Émile Zola - Émile Zola - Germinal (Édition intégrale)

Здесь есть возможность читать онлайн «Émile Zola - Émile Zola - Germinal (Édition intégrale)» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: unrecognised, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Émile Zola : Germinal (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Émile Zola : Germinal (Édition intégrale)»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Germinal décrit l'arrivée et l'intégration d'Etienne Lantier dans le milieu de la Mine. Le roman se déroule entre Mars 1866 et Avril 1867. Cette période relatera la révolte des mineurs et leur association afin de créer une caisse de prévoyance. Le roman inclut un bref historique du capitalisme charbonnier à Lille et relate l'envolée des actions minières. Pour décrire de la façon la plus réaliste possible le monde de la mine, Émile Zola se documente dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, du 23 février au 2 mars 1884, alors que commence la grande grève des mineurs d'Anzin. Pendant huit jours, il parcourt les corons d'Anzin et de Bruay. Il descend dans la fosse Renard de la Compagnie des mines d'Anzin à Denain.

Émile Zola : Germinal (Édition intégrale) — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Émile Zola : Germinal (Édition intégrale)», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Écoutez donc, murmura-t-il, si vous n’avez pas le sou, vous aurez le temps de crever avant la quinzaine... Voulez-vous que je tâche de vous trouver du crédit quelque part ?

Le jeune homme resta un instant embarrassé. Justement, il allait réclamer ses trente sous et partir. Mais une honte le retint devant la jeune fille. Elle le regardait fixement, peut-être croirait-elle qu’il boudait le travail.

– Vous savez, je ne vous promets rien, continua Maheu. Nous en serons quittes pour un refus.

Alors, Étienne ne dit pas non. On refuserait. Du reste, ça ne l’engageait point, il pourrait toujours s’éloigner, après avoir mangé un morceau. Puis, il fut mécontent de n’avoir pas dit non, en voyant la joie de Catherine, un joli rire, un regard d’amitié, heureuse de lui être venue en aide. À quoi bon tout cela ?

Quand ils eurent repris leurs sabots et fermé leurs cases, les Maheu quittèrent la baraque, à la queue des camarades qui s’en allaient un à un, dès qu’ils s’étaient réchauffés. Étienne les suivit, Levaque et son gamin se mirent de la bande. Mais, comme ils traversaient le criblage, une scène violente les arrêta.

C’était dans un vaste hangar, aux poutres noires de poussière envolée, aux grandes persiennes d’où soufflait un continuel courant d’air. Les berlines de houille arrivaient directement de la recette, étaient versées ensuite par des culbuteurs sur les trémies, de longues glissières de tôle ; et, à droite et à gauche de ces dernières, les cribleuses, montées sur des gradins, armées de la pelle et du râteau, ramassaient les pierres, poussaient le charbon propre, qui tombait ensuite par des entonnoirs dans les wagons de la voie ferrée, établie sous le hangar.

Philomène Levaque se trouvait là, mince et pâle, d’une figure moutonnière de fille crachant le sang. La tête protégée d’un lambeau de laine bleue, les mains et les bras noirs jusqu’aux coudes, elle triait au-dessous d’une vieille sorcière, la mère de la Pierronne, la Brûlé ainsi qu’on la nommait, terrible avec ses yeux de chat-huant et sa bouche serrée comme la bourse d’un avare. Elles s’empoignaient toutes les deux, la jeune accusant la vieille de lui ratisser ses pierres, à ce point qu’elle n’en faisait pas un panier en dix minutes. On les payait au panier, c’étaient des querelles sans cesse renaissantes. Les chignons volaient, les mains restaient marquées en noir sur les faces rouges.

– Fous-lui donc un renfoncement ! cria d’en haut Zacharie à sa maîtresse.

Toutes les cribleuses éclatèrent. Mais la Brûlé se jeta hargneusement sur le jeune homme.

– Dis donc, saleté ! tu ferais mieux de reconnaître les deux gosses dont tu l’as emplie !... S’il est permis, une bringue de dix-huit ans, qui ne tient pas debout !

Maheu dut empêcher son fils de descendre, pour voir un peu, disait-il, la couleur de sa peau, à cette carcasse. Un surveillant accourait, les râteaux se rendirent à fouiller le charbon. On n’apercevait plus, du haut en bas des trémies, que les dos ronds des femmes, acharnées à se disputer les pierres.

Dehors, le vent s’était brusquement calmé, un froid humide tombait du ciel gris. Les charbonniers gonflèrent les épaules, croisèrent les bras et partirent, débandés, avec un roulis des reins qui faisait saillir leurs gros os, sous la toile mince des vêtements. Au grand jour, ils passaient comme une bande de nègres culbutés dans de la vase. Quelques-uns n’avaient pas fini leur briquet ; et ce reste de pain, rapporté entre la chemise et la veste, les rendait bossus.

– Tiens ! voilà Bouteloup, dit Zacharie en ricanant.

Levaque, sans s’arrêter, échangea deux phrases avec son logeur, gros garçon brun de trente-cinq ans, l’air placide et honnête.

– Ça y est, la soupe, Louis ?

– Je crois.

– Alors, la femme est gentille, aujourd’hui ?

– Oui, gentille, je crois.

D’autres mineurs de la coupe à terre arrivaient, des bandes nouvelles qui, une à une, s’engouffraient dans la fosse. C’était la descente de trois heures, encore des hommes que le puits mangeait, et dont les équipes allaient remplacer les marchandages des haveurs, au fond des voies. Jamais la mine ne chômait, il y avait nuit et jour des insectes humains fouissant la roche, à six cents mètres sous les champs de betteraves.

Cependant, les gamins marchaient les premiers. Jeanlin confiait à Bébert un plan compliqué, pour avoir à crédit quatre sous de tabac ; tandis que Lydie, respectueusement, venait à distance. Catherine suivait avec Zacharie et Étienne. Aucun ne parlait. Et ce fut seulement devant le cabaret de l’Avantage , que Maheu et Levaque les rejoignirent.

– Nous y sommes, dit le premier à Étienne. Voulez-vous entrer ?

On se sépara. Catherine était restée un instant immobile, regardant une dernière fois le jeune homme de ses grands yeux, d’une limpidité verdâtre d’eau de source, et dont le visage noir creusait encore le cristal. Elle sourit, elle disparut avec les autres, sur le chemin montant qui conduisait au coron.

Le cabaret se trouvait entre le village et la fosse, au croisement des deux routes. C’était une maison de briques à deux étages, blanchie du haut en bas à la chaux, égayée autour des fenêtres d’une large bordure bleu ciel. Sur une enseigne carrée, clouée au-dessus de la porte, on lisait en lettres jaunes : À l’Avantage, débit tenu par Rasseneur . Derrière, s’allongeait un jeu de quilles, clos d’une haie vive. Et la Compagnie, qui avait tout fait pour acheter ce lopin, enclavé dans ses vastes terres ; était désolée de ce cabaret, poussé en plein champ, ouvert à la sortie même du Voreux.

– Entrez, répéta Maheu à Étienne.

La salle, petite, avait une nudité claire, avec ses murs blancs, ses trois tables et sa douzaine de chaises, son comptoir de sapin, grand comme un buffet de cuisine. Une dizaine de chopes au plus étaient là, trois bouteilles de liqueur, une carafe, une petite caisse de zinc à robinet d’étain, pour la bière ; et rien autre, pas une image, pas une tablette, pas un jeu. Dans la cheminée de fonte, vernie et luisante, brûlait doucement une pâtée de houille. Sur les dalles, une fine couche de sable blanc buvait l’humidité continuelle de ce pays trempé d’eau.

– Une chope, commanda Maheu à une grosse fille blonde, la fille d’une voisine qui parfois gardait la salle. Rasseneur est là ?

La fille tourna le robinet, en répondant que le patron allait revenir. Lentement, d’un seul trait, le mineur vida la moitié de la chope, pour balayer les poussières qui lui obstruaient la gorge. Il n’offrit rien à son compagnon. Un seul consommateur, un autre mineur mouillé et barbouillé, était assis devant une table et buvait sa bière en silence, d’un air de profonde méditation. Un troisième entra, fut servi sur un geste, paya et s’en alla, sans avoir dit un mot.

Mais un gros homme de trente-huit ans, rasé, la figure ronde, parut avec un sourire débonnaire. C’était Rasseneur, un ancien haveur que la Compagnie avait congédié depuis trois ans, à la suite d’une grève. Très bon ouvrier, il parlait bien, se mettait à la tête de toutes les réclamations, avait fini par être le chef des mécontents. Sa femme tenait déjà un débit, ainsi que beaucoup de femmes de mineurs ; et, quand il fut jeté sur le pavé, il resta cabaretier lui-même, trouva de l’argent, planta son cabaret en face du Voreux, comme une provocation à la Compagnie. Maintenant, sa maison prospérait, il devenait un centre, il s’enrichissait des colères qu’il avait peu à peu soufflées au cœur de ses anciens camarades.

– C’est ce garçon que j’ai embauché ce matin, expliqua Maheu tout de suite. As-tu une de tes deux chambres libre, et veux-tu lui faire crédit d’une quinzaine ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Émile Zola : Germinal (Édition intégrale)»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Émile Zola : Germinal (Édition intégrale)» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Émile Zola : Germinal (Édition intégrale)»

Обсуждение, отзывы о книге «Émile Zola : Germinal (Édition intégrale)» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x