Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Vinicius haussa les épaules:

– On dirait que tu as peur de me voir devenir chrétien.

– J’ai peur que tu ne gâches ton existence. Si tu ne peux être la Grèce, sois Rome: gouverne et jouis. Si nos folies ont un certain sens, c’est justement parce que cette idée s’y fait jour. Je méprise Barbe d’Airain qui singe les Grecs; s’il se disait Romain, je reconnaîtrais qu’il a raison de se permettre des folies. Si tu trouves un chrétien en rentrant chez toi, promets-moi de lui tirer la langue. Si, par hasard, c’était le médecin Glaucos, il n’en serait pas même étonné. Au revoir, sur l’étang d’Agrippa!

Chapitre XXXI.

Les prétoriens cernaient les bosquets sur les berges de l’étang d’Agrippa pour empêcher que la trop grande foule des curieux gênât César et ses invités. Il était notoire, en effet, que toute l’élite de la fortune, de l’intelligence et de la beauté prendrait part à cette fête sans précédents dans les annales de la Ville. Tigellin voulait dédommager César du voyage en Achaïe et surpasser tous ceux qui l’avaient précédé dans l’organisation des réjouissances en l’honneur de Néron. Déjà, tandis qu’il l’accompagnait à Naples et à Bénévent, il avait dans ce but expédié des ordres pour qu’on fit venir des contrées les plus lointaines du monde des animaux, des poissons rares, des oiseaux et des plantes, sans oublier les vases et les étoffes qui ajouteraient à la magnificence du festin. Cette folle entreprise absorbait les revenus de provinces entières; mais le puissant favori ne regardait pas à la dépense. Son influence était en hausse. Peut-être Tigellin n’était-il pas plus agréable à Néron que les autres augustans, mais il se rendait chaque jour plus indispensable. Pétrone, infiniment supérieur par ses manières distinguées, son intelligence, son esprit, savait, en dissertant, mieux divertir César, mais, pour son malheur, il l’éclipsait et provoquait sa jalousie. De plus, il ne se résignait pas à être un instrument aveugle et, dans les questions de goût, César redoutait ses appréciations, tandis qu’il se sentait à l’aise avec Tigellin. Le seul surnom d’Arbitre des élégances dévolu à Pétrone froissait l’amour-propre de Néron. Qui donc y avait droit, sinon lui-même? Tigellin avait assez de bon sens pour se rendre compte de ce qui lui manquait et, se sachant inapte à rivaliser avec Pétrone, Lucain, et tous ceux que distinguaient la naissance, les talents ou le savoir, il avait résolu de les surpasser en servilité et par un luxe qui étonnerait Néron lui-même.

Il avait donc fait dresser les tables du festin sur un gigantesque radeau construit de poutres dorées. Les parapets en étaient ornés de magnifiques coquillages irradiés de toutes les nuances de l’arc-en-ciel et pêchés dans la mer Rouge et dans l’océan Indien; les bords disparaissaient sous des massifs de palmes, de lotus et de roses, dissimulant des fontaines parfumées, des statues de dieux, des cages d’or ou d’argent remplies d’oiseaux multicolores. Au centre s’élevait une immense tente, ou plutôt, afin de ne pas borner la vue, un vélum de pourpre syrienne, soutenu par des colonnettes d’argent; sous ce vélum, resplendissaient comme un soleil des tables surchargées de verrerie d’Alexandrie, de cristaux et de vases précieux, fruit de pillages en Italie, en Grèce et en Asie Mineure. Sous ces plantes amoncelées, le radeau semblait une île fleurie, reliée par des cordages d’or et de pourpre à des barques en forme de poissons, de cygnes, de mouettes, de flamants; et dans ces barques aux rames polychromes étaient assis, nus, des rameurs et des rameuses, au corps harmonieux, au visage de beauté parfaite, les cheveux tressés à l’orientale ou maintenus par des résilles d’or.

Lorsque Néron, avec Poppée et les augustans, eut mis le pied sur le radeau principal et pris place sous la tente de pourpre, les barques glissèrent, les rames frappèrent l’eau, les cordages se tendirent, et le radeau emportant festin et convives démarra en décrivant un cercle sur la surface de l’étang. Des radeaux plus petits et des barques l’escortaient, chargés de joueuses de cithare et de harpe, dont les corps rosés, entre l’azur du ciel et celui de l’eau, dans le rayonnement d’or des instruments, semblaient absorber azur et reflets, changer de nuances et s’épanouir comme des fleurs.

De fantastiques embarcations, dissimulées dans les taillis de la rive, parvenaient les accords de la musique et du chant. La contrée entière résonna, les bosquets résonnèrent; le son des cors et des trompes se répercuta en échos. César lui-même, entre Poppée et Pythagore, admirait, et quand, entre les barques, nagèrent de jeunes esclaves transformées en sirènes et couvertes d’un filet vert qui simulait des écailles, il ne marchanda pas ses éloges à Tigellin. Par habitude, il regardait Pétrone, afin de connaître l’avis de l’Arbitre ; mais celui-ci restait indifférent, et ce fut seulement à une interrogation directe qu’il répondit:

– Je pense, seigneur, que dix mille vierges nues font moins d’impression qu’une seule.

Néanmoins, l’imprévu du festin flottant plut à César. On servit des mets qui eussent frappé même l’imagination d’Apicius, et tant de vins différents qu’Othon, chez qui on pouvait en boire de quatre-vingts crus, eût de honte disparu sous l’eau en constatant une telle profusion. Outre les femmes, il n’y avait que des augustans couchés autour de la table. Et Vinicius les éclipsait tous par sa beauté. Naguère, sa tournure et son visage étaient trop d’un soldat de carrière; à présent, les chagrins intimes et la souffrance physique avaient affiné ses traits, comme si la main délicate d’un statuaire y eût passé. Son teint avait perdu son ancien hâle, tout en conservant le reflet doré du marbre de Numidie. Ses yeux étaient devenus plus grands et plus tristes. Son torse avait gardé ses formes puissantes, faites pour la cuirasse, mais sur ce torse de légionnaire se haussait une tête de dieu grec, ou pour le moins de patricien de vieille souche, une tête à la fois délicate et superbe. Pétrone avait fait preuve d’expérience en lui affirmant que pas une seule des augustanes ne saurait lui être rebelle. Toutes le contemplaient avec admiration, y compris Poppée et la vestale Rubria, invitée par César au festin.

Les vins frappés de neige des montagnes ne tardèrent pas à échauffer les têtes et les cœurs. Des taillis riverains se détachaient sans cesse de nouvelles barques en forme de sauterelles et de libellules. Le miroir azuré de l’étang paraissait semé de pétales ou de papillons multicolores. Au-dessus des barques voletaient, retenus par des fils bleus ou argentés, des colombes et des oiseaux de l’Inde et de l’Afrique. Le soleil avait déjà parcouru un long trajet dans le ciel et cette journée de mai était étonnamment chaude, presque brûlante. L’étang ondulait sous le choc des rames qui frappaient l’eau au rythme de la musique. Pas un souffle de vent, les bosquets restaient immobiles, comme fascinés eux-mêmes par ce spectacle. Le radeau glissait toujours avec sa cargaison de convives de plus en plus ivres et de plus en plus bruyants. On n’était pas encore à moitié du festin, que déjà l’ordre était rompu. César avait donné l’exemple; s’étant levé, il avait pris la place de Vinicius à côté de Rubria et il s’était mis à chuchoter à l’oreille de la vestale. Vinicius se trouva près de Poppée, qui bientôt lui tendit son bras en le priant de raccrocher son bracelet détaché. La main du tribun tremblait quelque peu; Poppée, à travers ses longs cils abaissés, coula vers lui un regard confus et secoua sa chevelure d’or, comme pour montrer une hésitation.

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