Robert Harris - Imperium

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Lorsque Tiron, le secrétaire particulier d'un sénateur romain, ouvre la porte à un étranger terrorisé, il déclenche une suite d'événements qui vont propulser son maître au sein d'une des plus célèbres et dramatiques affaires de l'Histoire.
L'étranger est un Sicilien victime de Verrès, gouverneur vicieux et corrompu. Le sénateur en question, c'est Cicéron, un jeune et brillant avocat déterminé à atteindre l'imperium — pouvoir suprême au sein de l'État.
À travers la voix captivante de Tiron, nous sommes plongés dans l'univers perfide et violent de la politique romaine, et nous suivons un homme — intelligent, sensible, mais aussi arrogant et roublard — dans sa lutte pour accéder au sommet.
C'est un monde qui ressemble étonnamment à celui d'aujourd'hui, toile de fond d'un véritable thriller politique autour de l'irrésistible ascension de Cicéron. « Tout ce qu'il avait, écrit Tiron de son maître, c'était sa voix, et par sa seule volonté, il en a fait la voix la plus célèbre du monde. »
Journaliste politique, romancier Robert Harris est l'auteur de
, traduits dans le monde entier. Son précédent roman,
, a été en tête de toutes les listes de best-sellers.
« Harris combine magistralement son esprit critique de journaliste politique et ses techniques d'auteur de thrillers. »
The Sunday Times

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— Il ne risque pas de se trouver là-dedans, commenta Cicéron. Ce n’est pas un nain.

Ne trouvant rien dans le bureau, ils montèrent l’escalier jusqu’à la chambre et la garde-robe Spartiates du sénateur.

— Sois assuré, Timarchides, dit Cicéron tout en conservant son calme, mais avec une difficulté croissante alors qu’il les regardait défaire son lit, que ton maître et toi serez payés au centuple pour ce que vous venez de faire.

— Ta femme, dit Timarchides. Où dort-elle ?

— Ah, fit Cicéron à voix basse. Je ne ferais pas ça, si j’étais toi. Mais Timarchides était remonté. Il était venu de loin, n’avait rien trouvé, et l’attitude de Cicéron lui portait sur les nerfs. Il traversa le couloir au pas de course, suivi par trois de ses hommes, et cria :

— Sthenius, je sais que tu es là !

Puis il ouvrit à la volée la porte de la chambre de Terentia. Le hurlement qui s’ensuivit, puis le claquement de la main de Terentia sur le visage de l’intrus retentirent dans toute la maison. Vint ensuite une volée d’imprécations des plus colorées, lancées d’une voix si impérieuse, et avec une telle force, que le lointain ancêtre de Terentia, qui avait commandé l’armée romaine contre Hannibal à Cannes, un siècle et demi plus tôt, dut se retourner dans sa tombe.

— Elle a fondu sur ce malheureux affranchi comme une tigresse bondissant d’un arbre, raconta par la suite Cicéron. J’ai presque eu pitié de ce type.

Timarchides fut bien contraint de constater que sa mission avait échoué, et il décida d’arrêter le massacre. Il s’engouffra dans l’escalier, ses sbires sur les talons, poursuivi par Terentia et la petite Tullia, qui se cachait derrière ses jupes et brandissait parfois son petit poing pour imiter sa mère. Nous entendîmes bientôt Timarchides rameuter ses hommes, puis perçûmes une cavalcade et un claquement de porte. La maison redevint ensuite silencieuse, à l’exception des pleurs de l’une des servantes.

— Et tout cela, s’exclama Terentia en prenant une profonde inspiration pour s’attaquer à Cicéron, les joues enflammées, sa poitrine étroite se soulevant rapidement, tout cela vient de ce que tu as pris la parole au Sénat en faveur de ce raseur de Sicilien ?

— J’ai bien peur que oui, ma chérie, répondit-il tristement. Ils sont décidés à m’effrayer pour que je renonce.

— Alors tu ne dois pas les laisser faire, Cicéron, dit-elle en lui prenant fermement la tête entre ses deux mains — en un mouvement non de tendresse mais de passion — pour le regarder droit dans les yeux. Écrase-les !

Le résultat fut que le lendemain matin, lorsque nous partîmes pour la basilique Porcia, Quintus marchait d’un côté de Cicéron, Lucius allait de l’autre tandis que derrière, superbement revêtue du costume de cérémonie de la matrone romaine, venait Terentia dans une litière louée spécialement pour l’occasion. C’était la première fois qu’elle prenait la peine de venir écouter Cicéron, et je puis jurer qu’il était plus nerveux à l’idée de parler devant elle que devant les tribuns. Il avait une grande escorte de clients pour le soutenir en quittant la maison, escorte qui se gonfla encore en route, surtout lorsque nous fîmes halte à mi-chemin de l’Argiletum pour prendre Sthenius à son refuge. Nous étions donc au moins une centaine à traverser le forum pour pénétrer dans la salle des tribuns. Timarchides nous suivait à distance avec sa bande, mais nous étions bien trop nombreux pour qu’il risque une attaque, et il savait que, s’il tentait quoi que ce fût dans la basilique, il serait réduit en pièces.

Les dix tribuns siégeaient. La salle était pleine. Palicanus se leva et lut la motion — que de l’avis de ce collège, l’ordre de bannissement de Rome ne s’applique pas à Sthenius —, et Cicéron s’avança vers le tribunal, le visage blanc et crispé de nervosité. Il avait très souvent mal au cœur avant une intervention importante, et cela avait été le cas ce matin-là — il avait dû s’arrêter près de la porte pour vomir dans le caniveau. La première partie de son discours fut plus ou moins la même que sa plaidoirie devant le Sénat, sauf qu’il pouvait à présent faire venir son client devant l’assemblée et le désigner dès qu’il était besoin d’en appeler à la pitié des juges. Et jamais victime plus abattue ne fut présentée devant une cour romaine que Sthenius ce jour-là. Mais la conclusion de Cicéron fut totalement nouvelle, sans aucun rapport avec ses plaidoiries habituelles, et marqua un changement décisif dans sa politique. Lorsqu’il y arriva, toute nervosité l’avait quitté, et il s’exprimait avec fougue.

— Les marchands de Macellum ont, messieurs, un vieux dicton qui veut qu’un poisson pourrit d’abord par la tête, et s’il y a quelque chose de pourri à Rome aujourd’hui — qui pourrait encore en douter ? — je puis vous certifier que cela a commencé par la tête aussi. Cela a commencé tout en haut. Cela a commencé au Sénat. (Acclamations et piétinements.) Or, ces marchands vous diront qu’il n’y a qu’une chose à faire avec une tête de poisson pourrie qui empeste, c’est de la couper… de la couper et de s’en débarrasser ! (Nouvelles acclamations.) Mais il faudrait un sacré couteau pour couper cette tête-ci, car il s’agit d’une tête aristocratique, et nous savons tous comment elles sont ! (Rires.) C’est une tête enflée par le poison de la corruption, bouffie d’orgueil et d’arrogance. Il faudrait un bras solide pour manier ce couteau, et il faudrait aussi un cœur bien trempé parce qu’ils sont mouillés jusqu’au cou, ces aristocrates. Je peux vous le dire : ils sont tous mouillés dans cette affaire ! (Rires.) Mais cet homme viendra. Il n’est pas loin. Votre pouvoir sera restauré, je vous le promets, aussi âpre que soit la lutte.

Quelques-uns, plus malins que les autres, commencèrent à scander le nom de Pompée. Cicéron leva la main, les trois doigts tendus.

— À vous maintenant de montrer que vous êtes dignes de ce combat. Faites preuve de courage, messieurs. Commencez dès aujourd’hui. Attaquez-vous à la tyrannie. Délivrez mon client. Et puis délivrez Rome !

Plus tard, Cicéron sera tellement gêné par le caractère résolument séditieux de son discours qu’il me demandera d’en détruire le seul exemplaire, aussi dois-je admettre que je vous raconte tout cela de mémoire. Mais je me le rappelle très clairement : la puissance des mots, la passion avec laquelle il les prononça, l’excitation de la foule qu’il haranguait, le clin d’œil qu’il échangea avec Palicanus au moment où il quitta le tribunal, et Terentia, figée, le regard rivé droit devant elle alors que la plèbe autour d’elle applaudissait à tout rompre. Timarchides, qui s’était tenu dans le fond, sortit avant la fin de l’ovation, sans nul doute pour partir au grand galop vers la Sicile et rapporter à son maître ce qui venait de se passer. Car la motion, il est presque inutile de le préciser, fut adoptée à l’unanimité des dix suffrages. Sthenius, tant qu’il restait à Rome, n’avait plus rien à craindre.

IV

Suivant une autre maxime de Cicéron, si l’on devait faire quelque chose d’impopulaire, autant le faire à fond puisque, en politique, on n’avait assurément rien à gagner à jouer les timorés. Ainsi, quoiqu’il n’eût jamais auparavant exprimé d’opinion à propos de Pompée ou des tribuns, ils n’eurent les uns et les autres jamais de soutien plus ardent que celui de Cicéron pendant les six mois qui suivirent, et les pompéiens furent pour leur part enchantés d’accueillir une aussi brillante recrue dans leurs rangs.

Cet hiver s’avéra particulièrement long et froid à Rome, surtout pour Terentia. Son code de l’honneur personnel exigeait d’elle qu’elle soutînt son époux contre les ennemis qui avaient forcé sa maison. Mais après s’être assise parmi les pauvres malodorants et avoir écouté son mari s’en prendre à la classe dont elle était issue, elle vit son salon et sa salle à manger envahis à toute heure par ses nouveaux amis politiques : des hommes venus du Nord profond, qui s’exprimaient avec un accent épouvantable et mettaient les pieds sur les meubles tout en complotant jusque tard dans la nuit. Palicanus était le chef de cette horde et, lors de sa deuxième visite, en janvier, il amena avec lui l’un des nouveaux préteurs, Lucius Afranius, sénateur originaire de Picenum, la patrie de Pompée. Cicéron se mit en quatre pour se montrer charmant et, quelques années plus tôt, Terentia aurait sans doute considéré comme un honneur de recevoir un préteur chez elle. Mais Afranius n’avait ni famille digne de ce nom ni la moindre éducation. Il avait même eu le toupet de lui demander si elle aimait danser et, la voyant reculer avec horreur, lui avait assuré qu’il n’y avait pour sa part rien qu’il aimât davantage. Il souleva alors sa toge pour lui montrer ses jambes et voulut savoir si elle avait jamais vu plus belle paire de mollets.

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