Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Cette cruauté sans limites avait éveillé chez les adeptes du Christ une soif aussi illimitée du martyre: ils allaient bénévolement à la mort, la recherchaient même, et, pour refréner leur zèle, il fallut des ordres sévères émanant de leurs anciens; alors, on ne s’assembla plus qu’en dehors de la ville, dans les catacombes de la Voie Appienne et dans les vignes suburbaines appartenant à des patriciens chrétiens, dont aucun n’avait encore été incarcéré. On savait parfaitement au Palatin que Flavius et Domitilla, et Pomponia Græcina, et Cornelius Pudens, et Vinicius étaient chrétiens. Mais César lui-même appréhendait la difficulté de persuader à la plèbe que ces gens-là avaient incendié Rome; et comme avant tout il fallait convaincre le peuple, on avait remis, en ce qui les touchait, le châtiment à plus tard. On supposait que ces patriciens devaient leur salut à l’influence d’Acté, ce qui n’était point.

Pétrone, après avoir quitté Vinicius, s’était bien rendu chez elle pour lui demander aide et protection pour Lygie; mais la pauvre femme n’avait pu lui offrir que des larmes; on la tolérait, à la condition qu’elle se cachât de Poppée et de César. Pourtant elle alla voir Lygie dans sa prison, pour lui porter des vêtements et des vivres, et surtout en vue de la préserver des outrages des gardiens, déjà achetés d’ailleurs.

Pétrone ne pouvait oublier que sans la malencontreuse manœuvre dont il s’était servi pour enlever Lygie aux Aulus, celle-ci ne serait pas actuellement en prison. Et comme il voulait, au surplus, faire échec à Tigellin, il n’épargnait ni son temps ni sa peine. En quelques jours il vit Sénèque, Domitius Afer, Crispinilla, par qui il voulait parvenir à Poppée, Terpnos, Diodore, le beau Pythagore, et enfin Aliturus et Pâris, à qui César ne refusait jamais rien. Par Chrysothémis, à présent maîtresse de Vatinius, il tenta de se gagner l’assistance de celui-ci, ne lésinant pas plus avec lui qu’avec les autres quant aux promesses et aux frais. Mais toutes ses tentatives échouèrent. Sénèque, peu sûr du lendemain, lui expliqua que si même les chrétiens n’avaient pas brûlé Rome, ils devaient être exterminés pour le salut de la ville, et que la raison d’État justifiait leur massacre. Terpnos et Diodore prirent l’argent et se tinrent cois. Vatinius se plaignit à César qu’on eût tenté de le corrompre. Seul Aliturus, primitivement hostile aux chrétiens, avait maintenant pitié d’eux; et il eut le courage d’intercéder pour Lygie auprès de Néron, dont il n’obtint que cette réponse:

– Crois-tu donc mon âme moins forte que celle de Brunis, qui, pour le salut de Rome, n’épargna point ses propres enfants?

Quand ces paroles furent rapportées à Pétrone, il s’écria:

– Du moment qu’il s’est comparé à Brutus, Lygie est perdue.

Cependant, sa pitié pour Vinicius ne fit que s’accroître; il tremblait que celui-ci se laissât aller à attenter à ses jours.

«En ce moment, – se disait Pétrone, – les démarches qu’il a entreprises pour le salut de la jeune fille, ainsi que ses propres souffrances, l’absorbent encore. Mais quand il s’apercevra que tous ses efforts sont vains, quand le dernier espoir aura disparu, par Castor! il ne pourra y survivre et se jettera sur son glaive!»

Et lui aussi comprenait qu’on pût ainsi préférer mettre un terme à tout, que de continuer à aimer et à souffrir de la sorte.

De son côté, Vinicius faisait l’impossible pour sauver Lygie. Cet homme, naguère si hautain, mendiait pour elle l’appui des augustans. Par l’entremise de Vitellius, il offrit à Tigellin ses terres de Sicile et tout ce qu’il possédait; mais Tigellin, soucieux des bonnes grâces de l’Augusta, refusa. Il n’eût servi de rien d’aller chez César lui-même, de se prosterner devant lui et de l’implorer. Pourtant Vinicius en conçut le projet.

– Et s’il refuse, – objecta Pétrone, – s’il répond par une plaisanterie ou par une menace infâme, que feras-tu?

Les traits de Vinicius se contractèrent de douleur et de rage et de ses dents serrées s’échappa une sorte de rugissement.

– C’est justement pourquoi, – poursuivit Pétrone, – je ne te conseille pas cette démarche. Tu supprimerais tes dernières chances de salut.

Vinicius réprima sa fureur et, passant la main sur son front moite:

– Non! Non! Je suis un chrétien!…

– Tu l’oublieras, comme tu viens de l’oublier. Tu as le droit de te perdre toi-même, mais non de la perdre. Souviens-toi de l’outrage que subit la fille de Séjan avant d’être mise à mort.

En parlant ainsi, Pétrone n’était pas tout à fait sincère, car Vinicius le préoccupait plus que Lygie. Mais il voyait bien que le seul moyen de l’empêcher de faire des démarches dangereuses était de lui montrer qu’il amènerait ainsi la perte de Lygie. Et il avait raison: on attendait, au Palatin, la visite du jeune tribun, et toutes les dispositions étaient prises.

Mais les souffrances de Vinicius dépassaient les forces humaines. Depuis le jour où Lygie avait été emprisonnée, depuis que l’inondait le rayonnement de son prochain martyre, Vinicius n’avait pas seulement senti son amour se centupler, il s’était mis à la vénérer religieusement, comme un être céleste. Maintenant, à la pensée qu’il devrait perdre pour toujours cet être cher et sacré, voué à la mort, peut-être à des supplices plus terribles que la mort même, il sentait son sang se glacer dans ses veines, son âme se déchirer, sa raison s’obscurcir. Parfois il lui semblait que son crâne était en feu, prêt à éclater ou à se calciner. Il ne comprenait plus ce qui se passait autour de lui; il ne comprenait pas pourquoi le Christ, ce miséricordieux, ce Dieu, ne venait pas au secours de ses fidèles; pourquoi les murs du Palatin ne s’abîmaient pas sous terre, et avec eux Néron, les augustans, les prétoriens, et toute la cité infâme. Il lui semblait que cela ne devait pas, ne pouvait pas être autrement; que tout ce que voyaient ses yeux, tout ce qui brisait son cœur, n’était qu’un cauchemar.

Mais le rugissement des fauves, le bruit des marteaux édifiant les arènes, lui rappelaient la réalité, confirmée par les hurlements de la foule et l’encombrement des geôles. Et alors, sa foi en le Christ fléchissait, et cette hésitation était pour lui une nouvelle souffrance, plus terrible peut-être encore que toutes les autres.

Et Pétrone lui répétait:

– Souviens-toi de l’outrage que subit la fille de Séjan avant d’être mise à mort.

Chapitre LIII.

Ainsi, tout n’était que leurre. Vinicius s’était abaissé jusqu’à rechercher l’appui des affranchis et des esclaves de César et de Poppée, payant de cadeaux magnifiques leurs bonnes grâces et leurs promesses fallacieuses.

Il retrouva le premier mari de l’impératrice, Rufius Crispinus, et obtint de lui une lettre de recommandation; il donna une villa d’Antium au fils que Poppée avait eu de son premier mariage. Et cela n’eut d’autre résultat que d’indisposer davantage encore César, qui haïssait son beau-fils. Le jeune tribun envoya tout exprès en Espagne un courrier porteur de lettres pour le deuxième mari de Poppée, Othon, lui promettant de lui abandonner tous ses biens et offrant même de se vendre à lui.

Et alors seulement il s’aperçut qu’il était le jouet de tout ce monde, et qu’en simulant l’indifférence à l’égard du danger qui menaçait Lygie, il l’eût plus aisément délivrée. Pétrone le constata de même.

Cependant, les jours succédaient aux jours. Les amphithéâtres étaient prêts. On commençait à distribuer les billets d’entrée pour les ludi matutini . Mais les jeux matutinaux, en raison de l’abondance inouïe des victimes, devaient cette fois durer des jours, des semaines, des mois. Déjà on ne savait plus où enfermer les chrétiens. Dans les prisons trop bondées la fièvre sévissait; les puticuli , ou charniers communs, dans lesquels on enterrait les esclaves, étaient pleins jusqu’au bord. Dans la crainte que les maladies ne se répandissent par la ville, on résolut de se hâter.

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