Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Et toute frémissante de bonheur, elle le baisa aux lèvres.

– Et s’il fallait nous séparer?… – demanda Pétrone après un silence.

Eunice eut un regard d’angoisse:

– Comment, seigneur?…

– Ne crains rien… Peut-être serai-je simplement forcé de faire un long voyage…

– Emmène-moi…

Mais Pétrone, changeant de conversation, demanda:

– Dis-moi: y a-t-il des asphodèles sur les pelouses du jardin?

– Dans le jardin, les cyprès et les pelouses sont jaunis depuis l’incendie; les myrtes se sont effeuillés et tout le jardin semble mort.

– Rome entière semble morte, et bientôt elle sera un cimetière. Sais-tu qu’il va y avoir contre les chrétiens un édit en vertu duquel on va les persécuter, les faire périr par milliers?

– Pourquoi les punirait-on, seigneur? Ils sont si doux et si bons.

– Justement pour cela.

– Allons à la mer. Tes yeux divins n’aiment pas la vue du sang.

– En attendant, il faut que je prenne mon bain. Tu viendras à l’elæothesium m’oindre les bras. Par la ceinture de Cypris! jamais tu ne fus si belle. Je te ferai faire une baignoire recourbée en conque, où tu seras une perle précieuse… Tu viendras, ma belle tête d’or.

Pétrone se retira, et, une heure après, tous deux couronnés de roses et les yeux légèrement voilés, prenaient place à la table couverte de vaisselle d’or et servie par des adolescents costumés en amours. Tout en buvant dans les coupes festonnées de lierre, ils écoutaient l’hymne à Apollon que les chanteurs d’Anthémios chantaient au son des harpes. Que leur importaient, autour de la villa, ces cheminées dressées au milieu des décombres, et le vent qui dispersait à son gré les cendres charbonneuses de la cité incendiée! Ils étaient heureux et ne pensaient qu’à l’amour, qui transformait leur vie entière en un songe divin.

Mais, avant la fin de l’hymne, l’esclave préposé à la garde de l’atrium pénétra dans la salle.

– Seigneur, – dit-il d’une voix où perçait l’inquiétude, – il y a devant la porte une section de prétoriens, avec un centurion qui désire te parler par ordre de César.

Les chants, le son des harpes cessèrent. L’inquiétude s’empara des assistants, car César, dans ses relations avec ses amis, n’employait pas les prétoriens; en ce temps-là, leur arrivée ne prédisait rien de bon. Seul, Pétrone ne montra pas la moindre émotion et, comme un homme ennuyé par de continuelles invitations, il se contenta de dire:

– On pourrait bien me laisser dîner en paix. Puis, s’adressant au gardien de l’atrium:

– Fais-le entrer.

L’esclave disparut derrière le rideau; un instant après, on entendit un pas lourd et cadencé et dans la salle entra, tout armé et casqué de fer, le centurion Aper, que connaissait Pétrone.

– Noble seigneur, – dit-il, – voici une missive de César.

Pétrone tendit avec nonchalance sa main blanche, prit les tablettes, y jeta un rapide coup d’œil et, très calme, les remit à Eunice.

– Il va nous lire ce soir, – dit-il, – un nouveau chant de la Troïade, et il m’invite à venir.

– J’ai seulement l’ordre de remettre la missive, – dit le centurion.

– C’est bien, il n’y aura pas de réponse. Mais peut-être, centurion, te reposeras-tu auprès de nous, le temps de vider un cratère.

– Je te remercie, noble seigneur; je boirai avec plaisir un cratère à ta santé; mais je ne puis me reposer, étant en service commandé.

– Pourquoi t’a-t-on chargé de cette missive, au lieu de me l’envoyer par un esclave?

– Je l’ignore, seigneur. Peut-être parce qu’on m’expédiait dans ces parages pour un autre service.

– Je sais, – dit Pétrone, – contre les chrétiens.

– Oui, seigneur.

– La poursuite a commencé depuis longtemps?

– Avant midi quelques détachements sont partis déjà pour le Transtévère.

Le centurion répandit en l’honneur de Mars quelques gouttes de vin sur les dalles, vida la coupe et dit:

– Que les dieux te donnent, seigneur, ce que tu peux désirer.

– Emporte le cratère, – dit Pétrone.

Et il fit signe à Anthémios de reprendre l’hymne à Apollon.

«Barbe d’Airain commence à jouer avec moi et avec Vinicius, – songeait-il tandis que résonnaient les harpes. – Je vois son intention: il a pensé me terrifier en m’envoyant son invitation par un centurion. Ce soir, ils vont questionner cet homme sur la façon dont je l’ai reçu. Non, non, tu n’auras pas cette joie, pantin méchant et cruel! Je sais que je n’échapperai pas à ma perte; mais si tu espères que je regarderai tes yeux avec des yeux suppliants, que sur mon visage tu pourras lire la peur et l’humilité, tu te trompes.»

– César t’écrit, seigneur: «Viens, si tu en as envie», – dit Eunice. – Iras-tu?

– Je suis d’excellente humeur, et je me sens en état d’écouter même ses vers, – répliqua Pétrone. – J’irai donc, d’autant plus que Vinicius ne le peut pas.

Après le dîner, il fit sa promenade habituelle, s’abandonna aux mains des coiffeuses et des plieuses de toges, et une heure plus tard, beau comme un dieu, il se fit porter au Palatin. L’heure était tardive, la soirée calme et chaude. La lune brillait d’une clarté si intense que les lampadarii précédant la litière avaient éteint leurs torches.

Par les rues et les décombres déambulaient des gens avinés, tenant à la main des branches de myrte et de laurier cueillies dans les jardins de César. L’abondance du blé et l’espoir de jeux extraordinaires remplissaient de joie le cœur de la foule. Çà et là, des chants s’élevaient à la gloire de la «nuit divine» et de l’amour; plus loin, on dansait à la clarté de la lune. Les esclaves furent maintes fois obligés de demander qu’on fît place à la litière «du noble Pétrone». La foule s’ouvrait en acclamant son favori.

Pétrone songeait à Vinicius et s’étonnait de n’en avoir reçu encore aucune nouvelle. Tout épicurien et égoïste qu’il fût, ses entretiens avec Paul de Tarse et avec Vinicius, et ce qu’il entendait chaque jour dire des chrétiens, n’avaient pas été sans exercer, à son insu, une certaine influence sur ses idées. De là lui venait comme un souffle ignoré apportant dans son cœur quelque semence inconnue. Il ne s’intéressait plus seulement à sa personne, mais aussi aux autres humains; toutefois il avait toujours pour Vinicius une affection particulière, car il avait beaucoup aimé sa sœur, la mère du jeune tribun, et à présent qu’il avait pris une certaine part à ses aventures, il s’y intéressait comme à quelque tragédie.

Il espérait toujours que Vinicius, devançant les prétoriens, avait réussi à s’enfuir avec Lygie, ou, au pis aller, l’avait reprise par la force; mais il eût aimé en être sûr, en prévision des réponses qu’il allait avoir à faire à diverses questions auxquelles il eût mieux valu être préparé.

Arrivé devant la maison de Tibère, il descendit de sa litière et pénétra dans l’atrium déjà rempli d’augustans.

Les amis d’hier, étonnés de le voir invité se tinrent à l’écart; mais lui s’avança, beau et nonchalant, avec autant d’assurance que s’il eût été le dispensateur de la fortune. Certains même s’inquiétèrent de lui avoir peut-être un peu trop tôt marqué de la froideur.

Pourtant César, feignant de ne pas le voir et de causer avec animation, ne répondit pas à son salut.

Par contre, Tigellin s’approcha et lui dit:

– Bonjour, arbitre des élégances! Continues-tu à affirmer que ce ne sont pas les chrétiens qui ont brûlé Rome?

Pétrone haussa les épaules et lui frappant sur le dos comme à un affranchi:

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