi: La Grèce était belle et elle a enfanté la sagesse du monde; nous, nous avons enfanté la force; que peut, selon toi, enfanter cette doctrine? Si tu le sais, éclaire-moi; car par Pollux! je ne m’en doute même pas.

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