Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Une ride douloureuse se creusa entre ses sourcils, et ses joues s’empourprèrent; puis il continua, précipitant ses paroles et avec une émotion croissante:

– Vous le voyez! Torturé par mon amour, je le suis aussi par le doute. Votre doctrine, m’a-t-on dit, ne tient compte ni de la vie, ni des joies humaines, ni du bonheur, ni des lois, ni de l’ordre, ni de l’autorité, ni de la puissance romaine. En est-il vraiment ainsi? On m’a même dit que vous étiez des fous. Dites-moi, qu’apportez-vous? Est-ce un péché que d’aimer? que d’éprouver de la joie? que de vouloir le bonheur? Êtes-vous les ennemis de la vie? Les chrétiens doivent-ils rester pauvres? Dois-je renoncer à Lygie? Quelle est votre vérité? Vos actions et vos paroles sont pures comme l’eau d’une source, mais qu’y a-t-il au fond de cette source? Vous le voyez, je suis sincère. Dissipez donc les ténèbres qui m’environnent. On m’a dit encore: la Grèce a enfanté la sagesse et la beauté, Rome la puissance, mais eux, qu’apportent-ils? Alors, dites-le-moi, qu’apportez-vous? Si, derrière votre porte se trouve la lumière, ouvrez-moi!

– Nous apportons l’amour, – répondit Pierre.

Et Paul de Tarse ajouta:

– Parlerions-nous tous les langages des hommes et des anges, sans l’amour, que nous serions seulement de l’airain qui résonne.

Le cœur du vieil Apôtre était ému par cette âme au supplice qui, tel un oiseau en cage, s’élançait vers l’espace; il étendit les mains vers Vinicius:

– Frappez, et l’on vous ouvrira. La grâce du Seigneur est sur toi; je te bénis donc, toi, et ton âme, et ton amour, au nom du Rédempteur du monde!

Déjà très ému auparavant, Vinicius, en entendant ces paroles, s’élança vers Pierre, et alors se produisit une chose inouïe: ce descendant des quintes, qui naguère encore ne voulait pas reconnaître un homme dans un étranger, saisit la main du vieux Galiléen et y appuya ses lèvres avec reconnaissance.

Pierre se réjouit, comprenant que la semence était tombée sur un bon terrain et que son filet de pêcheur venait d’amener une âme de plus.

Les assistants ne se réjouissaient pas moins de ce témoignage de respect envers l’Apôtre de Dieu et ils s’écrièrent d’une seule voix:

– Gloire au Seigneur dans les cieux!

Vinicius se leva, le visage rayonnant:

– Je vois que le bonheur peut résider parmi vous, puisque je me sens heureux, et j’espère que vous me convaincrez aussi bien sur les autres points. Mais cela n’aura pas lieu à Rome; César part pour Antium et j’ai reçu l’ordre de l’y suivre. Vous savez que désobéir, c’est encourir la mort. Si donc j’ai trouvé grâce à vos yeux, venez avec moi pour m’enseigner votre vérité. Là-bas, vous serez plus en sécurité que moi-même; vous pourrez, parmi cette foule, propager la vérité à la cour même de César. On dit qu’Acté est chrétienne; il y a aussi des chrétiens parmi les prétoriens, car j’ai vu de mes propres yeux des soldats s’agenouiller devant toi, Pierre, à la Porte Nomentane. Je possède une villa à Antium; nous nous y réunirons, à la barbe de Néron, pour écouter votre enseignement. Glaucos m’a dit que, pour une seule âme, vous étiez prêts à vous transporter jusqu’aux confins du monde; faites donc pour moi ce que vous avez fait pour d’autres, en faveur de qui vous avez quitté votre Judée; faites-le et n’abandonnez pas mon âme.

Eux constataient avec joie la victoire de leur doctrine et le retentissement qu’aurait dans le monde païen la conversion d’un augustan, rejeton d’une des plus vieilles familles de Rome. Ils étaient prêts, en effet, à aller jusqu’aux confins du monde pour une seule âme humaine, et, depuis la mort du Maître, ils ne faisaient pas autre chose. Aussi, l’idée même de refuser ne leur était pas venue. Pierre, étant le pasteur de la communauté entière, ne pouvait partir; mais Paul de Tarse, à peine de retour d’Aricie et de Fregella, et qui se préparait à un long voyage en Orient pour y visiter les Églises et stimuler de nouveau leur ferveur, consentit à accompagner le jeune tribun à Antium. De là, il lui serait facile de trouver un navire qui le transporterait dans les eaux grecques.

Vinicius, tout attristé qu’il fût de ce que Pierre, à qui il avait tant de gratitude, fût empêché de venir, n’en remercia pas moins cordialement; puis il se tourna vers le vieil Apôtre pour lui adresser une dernière requête:

– Sachant où demeure Lygie, – dit-il, – je pourrais aller moi-même la trouver et lui demander, comme il est juste, si elle voudra bien m’accepter pour époux lorsque mon âme sera devenue chrétienne; mais je préfère te prier, toi Apôtre, de me permettre de la voir ou de me conduire toi-même vers elle. J’ignore combien de temps il me faudra rester à Antium. Souvenez-vous qu’auprès de César, nul n’est sûr du lendemain. Pétrone lui-même m’a averti que je n’y serais guère en sûreté. Que je la voie avant mon départ, que je rassasie mes yeux de sa présence, que je sache si elle oubliera le mal que je lui ai fait et si elle voudra partager la vie de bien que je lui offre.

L’apôtre Pierre sourit avec bonté, en disant:

– Qui donc te refuserait cette joie méritée, mon fils?

Vinicius s’inclina de nouveau pour lui baiser les mains, car il ne pouvait cacher son bonheur; l’Apôtre le prit par les tempes et ajouta:

– Ne crains pas César. En vérité, je te le dis, il ne tombera pas un cheveu de ta tête.

Puis, il envoya Myriam chercher Lygie, en lui recommandant de ne pas dire qui se trouvait parmi eux, afin de réserver également une grande joie à la jeune fille.

La distance était courte. Bientôt les assistants virent revenir, parmi les myrtes du petit jardin, Myriam conduisant Lygie par la main.

Vinicius voulut courir à sa rencontre, mais la vue de cet être si cher paralysa ses forces et il resta immobile, le cœur battant à se rompre, les jambes flageolantes, infiniment plus ému que la première fois où il avait entendu siffler les flèches des Parthes.

Elle entra sans rien soupçonner et, à la vue de Vinicius, elle s’arrêta comme pétrifiée. Son visage se couvrit de rougeur, puis pâlit aussitôt après, et, de ses yeux étonnés et remplis d’effroi, elle se mit à regarder les assistants.

Elle ne vit que des regards lumineux et pleins de bonté. L’apôtre Pierre s’approcha d’elle et lui dit:

– Lygie, l’aimes-tu toujours?

Il y eut un moment de silence. Ses lèvres tremblèrent comme celles d’un enfant prêt à pleurer et qui, coupable, est obligé de confesser sa faute.

– Réponds, – dit l’Apôtre.

Alors, d’une voix humble et craintive, elle balbutia en tombant aux pieds de Pierre:

– Oui…

Au même instant, Vinicius s’agenouilla auprès d’elle. Pierre posa ses mains sur leurs têtes en disant:

– Aimez-vous en Notre-Seigneur et pour Sa gloire, car il n’y a point de péché dans votre amour.

Chapitre XXXIV.

En se promenant dans le jardin, Vinicius racontait à Lygie, rapidement, en des mots venant du fond du cœur, ce que l’instant d’avant il avait avoué aux Apôtres: le trouble de son âme, les transformations qui s’étaient opérées en lui, et enfin cette profonde tristesse qui avait assombri sa vie depuis qu’elle avait quitté la demeure de Myriam. Il lui avoua qu’il avait essayé, mais en vain, de l’oublier. Il lui rappela la petite croix, faite de minces branches de buis, qu’elle lui avait laissée, qu’il avait placée dans son lararium et qu’involontairement il vénérait comme quelque chose de divin. Il s’attristait chaque jour d’autant plus que son amour devenait plus profond, cet amour qui déjà, dans la maison d’Aulus, s’était complètement emparé de lui. Aux autres, les Parques tissent le fil de la vie; le fil de la sienne était tissé par l’amour, le chagrin et la tristesse. Ses actes étaient mauvais, mais c’était son amour qui les dictait. Il l’avait aimée chez les Aulus et au Palatin; il l’avait aimée quand il l’avait vue à l’Ostrianum, écoutant les paroles de Pierre; de même lorsqu’il était venu avec Croton pour l’enlever, et quand elle veillait auprès de sa couche, et lorsqu’elle l’avait quitté. Et voici que Chilon, ayant découvert sa retraite, était venu lui conseiller de s’emparer d’elle; mais il avait châtié le Grec, préférant demander aux Apôtres la parole de vérité, et elle comme fiancée… Béni l’instant où cette inspiration lui était venue, puisque maintenant il était près d’elle et qu’elle ne le fuirait plus, comme elle avait fui de la demeure de Myriam.

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