Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

Здесь есть возможность читать онлайн «Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Историческая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Quo Vadis?: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Quo Vadis?»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

Quo Vadis? — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Quo Vadis?», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Comme toi les chrétiens, – répliqua Vinicius.

Et il appela son intendant.

Chilon rampa aux genoux de Vinicius, les saisit convulsivement et, le visage couvert d’une pâleur mortelle:

– Seigneur, seigneur!… Je suis vieux! cinquante, pas trois cents… Cinquante, c’est assez!… Cent, pas trois cents!… Pitié! pitié!

Vinicius le repoussa et donna l’ordre. En un clin d’œil, deux robustes quades accoururent et saisirent Chilon par les quelques cheveux qui lui restaient, lui recouvrirent la tête de ses propres guenilles et le traînèrent dans l’ergastule.

– Au nom du Christ! – gémit Chilon de la porte du corridor.

Vinicius resta seul. L’ordre qu’il venait de donner l’avait excité et ranimé. Il s’efforçait à présent de réunir et de coordonner ses idées éparses. Il se sentait grandement soulagé et la victoire remportée sur lui-même stimulait son courage. Il pensait avoir fait un grand pas pour se rapprocher de Lygie et qu’une récompense exceptionnelle l’attendait. De prime abord, il ne se rendit pas compte de son injustice envers Chilon, fouetté aujourd’hui pour le même motif qui lui valait naguère une récompense: il était encore trop Romain pour compatir à la souffrance d’autrui et pour se tourmenter l’esprit à propos d’un misérable Grec. Toute réflexion faite, il eût même jugé que c’était justice de châtier ce gredin. Mais il songeait à Lygie: «Non, je ne te rendrai pas le mal pour le bien, et plus tard, en apprenant comment j’ai traité celui qui m’excitait à porter la main sur toi, tu m’en seras reconnaissante.» Soudain, il se demanda si sa conduite à l’égard de Chilon serait approuvée par Lygie. La doctrine qu’elle professait ne commandait-elle pas le pardon? Les chrétiens avaient pardonné au misérable, et ils avaient des motifs bien autrement sérieux de se venger de lui. Alors seulement ce cri: «Au nom du Christ!» retentit dans son âme. Il se souvint qu’un cri semblable avait sauvé Chilon des mains du Lygien, et il résolut de réduire la peine.

Il allait, dans ce but, faire appeler son intendant, quand celui-ci se présenta de lui-même pour lui annoncer:

– Seigneur, le vieillard a perdu connaissance et peut-être est-il mort? Faut-il continuer à le fouetter?

– Qu’on le fasse revenir à lui et qu’on me l’amène.

Le chef de l’atrium disparut derrière la portière; mais il était sans doute difficile de ranimer le Grec, et Vinicius commençait à s’impatienter, quand les esclaves introduisirent Chilon, et sur un signe, se retirèrent.

Chilon était blanc comme un linge et des filets de sang découlaient au long de ses jambes jusque sur la mosaïque de l’atrium. Mais il avait complètement repris ses sens et, tombant à genoux, il dit, les bras étendus:

– Merci, seigneur! tu es miséricordieux et grand.

– Chien, – fit Vinicius, – sache que je t’ai pardonné au nom de ce Christ à qui moi-même je dois la vie.

– Seigneur! Je le servirai, Lui, et toi aussi.

– Tais-toi et écoute. Lève-toi! Tu viendras avec moi pour me montrer la maison où demeure Lygie.

Chilon se releva, mais à peine sur ses jambes il pâlit de nouveau et gémit d’une voix faible:

– Seigneur, j’ai réellement faim… J’irai seigneur, j’irai! Mais je n’ai plus de forces… Fais-moi donner au moins les restes de l’écuelle de ton chien et j’irai!…

Vinicius lui fit servir à manger et le gratifia d’une pièce d’or et d’un manteau. Mais Chilon, affaibli par les coups et la faim, ne put marcher, même après ce repas, et malgré sa crainte que Vinicius crût, non à de la faiblesse, mais à de la résistance, et donnât l’ordre de le châtier de nouveau:

– Si seulement du vin me réchauffait, – gémissait-il en claquant des dents, – je pourrais marcher aussitôt. J’irais même jusque dans la Grande-Grèce.

Ses forces peu à peu revenues, ils sortirent. La route était longue, Linus habitant, comme la plupart des chrétiens, au Transtévère, non loin de la demeure de Myriam. Enfin, Chilon désigna à Vinicius une petite maison isolée, entourée d’un mur tout tapissé de lierre.

– C’est là, seigneur.

– Bien, – répondit Vinicius; – à présent, va-t’en, mais écoute auparavant ceci: Oublie que tu m’as servi; oublie où demeurent Myriam, Pierre et Glaucos; oublie de même cette maison et tous les chrétiens. Chaque mois, tu viendras trouver mon affranchi Demas, qui te comptera deux pièces d’or. Mais si tu continues à espionner les chrétiens, je te ferai fouetter à mort, ou bien je te livrerai au Préfet de la Ville.

Chilon s’inclina et dit:

– J’oublierai.

Mais, dès que Vinicius eut disparu au tournant de la ruelle, il s’écria, le poing tendu vers lui:

– Par Até et par la Furie! je n’oublierai pas!

Puis il perdit de nouveau connaissance.

Chapitre XXXIII.

Vinicius se rendit tout droit à la maison de Myriam. Devant la porte cochère, il rencontra Nazaire, qui se troubla à sa vue. Il le salua avec affabilité et lui demanda de le conduire auprès de sa mère.

Dans la maisonnette, outre Myriam, il trouva Pierre, Glaucos, Crispus, et aussi Paul de Tarse, revenu dernièrement de Fragella. À la vue du jeune tribun, l’étonnement se peignit sur tous les visages, tandis qu’il disait:

– Je vous salue au nom du Christ que vous honorez.

– Que son nom soit glorifié dans tous les siècles!

– J’ai connu vos vertus et j’ai éprouvé votre bonté: c’est pourquoi je viens en ami.

– Et nous te saluons en ami, – répondit Pierre. – Assieds-toi, seigneur, et partage notre repas; tu es notre hôte.

– Je partagerai votre repas; mais avant, écoutez-moi. Toi, Pierre, et toi, Paul, je veux vous donner une preuve de ma sincérité: je sais où est Lygie; j’étais tout à l’heure devant la maison de Linus, tout près d’ici. J’ai sur elle les droits que m’a octroyés César et, dans mes diverses maisons, je possède près de cinq cents esclaves; je pourrais donc faire cerner son refuge et m’emparer d’elle, ce que pourtant je n’ai pas fait, ce que je ne ferai pas.

– Pour cela, la bénédiction du Seigneur s’étendra sur toi et ton cœur sera purifié, – dit Pierre.

– Merci; mais écoute encore: je ne l’ai pas fait, bien que je languisse après elle et que je souffre. Naguère, avant d’être venu parmi vous, je l’aurais sûrement enlevée et je l’aurais gardée de force; mais si je ne professe ni vos vertus, ni vos doctrines, elles ont, néanmoins, changé quelque chose en mon âme, et je n’ose plus recourir à la violence. Je ne sais comment c’est arrivé, mais c’est ainsi. Je m’adresse donc à vous, qui remplacez le père et la mère de Lygie, et je vous dis: Donnez-la-moi pour épouse, et je vous jure que non seulement je ne lui défendrai pas de confesser le Christ, mais que je me mettrai aussi à suivre Sa doctrine.

Il parlait la tête haute, d’une voix assurée; pourtant il était ému et ses jambes tremblaient sous son manteau. Un silence ayant accueilli ses paroles, il reprit, comme pour prévenir une réponse défavorable:

– Les obstacles sont nombreux, je le sais, mais je l’aime comme la prunelle de mes yeux et, quoique pas encore chrétien, je ne suis ni votre ennemi, ni celui du Christ. Je veux agir à votre égard en toute sincérité, afin d’acquérir votre confiance. Il y va de ma vie et je ne vous cache rien. Peut-être qu’un autre vous dirait: «Baptisez-moi!» Moi, je vous répète: «Éclairez-moi!» Je crois que le Christ est ressuscité, parce que ceux qui l’affirment sont des gens qui vivent dans la vérité et qui l’ont vu après sa mort. L’ayant éprouvé par moi-même, je crois que votre doctrine engendre la vertu, la justice et la miséricorde, et non pas les crimes dont on vous accuse. J’en connais peu de chose. Je n’en sais que ce que j’ai appris par vous, par Lygie, et ce que j’ai vu de vos actes. Pourtant, votre doctrine m’a déjà bien changé. Autrefois, je tenais mes serviteurs d’une main de fer: maintenant, cela m’est impossible. J’ignorais la pitié: à présent, je la connais. J’aimais les plaisirs: or, je me suis enfui de l’étang d’Agrippa, parce que le dégoût m’y suffoquait. Jadis, j’avais foi dans la violence: j’y ai renoncé. Sachez que j’ai pris en horreur les orgies, le vin, le chant, les cithares, les couronnes de roses, et que la cour de César, les chairs nues et toutes les folies m’écœurent. Plus je pense que Lygie est pure comme la neige des montagnes et plus je l’aime; et songeant que c’est grâce à votre doctrine qu’elle est ainsi, j’aime cette doctrine et je veux la connaître! Mais je ne la comprends pas, et, ne sachant si je pourrai m’y conformer et si ma nature pourra la supporter, je languis, comme emprisonné, dans l’incertitude et les tourments.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Quo Vadis?»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Quo Vadis?» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Эрленд Лу - Курт, quo vadis?
Эрленд Лу
Henrik Sienkiewicz - Quo vadis
Henrik Sienkiewicz
Хенрик Сенкевич - Quo vadis
Хенрик Сенкевич
Генрик Сенкевич - Quo vadis
Генрик Сенкевич
Генрык Сянкевіч - Quo Vadis
Генрык Сянкевіч
Hienryk Siankievič - Quo Vadis
Hienryk Siankievič
libcat.ru: книга без обложки
Андрей Андронов
Henryk Sienkiewicz - Sienkiewicz - Quo vadis?
Henryk Sienkiewicz
Марк Дронов - Quo vadis?
Марк Дронов
Отзывы о книге «Quo Vadis?»

Обсуждение, отзывы о книге «Quo Vadis?» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x