Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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L’Apôtre lui dit:

– Je sais. On a emmené la vierge que tu chéris. Prie pour elle.

– Seigneur, – gémit Vinicius en pressant plus fort les pieds de l’Apôtre, – seigneur, je ne suis qu’un ver chétif. Mais toi, tu as connu le Christ: implore-le, toi, pour elle.

Tremblant de douleur, il frappait son front contre le sol. Maintenant qu’il savait la puissance de l’Apôtre, il était convaincu que lui seul pouvait lui rendre Lygie.

Pierre s’émut de cette souffrance. Il se souvint du jour où Lygie, foudroyée par les paroles de Crispus, était tombée, elle aussi, à ses pieds pour implorer sa pitié; il se souvint qu’il l’avait relevée et réconfortée. Et il releva Vinicius.

– Mon fils, je prierai pour elle; mais souviens-toi de ce que j’ai dit à ceux qui doutaient. Dieu lui-même a souffert le supplice de la croix! Souviens-toi aussi qu’après cette vie une autre commence, éternelle.

– Je sais!… j’ai entendu, – fit Vinicius, happant l’air de ses lèvres blêmes. – Mais vois, seigneur, je ne peux pas!… S’il faut du sang qu’il prenne mon sang… Je suis un soldat; que pour moi Il double, Il triple le supplice: je supporterai tout. Mais qu’il la sauve, elle! C’est encore une enfant, seigneur! Et Lui est plus puissant que César, je le crois fermement! Il est plus puissant… Toi-même tu la chérissais. Tu nous as bénis!… Ce n’est qu’une enfant innocente!…

De nouveau il se courba et pressa son visage contre les genoux de Pierre, en répétant:

– Tu as connu le Christ, seigneur, tu L’as connu! Lui t’exaucera! Prie pour elle!

L’Apôtre baissa les paupières et se mit à prier avec ardeur.

À la lueur des éclairs qui de loin en loin traversaient le ciel, Vinicius, attendant la sentence de vie ou de mort, épiait les lèvres de Pierre. Dans le silence, on entendait des cailles lancer leurs appels par la vigne et, dans le lointain, gronder le bruit sourd des moulins de la Via Salaria.

– Vinicius, – demanda enfin l’Apôtre, – as-tu la foi?

– Seigneur, serais-je venu ici?

– Alors, aie foi jusqu’au bout, car la foi déplace les montagnes. Et si même tu voyais cette fillette sous le glaive du bourreau, ou dans la gueule du lion, aie foi encore, car le Christ peut la sauver. Aie foi et implore-le, et je vais l’implorer avec toi!

Puis, le visage levé vers le ciel et d’une voix haute:

– Christ de miséricorde, jette un regard sur ce cœur douloureux et console-le! Christ de miséricorde, toi qui priais ton père de détourner de toi le calice d’amertume, détourne-le des lèvres de ton esclave! Amen!

Et Vinicius, les mains vers les étoiles, gémissait:

– Christ, je suis tien: prends-moi à sa place!

À l’orient, le ciel commençait à pâlir.

Chapitre LIV.

Après avoir quitté l’Apôtre, Vinicius, le cœur rouvert à l’espérance, retourna vers la prison.

Au fond de son âme résonnait encore la voix de la crainte et de la terreur; mais il cherchait à l’étouffer. Il lui semblait impossible que la protection du Vicaire de Dieu et la puissance de sa prière demeurassent sans effet. Il craignait de repousser l’espérance, il craignait de ne pas croire.

«J’aurais foi en Sa miséricorde, – se disait-il, – si même je voyais Lygie dans la gueule du lion.»

Bien que tout son être frémît à cette pensée et qu’une sueur froide lui perlât aux tempes, il avait foi. Maintenant, chaque battement de son cœur était une invocation. Il commençait à comprendre comment la foi déplace les montagnes, car il sentait en lui une force mystérieuse qu’il n’avait jamais connue. Il lui semblait qu’à l’aide de cette force, il pouvait faire ce qui, la veille encore, lui eût été impossible. Chaque fois qu’un gémissement de désespoir venait bouleverser son cœur, il se remémorait cette dernière nuit, et la face ridée, sainte, levée vers le ciel et priant.

«Non, le Christ ne reniera pas son premier disciple, le pasteur de ses brebis! Le Christ ne le repoussera pas, et moi je ne douterai pas!»

Et Vinicius courait vers la prison pour y annoncer la bonne nouvelle.

Mais ici se produisit quelque chose d’inattendu. Les prétoriens, qui se relayaient à la Prison Mamertine, le connaissaient déjà tous et d’habitude le laissaient entrer sans aucune difficulté. Mais cette fois les rangs ne s’ouvrirent point devant lui. Un centurion s’approcha et dit:

– Pardonne-moi, noble tribun, aujourd’hui nous avons l’ordre de ne laisser passer personne.

– L’ordre? – fit Vinicius en pâlissant.

Le soldat le regarda d’un air de compassion et ajouta:

– Oui, seigneur, l’ordre de César. Il y a beaucoup de malades dans la prison, et peut-être craint-on que les visiteurs ne propagent l’épidémie en ville.

– Mais tu as dit que l’ordre n’était donné que pour la journée?

– On nous relève à midi.

Vinicius se tut et se découvrit, car le pileolus qu’il avait sur la tête lui semblait être de plomb. Mais le soldat se rapprocha et lui dit à voix basse:

– Sois sans crainte, seigneur, les gardiens et Ursus sont près d’elle.

Ce disant, il se pencha et, de son long glaive gaulois, il dessina rapidement sur un bloc de pierre la forme d’un poisson. Vinicius lui lança un regard scrutateur:

– Et tu es prétorien?…

– Jusqu’au jour où je serai là, – fit le soldat en montrant la prison.

– Moi aussi, j’adore le Christ!

– Que son nom soit béni! Oui, seigneur, je sais… Je ne puis te laisser entrer; mais, si tu me donnes une lettre, je la ferai remettre par les gardiens.

– Je te remercie, frère.

Il serra la main du centurion et s’éloigna. Son pileolus n’avait plus sur sa tête le poids du plomb. Le soleil rayonnait sur le mur de la prison, et, avec la clarté matinale, l’âme de Vinicius commençait à renaître à la confiance; ce soldat chrétien lui apparaissait comme une nouvelle preuve de la puissance du Christ. Il s’arrêta et contempla les nuages rosés qui planaient au-dessus du Capitole et du temple de Jupiter Stator:

– Je ne l’ai pas vue aujourd’hui, Seigneur; mais j’ai foi en Ta miséricorde, – fit-il.

À son retour, il trouva Pétrone qui, fidèle à son habitude de «faire de la nuit le jour», venait de rentrer, mais qui, déjà, avait eu le temps de prendre un bain et de se faire frotter d’huile avant de se coucher.

– J’ai des nouvelles pour toi, Vinicius, – dit-il. – J’ai été aujourd’hui chez Tullius Sénécion, qui recevait aussi César. Je ne sais comment l’Augusta a eu la malencontreuse idée d’amener avec elle le petit Rufius, peut-être pour que, par sa beauté, il touchât le cœur de César. Par malheur, l’enfant, pris de sommeil, s’est endormi au cours de la lecture, comme jadis Vespasien. Furieux, Ahénobarbe lui a lancé un cratère à la tête et l’a dangereusement blessé. Poppée s’est évanouie et tous ont entendu dire à César: «J’en ai assez de cet avorton!» Ce qui équivaut, tu le sais, à un arrêt de mort.

– La justice de Dieu est suspendue sur l’Augusta, – dit Vinicius. – Mais pourquoi me racontes-tu cela?

– Je te le raconte parce que, préoccupée de son propre malheur, elle renoncera peut-être à sa vengeance contre vous et se laissera plus facilement fléchir. Je la verrai ce soir et je lui parlerai.

– Merci, Pétrone, tu m’apportes une bonne nouvelle.

– Toi, prends un bain et repose-toi. Tes lèvres sont blêmes et tu n’es plus que l’ombre de toi-même.

Mais Vinicius demanda:

– N’a-t-on pas fixé la date des premiers jeux matutinaux?

– Ce sera dans dix jours. Mais d’abord on puisera dans les autres prisons. Plus nous aurons de temps, mieux cela vaudra. Tout n’est pas perdu encore.

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