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Simenon, Georges: Maigret aux assises

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Simenon, Georges Maigret aux assises

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— J’ai demandé à l’aubergiste de prévenir la gendarmerie et je suis accouru...

— Vous êtes armé ?

— Non.

Lapointe ajouta peut-être étourdiment :

— Il n’y avait pas de danger.

Les gendarmes ne comprirent pas. Les hommes de la brigade mobile non plus.

Même s’ils avaient lu le compte rendu du procès dans les journaux, ils n’étaient pas au courant des détails de l’affaire.

— Meurant n’a pas essayé de fuir. Il est resté à l’endroit où il était, à regarder le corps disparaître, puis reparaître ensuite deux ou trois fois, toujours un peu plus loin, avant de sombrer définitivement.

« Quand je suis arrivé près de lui, il a laissé tomber son arme. Je n’y ai pas touché. »

L’automatique s’était incrusté dans la boue du chemin, à côté d’une branche morte.

— Il n’a rien dit ?

— Seulement deux mots :

« — C’est fini. »

C’était fini, en effet, pour Gaston Meurant, de se débattre. Son corps paraissait plus mou, son visage bouffi par la fatigue.

Il ne triomphait pas, n’éprouvait aucun besoin de s’expliquer, de se justifier. C’était une affaire qui ne regardait que lui.

À ses yeux, il avait fait ce qu’il devait faire.

Aurait-il jamais trouvé la paix autrement ? La trouverait-il désormais ?

Le Parquet de Melun ne tarderait pas à arriver sur les lieux. La folle, sur son seuil, hochait toujours la tête, n’ayant jamais vu autant de monde autour de sa maison.

— Il est possible, dit Maigret à ses collègues, que, quand vous fouillerez la bicoque, vous fassiez des découvertes.

Il aurait pu rester avec eux, assister à la perquisition.

— Messieurs, je vous enverrai tous les renseignements dont vous aurez besoin.

Il ne ramènerait pas Meurant à Paris, car Meurant n’appartenait plus au Quai des Orfèvres ni au Parquet de la Seine.

Ce serait dans un autre palais de justice, à Melun, qu’il comparaîtrait pour la seconde fois devant les Assises.

Maigret interrogeait tour à tour Lapointe et Janvier :

— Vous venez, mes enfants ?

Il serrait les mains autour de lui. Puis, au moment de tourner le dos, il avait un dernier regard pour le mari de Ginette.

Soudain conscient de sa fatigue, sans doute, l’homme s’était à nouveau adossé à l’arbre et regardait partir le commissaire avec une sorte de mélancolie.

CHAPITRE VIII

Il y eut peu de paroles échangées pendant le retour. Plusieurs fois, Lapointe ouvrit la bouche, mais le silence de Maigret était si dense, si volontaire, qu’il n’osa rien dire.

Janvier conduisait et, petit à petit, avait l’impression de comprendre.

Quelques kilomètres de différence et c’étaient eux qui auraient ramené Gaston Meurant.

— Cela vaut peut-être mieux ainsi, murmura Janvier comme s’il se parlait à lui-même.

Maigret n’approuva ni ne désapprouva. À quoi, d’ailleurs, Janvier avait-il au juste fait allusion ?

Ils gravissaient tous les trois l’escalier de la P. J., se séparaient dans le couloir, Lapointe et Janvier pour entrer dans le bureau des inspecteurs, Maigret pour pénétrer dans le sien, où il suspendit son manteau et son chapeau dans le placard.

Il ne toucha pas à la bouteille de cognac qu’il gardait en réserve pour certains clients. Il avait à peine eu le temps de bourrer une pipe que Lucas frappait et déposait devant lui un épais dossier.

— J’ai trouvé ça là haut, patron. On dirait que ça colle.

Et ça collait, en effet C’était le dossier d’un nommé Pierre Millard, dit Pierrot, trente-deux ans, né à Paris dans le quartier de la Goutte-d’Or.

Dès l’âge de dix-huit ans, il avait sa fiche, car il comparaissait une première fois au tribunal de la Seine pour proxénétisme. Puis c’étaient deux autres condamnations pour le même motif, avec séjour à Fresnes, ensuite une condamnation pour coups et blessures à Marseille et en fin cinq ans en centrale, à Fontevrault, pour cambriolage, dans une usine de Bordeaux, avec coups et violences sur la personne d’un gardien de nuit qu’on avait retrouvé à moitié mort.

Il était sorti de centrale un an et demi plus tôt. Depuis, on perdait sa trace.

Maigret décrochait, le téléphone, appelait Toulon.

— C’est vous, Blanc ? Eh ! bien, mon vieux, ici, c’est fini. Deux balles dans la peau d’un certain Pierre Millard, dit Pierrot.

— Un petit brun ?

— Oui. On est en train de rechercher son corps dans la Marne, où il est tombé tête première. Le nom vous dit quelque chose ?

— Il faudrait que j’en parle à mes hommes. Il me semble qu’il a rôdé par ici il il y a un peu plus d’un an.

— C’est vraisemblable. Il sortait de Fontevrault et il était donc interdit de séjour. Peut-être, maintenant que vous connaissez son nom, pourriez-vous poser quelques questions précises à Alfred Meurant ? Il est toujours chez vous ?

— Oui. Voulez-vous que je vous rappelle ?

— Merci.

À Paris, en tout cas, Millard avait été prudent. S’il y venait fréquemment, presque chaque jour, il prenait soin de ne pas y coucher. Il avait trouvé un abri sûr au bord de la Marne, dans la bicoque de la vieille femme, qui devait être sa grand-mère.

Il n’en avait pas bougé depuis le double crime de la rue Manuel. Ginette Meurant n’avait pas essayé de le rejoindre. Elle ne lui avait envoyé aucun message. Peut-être ignorait-elle l’endroit où il se cachait.

Si les choses s’étaient passées autrement, si Nicolas Cajou, en particulier, n’avait pas témoigné, Gaston Meurant aurait été condamné à mort ou aux travaux forcés à perpétuité. Au mieux, à la faveur d’un léger doute et de son passé honorable, s’en serait-il tiré avec vingt ans.

Millard, alors, une fois le verdict rendu, aurait pu sortir de son trou, gagner la province ou l’étranger, où Ginette n’aurait plus eu qu’à le rejoindre.

— Allô, oui...

On l’appelait de Seine-et-Marne. C’était la brigade mobile de Gournay qui lui annonçait qu’on avait retrouvé des pièces d’or, des titres au porteur et un certain nombre de billets de banque dans un vieux portefeuille.

Le tout était enterré, protégé par une boîte de fer, dans l’enclos des canards et des oies.

On n’avait pas encore repêché le corps qu’on espérait retrouver, comme la plupart des noyés du bief, au barrage de Chelles, où l’éclusier avait l’habitude.

On avait fait d’autres découvertes dans la maison de la vieille, entre autres, au grenier, une antique malle qui contenait une robe de mariée Second empire, un habit, d’autres robes, certaines en soie puce ou bleu pastel, garnies de dentelles jaunies. La trouvaille la plus inattendue était un uniforme de zouave du début du siècle.

La Mère aux Oies se souvenait à peine de sa famille et la mort de son petit-fils ne semblait pas l’avoir affectée. Quand on avait parlé de l’emmener à Gournay pour l’interroger, elle ne s’était inquiétée que de ses volailles et on avait dû lui promettre de la ramener le soir même.

On ne s’occuperait sans doute guère de son passé, ni de ses enfants, dont on avait perdu la trace.

Elle vivrait peut-être encore des années dans sa bicoque du bord de l’eau.

— Janvier !

— Oui, patron.

— Tu veux prendre Lapointe avec toi et te rendre rue Delambre ?

— Je dois la ramener ?

— Oui.

— Vous ne pensez pas que je ferais mieux de me munir d’un mandat ?

Maigret, en tant qu’officier de police judiciaire, avait le droit de signer un mandat d’amener et le fit séance tenante.

— Si elle pose des questions ?

— Tu ne dis rien.

— Je lui passe les menottes ?

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