Jane Austen - Raison et Sentiments (Édition intégrale)

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Raison et Sentiments (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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" La famille des Dashwood était depuis long-temps établie dans le comté de Sussex. Leurs domaines étaient étendus, et leur résidence habituelle était à Norland-Park, au centre de leurs propriétés, où plusieurs générations avaient vécu avec honneur, aimées et respectées de leurs vassaux et de leurs voisins. "
Après le décès de Henry Dashwood, ses trois filles, Elinor, Marianne et Margaret, ainsi que leur mère se trouvent privées de leur part d'héritage par leur demi-frère John qui se laisse facilement convaincre par sa femme Fanny qu'il ne leur doit rien. Leur condition financière considérablement diminuée, elles se retrouvent dans une situation particulièrement difficile.

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— Et le beau déjeuner de porcelaine de la Chine ; combien je le regrette ! il est beaucoup plus beau que celui qui est ici, et suivant mon opinion, dix fois trop beau et trop grand pour leur situation actuelle. Votre père n’a pensé qu’à elles ; je trouve, mon cher, que vous pourriez fort bien le leur faire sentir avec délicatesse, et les engager à nous laisser tant de choses qui vont leur devenir inutiles et qui nous conviendraient bien mieux. Mais certainement vous ne devez pas avoir beaucoup de reconnaissance pour la mémoire d’un père qui, s’il avait pu, leur aurait laissé tout au monde et rien à vous ; et vous leur donneriez encore quelque chose… Ce serait à mon avis une duperie et une faiblesse dont je vous connais incapable. L’extrême bonté de votre cœur peut quelquefois vous entraîner trop loin ; mais la fermeté de votre caractère et la force de votre jugement, vous ramènent bientôt dans le droit chemin.

Cet argument était irrésistible. Ce que John Dashwood craignait le plus, c’était de passer pour un homme faible et dupé, et sans qu’il s’en doutât, il ne faisait et ne pensait que ce que voulait madame John Dashwood : il finit donc par déclarer, que non-seulement il serait inutile, mais injuste et ridicule de rien faire pour ses sœurs, au-delà des petits services de bon voisinage, que sa femme lui avait indiqués ? et que c’était à elles au contraire à leur donner ce qui pourrait leur convenir.

1 ↑Ce mot comfortable n’a point de vrai synonyme en français, il en faut beaucoup pour exprimer toutes les idées qu’il renferme. C’est aisance, bien-être, agrément, commodité, consolation ; il s’adopte au moral comme au physique. Ce serait une vraie acquisition pour notre langue, et sans oser me flatter d’avoir le droit de le naturaliser, je veux au moins essayer de m’en servir dans cet ouvrage ; il le mériterait autant et mieux que bien d’autres qu’on a empruntés de l’anglais et dont on se sert journellement.

( Note du traducteur. )

CHAPITRE III.

Madame Dashwood passa plusieurs mois à Norland, non plus cependant par la crainte de quitter un lieu qui nourrissait sa douleur ; elle s’y était livrée d’abord avec trop de violence pour qu’elle pût durer au même point. Peu-à-peu elle cessa d’éprouver ces émotions déchirantes que la vue de chaque place où elle avait été avec son mari excitait chez elle. Son esprit redevint capable d’autre chose que de chercher par de mélancoliques souvenirs à augmenter son affliction. Dès qu’elle en fut à ce point, elle s’impatienta au contraire de quitter le château, et fut infatigable dans ses recherches pour trouver une demeure qui pût lui convenir, qui ne l’éloignât pas trop d’un séjour où elle avait été si heureuse, et où peut-être elle pourrait retrouver encore, si non le bonheur, au moins une vie tranquille avec ses chères enfans ; mais elle n’en put trouver aucune qui repondît à-la-fois à ses idées de bien-être et à la prudence de sa fille aînée, dont le jugement éclairé rejeta plusieurs maisons trop grandes pour leurs revenus, que sa mère aurait désirées.

Madame Dashwood qui n’avait point quitté son mari pendant sa dernière maladie, avait appris par lui la promesse solennelle de son fils en leur faveur, qui avait adouci les derniers momens du mourant. Elle ne doutait pas plus de sa sincérité à la tenir qu’il n’en avait douté lui-même, et pensait avec satisfaction que ses filles trouveraient dans leur frère un appui et un bienfaiteur. Quant à elle-même, ayant toujours vécu dans l’aisance et sans avoir besoin de calculer ses dépenses, elle était persuadée que le revenu de sept mille livres sterling la ferait vivre dans l’abondance. Pour son beau-fils aussi elle se réjouissait du plaisir qu’il aurait à servir de père à ses jeunes sœurs, à leur procurer toutes les petites jouissances dont elles avaient l’habitude et se reprochait de ne lui avoir pas toujours rendu toute la justice qu’il méritait, lors qu’elle l’avait quelquefois soupçonné d’avarice ou d’égoïsme. « C’est parce qu’il s’était laissé influencer par sa femme, pensait-elle, qu’il a donné lieu à ce soupçon ; mais à présent qu’il a vécu avec nous, qu’il nous connaît, il a appris à nous aimer, et elle n’aura plus le pouvoir d’altérer son amitié. Nous lui sommes chères parce que nous l’étions à son père ; toute sa conduite avec nous prouve combien il s’intéresse à notre bonheur, et il s’attachera plus encore à nous par sa propre générosité. » Pendant long-temps madame Dashwood s’abandonna à cet espoir ; il était dans son caractère de croire aveuglément tout ce qu’elle désirait.

Elle avait encore un autre espoir auquel elle donna bientôt le nom de certitude , et qui lui faisait supporter et la prolongation de son séjour à Norland, et la froideur presque méprisante de sa belle-fille, et tous les désagrémens d’un séjour où naguère elle était maîtresse ; et cet espoir qui devint bientôt pour elle une réalité, était fondé sur l’attachement que M. Edward Ferrars, le frère de madame John Dashwood, paraissait avoir pour sa fille aînée, la sage et prudente Elinor. Ce jeune homme avait accompagné sa sœur et son beau-frère à Norland ; depuis il y avait passé la plus grande partie de son temps, et il était facile de voir ce qui le retenait.

Bien des mères auraient encouragé ce sentiment par des motifs d’intérêt, car M. Edward Ferrars était le fils aîné d’une famille très-riche, et son père était mort depuis long-temps ; d’autres l’auraient réprimé par des motifs de prudence, car Edward Ferrars dépendait absolument de sa mère, à qui, à l’exception d’une très-petite somme, la fortune entière appartenait. Elle pouvait en disposer suivant sa volonté, et madame Ferrars n’aurait certainement pas approuvé les liaisons de son fils avec une jeune personne sans biens. Mais madame Dashwood n’était ni intéressée ni prudente ; la richesse d’Edward et sa dépendance ne se présentèrent pas une fois à sa pensée. Elle vit seulement qu’il paraissait aimable, qu’il aimait sa fille, qu’Elinor ne repoussait pas ses soins ; il ne lui en fallait pas davantage pour décider dans sa tête qu’ils devaient être unis. Suivant ses principes, la différence de fortune était la chose du monde la plus indifférente quand les cœurs étaient d’accord, et qu’il y avait des rapports de caractère. Edward avait senti tout le mérite d’Elinor, ce qui prouve qu’il en avait lui-même, et du même genre, et que plus rien ne pourrait les séparer.

Edward Ferrars n’avait rien cependant de ce qui peut séduire au premier moment. Il n’était point beau ; il avait peu de graces, et plutôt une espèce de gaucherie dans les manières, suite d’une excessive timidité ; il avait besoin d’être encouragé, et ce n’était que dans une société intime qu’il pouvait plaire ; il avait trop de défiance de lui-même, trop de réserve et de retenue pour le grand monde. Mais quand une fois il avait surmonté cette disposition naturelle, il devenait très-aimable, et tout indiquait chez lui un cœur ouvert, sensible et capable de tous les sentimens généreux. Il avait l’esprit simple, naturel et cultivé par une bonne éducation, mais il n’avait aucun talent brillant. Rien en lui ne pouvait répondre aux vœux de sa mère et de sa sœur, qui désiraient avec ardeur qu’il se distinguât… Par quoi ? elles n’auraient pu le dire elles-mêmes positivement, par tout ce qui distingue un gentilhomme très-riche. Elles auraient voulu qu’il fît une grande figure dans le monde, d’une manière ou d’une autre, et qu’on parlât de lui. Madame Ferars aurait désiré qu’il eût une opinion prononcée en politique, qu’il entrât dans le parlement, ou du moins qu’il se liât avec quelque orateur célèbre en attendant qu’il le devînt lui-même. Madame John Dashwood se serait contentée que son frère fût cité par son élégance, par ses talens, ne fût-ce même que par celui de conduire un caricle de manière à faire effet. — Mais hélas ! Edward n’aimait ni les grands hommes ni aucune des folies à la mode chez les jeunes gens. Toute son ambition, tous ses vœux se bornaient à une vie tranquille et retirée au sein du bonheur domestique ; heureusement au reste pour sa mère et pour sa sœur, il avait un jeune frère qui promettait davantage : leur plus grand regret était qu’il ne fût pas l’aîné.

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