Emily Bronte - Les Hauts de Hurlevent (Édition intégrale)

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Les Hauts de Hurlevent (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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Mr Earnshaw, père de famille, a deux enfants: un fils, Hindley, et une fille, Catherine. Parti en voyage à Liverpool pendant plusieurs semaines, le vieil Earnshaw revient avec sous son manteau un petit bohémien errant d'environ 6 ans, Heathcliff. Hindley et lui entrent rapidement en conflit et, à la mort du père, Hindley devient le maître de maison. Heathcliff est alors traité plus durement que jamais. La petite Catherine et lui se découvrent de tendres sentiments qui n'auront de cesse de s'approfondir au fil de leur adolescence. Rêvant tous deux d'un avenir plus glorieux que leurs vies respectives, les deux enfants s'échappent fréquemment dans la lande pour aspirer à de jours meilleurs.
" Les Hauts de Hurlevent " de Emily Brontë est reconnu comme l'un des plus grands classiques de la littérature du XIXe siècle, et il possède une place non négligeable dans la culture britannique et mondiale. Le roman est un des derniers ouvrages majeurs du romantisme européen en littérature.

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– Et appeler maman à tout bout de champ, ajoutai-je, et trembler si un petit paysan levait le poing contre vous, et rester enfermé toute la journée à cause d’une averse. Oh ! Heathcliff, vous faites preuve de bien peu de caractère ! Venez devant la glace et je vous montrerai ce que vous devez désirer. Voyez-vous ces deux lignes entre vos yeux, ces épais sourcils qui, au lieu de s’élever en décrivant une courbe, s’abaissent en leur milieu, et ces deux noirs démons si profondément enfoncés, qui jamais n’ouvrent hardiment leurs fenêtres, mais épient par en dessous comme des espions du diable ? Appliquez-vous à effacer ces rides sinistres, à lever franchement les paupières, à changer ces démons en anges confiants et innocents, affranchis du soupçon et du doute, et voyant toujours des amis là où ils ne sont pas certains d’être en présence d’ennemis. Ne prenez pas l’expression d’un chien vicieux qui a l’air de savoir que les coups de pieds qu’il récolte sont bien mérités et qui pourtant, pour la souffrance qu’il ressent, hait tout le monde aussi bien que celui qui lui donne les coups.

– En d’autres termes, il faut que je souhaite d’avoir les grands yeux bleus et le front uni d’Edgar Linton, riposta-t-il. Je le souhaite... et cela ne m’aidera pas à les avoir.

– Un bon cœur vous aidera à avoir une bonne figure, mon garçon, fussiez-vous un vrai nègre ; et un mauvais cœur donnera à la plus jolie figure quelque chose de pire que de la laideur. Et maintenant que nous avons fini de nous laver, de nous peigner et de bouder, dites-moi si vous ne vous trouvez pas plutôt joli garçon. Je vous dis, moi, que c’est mon avis. Vous pourriez passer pour un prince déguisé. Qui sait si votre père n’était pas empereur de la Chine, ou votre mère reine dans l’Inde, chacun d’eux capable d’acheter avec son revenu d’une semaine ensemble Hurle-Vent et Thrushcross Grange ? Mais vous avez été enlevé par de méchants marins et amené en Angleterre. À votre place, j’aurais une haute idée de ma naissance, et cette pensée me donnerait du courage et de la dignité pour supporter l’oppression d’un petit fermier !

Je continuai de bavarder de la sorte. Heathcliff perdait peu à peu son air sombre, il commençait même à prendre un visage tout à fait engageant, quand tout à coup notre conversation fut interrompue par le roulement sourd d’un véhicule qui montait la route et entra dans la cour. Il courut à la fenêtre et moi à la porte, juste à temps pour apercevoir les deux Linton descendre de la voiture de famille, emmitouflés dans des manteaux et des fourrures, et les Earnshaw descendre de leurs montures : ils allaient souvent à l’église à cheval en hiver. Catherine prit chacun des enfants par la main, les introduisit dans la salle et les installa devant le feu, ce qui mit vite de la couleur sur leurs pâles visages.

Je pressai mon compagnon de se dépêcher à présent et de montrer son aimable humeur, et il obéit volontiers. Mais la malchance voulut que, au moment qu’il ouvrait d’un côté la porte pour sortir de la cuisine, Hindley l’ouvrît de l’autre. Ils se trouvèrent face à face, et le maître, irrité de le voir propre et joyeux, ou peut-être empressé à tenir la promesse faite à Mrs. Linton, le repoussa brusquement et ordonna d’un ton irrité à Joseph « d’empêcher le drôle de pénétrer dans la pièce... de l’envoyer au grenier jusqu’après le dîner. Il va fourrer ses doigts dans les tartes et voler les fruits, si on le laisse seul avec eux une minute ».

– Non, monsieur, ne pus-je m’empêcher de répondre, il ne touchera certainement à rien ; et il me semble qu’il doit avoir sa part de friandises tout comme nous.

– Il aura sa part de ma main, si je le trouve en bas avant la nuit, s’écria Hindley. Va-t’en, vagabond ! Quoi ! tu essayes de faire l’élégant, n’est-ce pas ? Attends un peu que j’attrape une de ces gracieuses boucles... tu vas voir si je ne tire pas dessus pour les allonger !

– Elles sont déjà assez longues, observa Master 1Linton, qui du seuil de la porte, risquait un coup d’œil furtif. Je suis surpris qu’elles ne lui fassent pas mal à la tête. On dirait la crinière d’un poulain sur ses yeux !

Il hasarda cette remarque sans intention d’insulte ; mais la nature violente de Heathcliff n’était pas préparée à supporter l’ombre d’une impertinence de la part de quelqu’un qu’il semblait déjà haïr comme un rival. Il saisit une soupière remplie de jus de pommes brûlant (c’était le premier objet qui lui était tombé sous la main) et la lança en plein dans la figure et dans le cou du discoureur. Ce dernier se mit à pousser des gémissements qui attirèrent en hâte Isabelle et Catherine. Mr. Earnshaw empoigna sur-le-champ le délinquant et le conduisit dans sa chambre où, sans doute, il lui administra, pour calmer son accès de colère, un remède brutal, car il reparut rouge et essoufflé. Je pris un torchon et frottai sans grande aménité le nez et la bouche d’Edgar, lui affirmant qu’il n’avait eu que ce qu’il méritait pour s’être mêlé de ce qui ne le regardait pas. Sa sœur se mit à pleurer en déclarant qu’elle voulait rentrer à la maison, et Cathy restait interdite, rougissant de toute cette scène.

– Vous n’auriez pas dû lui parler, dit-elle d’un ton de reproche à Master Linton. Il était de mauvaise humeur, et voilà que vous avez gâté votre visite ; et lui va être fouetté. Je déteste qu’il soit fouetté ! Je ne pourrai pas dîner. Pourquoi lui avez-vous parlé, Edgar ?

– Je ne lui ai pas parlé, pleurnicha le jeune homme, qui s’échappa de mes mains et termina le reste de sa purification avec son mouchoir de batiste. J’avais promis à maman de ne pas lui dire un mot, et je ne lui ai pas dit un mot.

– Bon, ne pleurez pas, répondit Catherine avec dédain, vous n’êtes pas mort. Ne faites plus de sottises, voilà mon frère : restez tranquille. Chut ! Isabelle ! Quelqu’un vous a-t-il fait du mal à vous ?

– Allons, allons, enfants, prenez vos places ! cria Hindley en entrant précipitamment. Cet animal m’a donné joliment chaud. La prochaine fois, Master Edgar, prenez vos propres poings pour vous faire respecter... cela vous donnera de l’appétit.

Les convives retrouvèrent leur tranquillité d’esprit à la vue et à l’odeur du festin. Ils avaient faim après leur course et se consolèrent facilement, puisqu’aucun d’eux n’avait eu de mal réel. Mr. Earnshaw découpa de généreuses portions et sa femme égaya le repas par sa conversation animée. Je me tenais derrière sa chaise et je fus peinée de voir Catherine, les yeux secs et l’air indifférent, se mettre à couper l’aile d’oie qui était devant elle. « Quelle enfant insensible ! me disais-je ; comme elle se soucie peu des chagrins de son ancien compagnon de jeu ! Je ne l’aurais pas crue si égoïste. » Elle porta une bouchée à ses lèvres, puis la reposa sur son assiette ; ses joues s’enflammèrent et ses larmes commencèrent à couler. Elle laissa tomber sa fourchette à terre et plongea en hâte sous la nappe pour dérober son émotion. Je ne la qualifiai pas longtemps d’insensible, car je vis qu’elle était en purgatoire pendant toute la journée, et impatiente de trouver une occasion d’être seule, ou d’aller voir Heathcliff, qui avait été mis sous clef par le maître, ainsi que je m’en aperçus en essayant de lui porter en cachette quelques victuailles.

Le soir, on dansa. Cathy demanda alors sa grâce, sous prétexte qu’Isabelle Linton n’avait pas de partenaire ; ses prières demeurèrent vaines et ce fut moi qu’on désigna pour combler la vacance. L’excitation de l’exercice dissipa toute trace de tristesse et notre plaisir s’accrut à l’arrivée de la musique de Gimmerton, comprenant quinze membres : une trompette, un trombone, des clarinettes, des bassons, des cors de chasse et une basse viole, plus des chanteurs. Chaque Noël ils font ainsi le tour des maisons respectables et recueillent quelque argent ; les entendre était pour nous un régal de choix. Quand ils eurent chanté les cantiques habituels, nous les mîmes aux chansons et aux morceaux à reprises. Mrs. Earnshaw aimait la musique et ils nous en donnèrent en abondance.

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