Simenon, Georges - Maigret chez les Flamands

Здесь есть возможность читать онлайн «Simenon, Georges - Maigret chez les Flamands» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Policier, Maigret, на русском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Maigret chez les Flamands: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Maigret chez les Flamands»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Quand Maigret descendit du train, en gare de Givet, la première personne qu'il vit, juste en face de son compartiment, fut Anna Peeters. à croire qu'elle avait prévu qu'il s'arrêterait à cet endroit du quai exactement !
Elle n'en paraissait pas étonnée, ni fière. Elle était telle qu'il l'avait vue à Paris, telle qu'elle devait être toujours, vêtue d'un tailleur gris fer, les pieds chaussés de noir, chapeautée de telle sorte qu'il était impossible de se souvenir ensuite de la forme ou même de la couleur de son chapeau.
[http://www.amazon.fr/Chez-flamands-Georges-Simenon/dp/2253124931](http://www.amazon.fr/Chez-flamands-Georges-Simenon/dp/2253124931)

Maigret chez les Flamands — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Maigret chez les Flamands», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

C’était la femme de chambre avec le café et les croissants. Quand elle eut disparu, Machère reprit :

Ce vingt-six janvier mil neuf cent…

— Non, vieux ! Dis tout de suite ce qui en est…

— Eh bien ! il paraît à peu près certain qu’elle a été assassinée. Ce n’est plus seulement une certitude morale. C’est une certitude matérielle… Écoutez :

Le corps, autant qu’on en puisse juger, a dû séjourner dans l’eau pendant trois semaines à un mois… Son état de…

— En bref ! grogna Maigret qui mangeait.

— … décomposition…

— Je sais ! Les conclusions ! Et surtout pas de description !

— Il y en a une page entière…

— De quoi ?

— De description… Enfin, puisque vous ne voulez pas… Ce n’est pas absolument affirmatif… Pourtant une chose est certaine : c’est que Germaine Piedbœuf était morte longtemps avant d’être immergée… Le docteur dit : deux ou trois jours avant…

Maigret trempait toujours son croissant dans son café, mangeait en regardant le rectangle de la fenêtre, si bien que Machère crut qu’il n’écoutait pas.

— Cela ne vous intéresse pas ?

— Continue.

— Il y a le compte rendu détaillé de l’autopsie… Vous voulez que… ? Non ?… Eh bien ! Il me reste à dire le plus intéressant… Le crâne du cadavre était complètement défoncé et les médecins croient pouvoir affirmer que la mort est due à cette fracture, produite avec un instrument contondant, comme un marteau ou une masse de fer…

Maigret sortit une jambe du lit, puis l’autre, se regarda un moment dans la glace avant de commencer à se savonner les joues à l’aide du blaireau. Pendant qu’il se rasait, l’inspecteur Machère relisait le rapport dactylographié qu’il avait entre les mains.

— Vous ne trouvez pas ça extraordinaire, vous ?… Pas le coup de marteau !… Je parle du fait que le corps n’a été jeté à l’eau que deux ou trois jours après la mort… Il faudra que j’aille faire une nouvelle visite chez les Flamands…

— Vous avez la liste des vêtements que Germaine Piedbœuf portait ?

— Oui… Attendez… Chaussures noires à brides, assez usées… Bas de fil noir… Linge rose de mauvaise qualité… Robe de serge noire, sans marque…

— C’est tout ? Pas de manteau ?

— Tiens ! C’est vrai…

— C’était le 3 janvier… Il pleuvait… Il faisait froid…

Le visage de Machère se rembrunit. Il grogna sans s’expliquer :

— Évidemment !

— Évidemment quoi ?

— Elle ne s’entendait pas assez avec les Peeters pour qu’on l’invite à se mettre à l’aise… D’autre part, je ne vois pas pourquoi l’assassin lui aurait retiré son manteau… Ou alors il l’aurait complètement déshabillée, afin de rendre l’identification plus difficile…

Maigret se lavait à grand bruit, en éclaboussant jusqu’à l’inspecteur qui était pourtant au milieu de la chambre.

— Les Piedbœuf sont déjà au courant ?

— Pas encore… Je pensais que vous vous chargeriez…

— De rien ! Je ne suis pas en mission ! Faites comme si vous étiez seul, mon vieux !

Et il chercha son bouton de col, acheva de s’habiller, poussa Machère vers la porte.

— Il faut que je sorte… À tout à l’heure…

Il ne savait pas où il allait. Il sortait pour sortir, ou plutôt pour s’enfoncer à nouveau dans l’atmosphère de la ville. Le hasard le fit s’arrêter devant une plaque de cuivre qui annonçait :

D rVan de Weert

Consultations de 10 heures à midi

Quelques minutes plus tard, on le faisait passer avant les trois clients qui attendaient dans l’antichambre et il se trouva en présence d’un petit homme à la peau rose d’enfant, aux cheveux du même blanc pur que ceux de Mme Peeters.

— Rien de désagréable, au moins ?

Il se frottait les mains en parlant et toute sa silhouette révélait un solide optimisme.

— Ma fille m’a dit que vous aviez accepté de…

— Je voudrais d’abord vous poser une question. Quelle force faut-il pour défoncer un crâne de femme d’un coup de marteau ?

L’effarement du petit homme, dont le ventre était barré d’une grosse chaîne de montre et qui portait une jaquette surannée, fut savoureux.

— Un crâne ?… Est-ce que je sais, moi ?… Je n’ai jamais eu l’occasion, à Givet…

— Croyez-vous, par exemple, qu’une femme soit capable…

Il s’affolait. Il gesticulait.

— Une femme ?… Mais c’est de la folie !… Jamais une femme ne penserait à…

— Vous êtes veuf, monsieur Van de Weert ?

— Depuis vingt ans ! Heureusement que ma fille…

— Que pensez-vous de Joseph Peeters ?

— Mais… c’est un excellent garçon !… J’aurais préféré lui voir choisir la médecine, parce qu’il aurait repris mon cabinet. Ma foi, puisqu’il est doué pour le droit… C’est un sujet remarquable…

— Du point de vue santé ?

— Très bon ! Très bon ! Un peu fatigué par un travail acharné et par sa croissance…

— Les Peeters n’ont aucune tare ?

— Une tare ?

À croire, tant son ahurissement était grand, qu’il n’avait jamais entendu parler de cela.

— Vous êtes renversant, commissaire ! Je ne comprends pas ! Vous avez vu ma cousine. Elle est bâtie pour vivre un siècle…

— Votre fille aussi ?

— Elle est plus délicate… Elle tient de sa mère… Mais permettez-moi de vous offrir un cigare…

Un vrai Flamand comme on en voit sur les chromos, vantant une marque de genièvre, un Flamand aux lèvres fleuries, aux yeux clairs proclamant la simplicité de son âme.

— En somme, Mlle Marguerite devait épouser son cousin.

Il se rembrunit à peine.

— Un jour ou l’autre, évidemment !… Sans cette aventure malencontreuse…

Pour lui, ce n’était que malencontreux !

— Des gens qui n’ont pas compris que le mieux à faire était d’accepter une petite pension pour l’enfant et, autant que possible, de changer de ville… Je crois que c’est surtout le frère qui a mauvais esprit…

Non ! on ne pouvait pas lui en vouloir ! Il était sincère ! Naïf à force de sincérité !

— Sans compter que rien ne prouve que l’enfant soit de Joseph… Il aurait été beaucoup mieux dans un sanatorium, avec sa mère…

— Bref, votre fille attendait…

Et Van de Weert sourit.

— Elle l’aime depuis l’âge de quatorze ou quinze ans… N’est-ce pas beau ?… Est-ce que c’était mon rôle de m’opposer ?… Vous avez du feu ?… Moi, si vous voulez mon avis, il n’y a même pas de drame… La jeune personne, qui a toujours été une petite coureuse, a suivi un nouvel ami quelque part… Et son frère en a profité pour essayer de se faire de l’argent…

Il ne demandait pas l’avis de Maigret. Il était sûr que son opinion était la bonne. Il tendait l’oreille aux vagues bruits de l’antichambre où les clients devaient s’impatienter.

Alors le commissaire, tranquillement, avec le même regard innocent que son interlocuteur, posa une dernière question.

— Pensez-vous que Mlle Marguerite soit la maîtresse de son cousin ?

Van de Weert fut peut-être sur le point de s’indigner. Son front devint rouge. Mais, ce qui l’emporta, ce fut la tristesse devant tant d’incompréhension.

— Marguerite ?… Vous êtes fou !… Qui est-ce qui a pu inventer cela ?… Marguerite être la… le…

Et Maigret, qui tenait déjà le bouton de la porte, s’en alla sans même sourire. La maison sentait à la fois la pharmacie et la cuisine. La servante qui ouvrait la porte aux clients était fraîche comme au sortir d’un bain chaud.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Maigret chez les Flamands»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Maigret chez les Flamands» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Simenon, Georges - Les dossiers de l'Agence O
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Maigret a peur
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Maigret aux assises
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Maigret et son mort
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Maigret
Simenon, Georges
Simenon, Georges - L'écluse n°1
Simenon, Georges
libcat.ru: книга без обложки
Simenon, Georges
Simenon, Georges - La danseuse du Gai-Moulin
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Monsieur Gallet, décédé
Simenon, Georges
libcat.ru: книга без обложки
Simenon, Georges
Отзывы о книге «Maigret chez les Flamands»

Обсуждение, отзывы о книге «Maigret chez les Flamands» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x