Simenon, Georges - Maigret a peur

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***Maigret a peur*** se situe à Fontenay-le-Comte, alors que Maigret séjourne chez son ami le juge d'instruction Julien Chabot.
Il est alors confronté à une énigme, l'assassinat de trois personnes : Robert de Courçon, un aristocrate, une ancienne sage-femme et un ivrogne.

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— J’aurais voulu, d’abord, te parler en particulier, mais cela a été impossible.

Il y avait de la lumière dans le bureau du juge. Le procureur était là, assis sur une chaise qu’il renversait en arrière, la cigarette aux lèvres. Le commissaire Féron y était aussi, ainsi que l’inspecteur Chabiron qui ne put s’empêcher de lancer à Maigret un regard à la fois triomphant et goguenard.

Sur le bureau, le commissaire vit tout de suite un morceau de tuyau de plomb d’environ vingt-cinq centimètres de long et quatre centimètres de diamètre.

— C’est ça ?

Tout le monde fit signe que oui.

— Pas d’empreintes ?

— Seulement des traces de sang et deux ou trois cheveux collés.

Le tuyau, peint en vert sombre, avait fait partie de l’installation d’une cuisine, d’une cave ou d’un garage. Les sections étaient nettes, faites vraisemblablement par un professionnel plusieurs mois auparavant, car le métal avait eu le temps de se ternir.

Le morceau avait-il été coupé lorsqu’on avait déplacé un évier ou un appareil quelconque ? C’était probable.

Maigret ouvrit la bouche pour demander où l’objet avait été découvert quand Chabot parla : — Racontez, inspecteur.

Chabiron, qui n’attendait que ce signal, prit un air modeste :

— Nous, à Poitiers, nous en sommes encore aux bonnes vieilles méthodes. De même que j’ai questionné avec mon camarade tous les habitants de la rue, je me suis mis à fouiller dans les coins. À quelques mètres de l’endroit où Gobillard a été assommé, il y a une grande porte qui donne sur une cour appartenant à un marchand de chevaux et entourée d’écuries. Ce matin, j’ai eu la curiosité d’y aller voir. Et, parmi le fumier qui couvre le sol, je n’ai pas tardé à trouver cet objet-là. Selon toutes probabilités, l’assassin, entendant des pas, l’a lancé pardessus le mur.

— Qui l’a examiné pour les empreintes ?

— Moi. Le commissaire Féron m’a aidé. Si nous ne sommes pas des experts, nous en savons assez pour relever des empreintes digitales. Il est certain que le meurtrier de Gobillard portait des gants. Quant aux cheveux, nous sommes allés à la morgue pour les comparer avec ceux du mort.

Il conclut avec satisfaction :

— Ça colle.

Maigret se garda d’émettre une opinion quelconque. Il y eut un silence, que le juge finit par rompre.

— Nous étions en train de discuter de ce qu’il convient maintenant de faire. Cette découverte paraît, du moins à première vue, confirmer la déposition d’Émile Chalus.

Maigret ne dit toujours rien.

— Si l’arme n’avait pas été découverte sur les lieux, on aurait pu prétendre qu’il était difficile, pour le docteur, de s’en débarrasser avant d’aller téléphoner au Café de la Poste. Comme l’inspecteur le souligne avec un certain bon sens…

Chabiron préféra dire lui-même ce qu’il en pensait :

— Supposons que l’assassin se soit réellement éloigné, son crime commis, avant l’arrivée d’Alain Vernoux, ainsi que celui-ci le prétend. C’est son troisième crime. Les deux autres fois, il a emporté l’arme. Non seulement nous n’avons rien trouvé rue Rabelais, ni rue des Loges, mais il semble évident qu’il a frappé les trois fois avec le même tuyau de plomb.

Maigret avait compris, mais il valait mieux le laisser parler.

— L’homme n’avait aucune raison, cette fois-ci, de lancer l’arme pardessus un mur. Il n’était pas poursuivi. Nul ne l’avait vu. Mais si nous admettons que c’est le docteur qui a tué, il était indispensable qu’il se débarrasse d’un objet aussi compromettant avant de…

— Pourquoi avertir les autorités ?

— Parce que cela le mettait hors du coup. Il a pensé que personne ne soupçonnerait celui qui donnait l’alarme.

Cela paraissait logique aussi.

— Ce n’est pas tout. Vous le savez.

Il avait prononcé ces derniers mots avec une certaine gêne, car Maigret, sans être son supérieur direct, n’en était pas moins un monsieur qu’on n’attaque pas en face.

— Racontez, Féron.

Le commissaire de police, gêné, écrasa d’abord sa cigarette dans le cendrier. Chabot, lugubre, évitait de regarder son ami. Il n’y avait que le procureur à observer de temps en temps son bracelet-montre en homme qui a des choses plus agréables à faire.

Après avoir toussé, le petit commissaire de police se tournait vers Maigret.

— Quand, hier, on m’a téléphoné pour me demander si je connaissais une certaine fille Sabati…

Le commissaire comprit et eut peur, tout à coup. Il eut, dans la poitrine, une sensation désagréable et sa pipe se mit à avoir mauvais goût.

— … Je me suis naturellement demandé si cela avait un rapport avec l’affaire. Cela ne m’est revenu que vers le milieu de l’après-midi. J’étais occupé. J’ai failli envoyer un de mes hommes, puis je me suis dit que je passerais la voir à tout hasard en allant dîner.

— Vous y êtes allé ?

— J’ai appris que vous l’aviez vue avant moi.

Féron baissait la tête, en homme à qui cela en coûte de porter une accusation.

— Elle vous l’a dit ?

— Pas tout de suite. D’abord, elle a refusé de m’ouvrir sa porte et j’ai dû user des grands moyens.

— Vous l’avez menacée ?

— Je lui ai annoncé que cela pourrait lui coûter cher de jouer ce jeu-là. Elle m’a laissé entrer. J’ai remarqué son œil au beurre noir. Je lui ai demandé qui lui avait fait ça. Pendant plus d’une demi-heure, elle est restée muette comme une carpe, à me regarder d’un air méprisant. C’est alors que j’ai décidé de l’emmener au poste, où il est plus facile de les faire parler.

Maigret avait un poids sur les épaules, non seulement à cause de ce qui était arrivé à Louise Sabati, mais à cause de l’attitude du commissaire de police. Malgré ses hésitations, son humilité apparente, celui-ci était très fier, au fond, de ce qu’il avait fait.

On sentait qu’il s’était attaqué allègrement à cette fille du peuple qui n’avait aucun moyen de défense. Or, il devait sortir lui-même du bas peuple. C’était à une de ses pareilles qu’il s’en était pris.

Presque tous les mots qu’il prononçait maintenant, d’une voix qui gagnait en assurance, faisaient mal à entendre.

— Étant donné qu’il y a plus de huit mois qu’elle ne travaille plus, elle est légalement sans ressource, c’est la première chose que je lui ai fait remarquer. Et, comme elle reçoit régulièrement un homme, cela la classe dans la catégorie des prostituées. Elle a compris. Elle a eu peur. Elle s’est débattue longtemps. Je ne sais comment vous vous êtes arrangé, mais elle a fini par m’avouer qu’elle vous avait tout dit.

— Tout quoi ?

— Ses relations avec Alain Vernoux, le comportement de celui-ci, qui piquait des crises de rage aveugle et la rouait de coups.

— Elle a passé la nuit au violon ?

— Je l’ai relâchée ce matin. Cela lui a fait du bien.

— Elle a signé sa déposition ?

— Je ne l’aurais pas laissée partir sans ça.

Chabot adressa à son ami un regard de reproche.

— Je n’étais au courant de rien, murmura-t-il.

Il avait dû déjà le leur dire. Maigret ne lui avait pas parlé de sa visite dans le quartier des casernes et, maintenant, le juge devait considérer ce silence, qui le mettait lui-même dans un mauvais pas, comme une trahison.

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