Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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– Partons, – acquiesça Vinicius.

Un instant après, ils étaient dans la rue.

– Maintenant, écoute, – dit Pétrone. – Depuis aujourd’hui, je suis en disgrâce. Ma vie ne tient qu’à un fil: je ne puis donc rien auprès de César. Bien pis: je suis certain qu’il agirait à l’encontre de ma demande. T’aurais-je donc conseillé de fuir avec Lygie ou de la délivrer de force? Tu comprends que si tu avais réussi à fuir, la colère de César se serait tournée contre moi. Aujourd’hui, il ferait plutôt quelque chose pour toi que pour moi. Mais n’y compte pas! Fais-la sortir de la prison, et fuyez! Si vous échouez, il sera encore temps d’essayer d’autres moyens. Sache pourtant que Lygie n’est pas en prison seulement pour sa foi. Vous êtes tous deux les victimes de la vengeance de Poppée. Tu te souviens comme tu as blessé son amour-propre? Elle n’ignore pas que c’était à cause de Lygie, et du premier regard elle l’a prise en haine. Elle avait déjà essayé de la perdre en attribuant la mort de son enfant à quelque sorcellerie de la jeune fille. Dans tout ce qui se passe, on voit la main de Poppée. Autrement, comment expliquer qu’on ait emprisonné Lygie avant les autres? Qui a pu désigner la maison de Linus? Je te dis qu’on l’espionnait depuis longtemps. Je sais que je te brise le cœur en t’enlevant ce dernier espoir, mais je te le dis pour te faire comprendre que si tu ne la délivres pas avant qu’ils songent que tu vas peut-être le tenter, vous êtes perdus tous deux.

– Oui, je comprends, – répondit sourdement Vinicius.

Il se faisait tard, les rues étaient désertes. Mais brusquement leur conversation fut interrompue par un gladiateur ivre qui venait en sens inverse. Il trébucha et se raccrocha au bras de Pétrone, lui soufflant au visage son haleine vineuse. Il hurlait d’une voix éraillée:

– Aux lions, les chrétiens!

– Mirmillon, – fit Pétrone très calme. – Passe ton chemin, c’est un bon conseil que je te donne.

L’ivrogne saisit de son autre main le bras de Pétrone.

– Crie aussi: «Aux lions, les chrétiens!» ou je te tords le cou.

Mais toutes ces clameurs avaient énervé Pétrone. Depuis qu’il avait quitté le Palatin, elles l’étouffaient comme un cauchemar et lui déchiraient les oreilles. Apercevant au-dessus de sa tête le poing géant, il se sentit à bout de patience.

– Mon ami, – fit-il, – tu pues le vin et tu m’ennuies.

Et il lui plongea dans la poitrine, jusqu’à la garde, la lame qu’il avait emportée. Puis, prenant le bras de Vinicius, il reprit, comme si rien ne s’était passé:

– César m’a dit aujourd’hui: «Recommande à Vinicius de venir aux jeux auxquels prendront part tous les chrétiens.» Comprends-tu ce que cela veut dire? Ils veulent se repaître du spectacle de ta douleur. C’est sans doute pour cela que toi et moi ne sommes pas encore en prison. Si tu ne parviens pas à la faire sortir immédiatement… alors… je ne sais!… peut-être Acté parlera-t-elle pour toi; mais je doute qu’elle obtienne quelque chose… Tes terres de Sicile pourraient aussi tenter Tigellin. Essaye.

– Je lui donnerai tout ce que je possède, – répondit Vinicius.

Le Forum n’était pas très loin des Carines; ils étaient arrivés. Déjà la nuit commençait à pâlir et l’enceinte du château s’estompait, sortant de l’ombre.

Soudain, comme il avait tourné vers la Prison Mamertine, Pétrone s’arrêta et dit:

– Les prétoriens!… Trop tard!

En effet, la prison était entourée d’un double cordon de troupes. Les premières lueurs du jour argentaient les casques et le fer des lances.

Le visage de Vinicius était devenu blanc comme du marbre.

– Avançons, – dit-il.

Ils arrivèrent devant les rangs. Pétrone, qui avait une mémoire excellente et connaissait non seulement les officiers, mais presque tous les soldats de la garde prétorienne, fit signe à un chef de cohorte:

– Qu’est-ce donc, Niger? On vous fait monter la garde autour de la prison?

– Oui, noble Pétrone. Le préfet craignait qu’on tentât de délivrer de force les incendiaires.

– Avez-vous l’ordre de ne laisser pénétrer personne? – demanda Vinicius.

– Non, seigneur. Leurs amis viendront les voir; ainsi, nous pourrons prendre encore des chrétiens au piège.

– Alors, laisse-moi entrer, – dit Vinicius.

Il serra la main de Pétrone et lui souffla à l’oreille:

– Va voir Acté. J’irai te demander sa réponse.

– C’est entendu.

Au même instant, du sein des épaisses murailles et du profond des souterrains s’élevèrent des voix qui chantaient. Le chant, sourd au début, s’affirmait peu à peu. Des voix d’hommes, de femmes et d’enfants faisaient chœur à l’unisson. Dans le calme de l’aube naissante, toute la prison s’était mise à chanter, comme une harpe. Ce n’étaient point des voix de tristesse et de désespoir: non, on y sentait vibrer la joie et le triomphe.

Les soldats se regardèrent, stupéfaits.

L’aurore teintait déjà le ciel de rose et d’or.

Chapitre LII.

Le cri: «Aux lions, les chrétiens!» retentissait sans trêve par toutes les rues de la ville. Dès l’abord, personne ne doutait qu’ils fussent les véritables auteurs de l’incendie, et l’on voulait d’autant moins en douter que leur châtiment allait être un magnifique spectacle. En outre la croyance se propageait que les proportions épouvantables du désastre étaient l’effet de la colère des dieux. On prescrit donc des sacrifices expiatoires dans tous les sanctuaires. Ayant consulté les Livres sibyllins, le Sénat décréta des prières publiques et solennelles à Vulcain, Cérès et Proserpine. Les matrones firent des sacrifices à Junon et, processionnellement, allèrent puiser de l’eau au bord de la mer pour en asperger la statue de la déesse. Les femmes mariées apaisaient les dieux par des agapes [14]et des veillées nocturnes. Rome entière se purifiait de ses péchés, sacrifiait aux immortels et implorait leur pardon.

Cependant, on traçait parmi les décombres de nouvelles voies très larges. Çà et là, on posait les fondations de maisons, de palais et de temples. Mais avant tout on élevait en grande hâte les immenses amphithéâtres de bois où devaient mourir les chrétiens. Aussitôt après le Conseil qui s’était tenu dans la maison de Tibère, les proconsuls avaient reçu l’ordre d’expédier à Rome des bêtes fauves. Tigellin fit main basse sur les vivaria de toutes les villes d’Italie, sans en excepter une. En Afrique, sur son ordre, on organisa des chasses qui mobilisaient des populations entières. L’Asie fournit des éléphants et des tigres; le Nil des crocodiles et des hippopotames; l’Atlas, des lions; les Pyrénées, des loups et des ours; l’Hibernie, des chiens sauvages; l’Épire, des molosses; la Germanie, des buffles et des aurochs. Comme les prisonniers étaient très nombreux, les jeux devaient dépasser en faste tout ce qu’on avait vu jusque-là. César voulait noyer tout souvenir de l’incendie dans des torrents de sang, et en abreuver Rome. Et jamais encore carnage ne s’était annoncé aussi grandiose.

Le peuple, mis en goût par ces préparatifs, aidait les vigiles et les prétoriens dans leur chasse aux chrétiens. C’était chose facile d’ailleurs, car beaucoup de ceux-ci campaient encore dans les jardins avec les païens et confessaient ouvertement leur foi. Quand on les cernait, ils se mettaient à genoux, et se laissaient prendre, sans nulle résistance, en chantant des hymnes. Mais leur placidité même exaspérait la foule, à qui elle semblait être le fanatisme de criminels endurcis. Parfois, la multitude arrachait les chrétiens aux soldats et les écartelait; on traînait les femmes par les cheveux jusqu’aux prisons; on écrasait la tête des enfants sur les pavés. Des milliers d’hommes, hurlant, parcouraient les rues jour et nuit. On cherchait des victimes dans les décombres, dans les cheminées, dans les caves. Devant les prisons, à la lueur des feux de joie, autour de tonneaux pleins de vin, s’improvisaient des festins et des danses bachiques. Le soir, on écoutait avec délices le rugissement des fauves, semblable au grondement du tonnerre et qui faisait trembler toute la cité. Les prisons regorgeaient, et chaque jour la racaille et les prétoriens y poussaient de nouvelles victimes. Il semblait que les gens eussent perdu l’usage de la parole, sauf pour cette clameur: «Aux lions, les chrétiens!» Il survint alors des journées de chaleur torride et des nuits étouffantes, comme on n’en avait jamais vu. L’air semblait saturé de folie, de sang et de crime.

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