Gustave Flaubert - Bouvard et Pécuchet (Édition intégrale)

Здесь есть возможность читать онлайн «Gustave Flaubert - Bouvard et Pécuchet (Édition intégrale)» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: unrecognised, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Bouvard et Pécuchet (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Bouvard et Pécuchet (Édition intégrale)»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Par un chaud dimanche d'été, près du bassin du port de l'Arsenal, sur le boulevard Bourdon, à Paris, deux promeneurs, Bouvard et Pécuchet, se rencontrent par hasard sur un banc public et font connaissance. Ils s'aperçoivent qu'ils ont eu tous deux l'idée d'écrire leur nom dans leur chapeau : " Alors ils se considérèrent. ". Tombés sous le charme l'un de l'autre, Bouvard et Pécuchet découvrent que non seulement ils exercent le même métier de copiste, mais qu'en plus ils ont les mêmes centres d'intérêts. S'ils le pouvaient, ils aimeraient vivre à la campagne.
" Bouvard et Pécuchet " de Gustave Flaubert est une satire réaliste sur la vérité pure et simple. Un livre qui nous invite au scepticisme, à la relativité de tout ce que l'on sait ou croit savoir.

Bouvard et Pécuchet (Édition intégrale) — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Bouvard et Pécuchet (Édition intégrale)», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Possible ! répondit Foureau ; mais toutes ces idées-là nuisent aux affaires.

– Je me fiche des affaires ! s’écria Pécuchet.

Vaucorbeil poursuivit : – Au moins, donnez nous l’adjonction des capacités. Bouvard n’allait pas jusque-là.

– C’est votre opinion ? reprit le docteur. Vous êtes toisé ! Bonsoir ! et je vous souhaite un déluge pour naviguer dans votre bassin !

– Moi aussi, je m’en vais dit un moment après M. Foureau ; et désignant sa poche où était l’Abd-el-Kader : Si j’ai besoin d’un autre, je reviendrai.

Le curé, avant de partir confia timidement à Pécuchet qu’il ne trouvait pas convenable ce simulacre de tombeau au milieu des légumes. Hurel, en se retirant salua très bas la compagnie. M. Marescot avait disparu après le dessert.

Mme Bordin recommença le détail de ses cornichons, promit une seconde recette pour les prunes à l’eau-de-vie – et fit encore trois tours dans la grande allée ; – mais en passant près du tilleul le bas de sa robe s’accrocha ; et ils l’entendirent qui murmurait : – Mon Dieu ! quelle bêtise que cet arbre !

Jusqu’à minuit, les deux amphitryons, sous la tonnelle, exhalèrent leur ressentiment.

Sans doute, on pouvait reprendre dans le dîner deux ou trois petites choses par-ci, par-là ; et cependant les convives s’étaient gorgés comme des ogres, preuve qu’il n’était pas si mauvais. Mais pour le jardin, tant de dénigrement provenait de la plus basse jalousie ; et s’échauffant tous les deux :

– Ah ! l’eau manque dans le bassin ! Patience, on y verra jusqu’à un cygne et des poissons !

– À peine s’ils ont remarqué la pagode !

– Prétendre que les ruines ne sont pas propres est une opinion d’imbécile !

– Et le tombeau une inconvenance ! Pourquoi inconvenance ? Est-ce qu’on n’a pas le droit d’en construire un dans son domaine ? Je veux même m’y faire enterrer !

– Ne parle pas de ça ! dit Pécuchet.

Puis, ils passèrent en revue les convives.

– Le médecin m’a l’air d’un joli poseur !

– As-tu observé le ricanement de Marescot devant le portrait ?

– Quel goujat que M. le maire ! Quand on dîne dans une maison, que diable ! on respecte les curiosités.

– Mme Bordin dit Bouvard.

– Eh ! c’est une intrigante ! Laisse-moi tranquille.

Dégoûtés du monde, ils résolurent de ne plus voir personne, de vivre exclusivement chez eux, pour eux seuls.

Et ils passaient des jours dans la cave à enlever le tartre des bouteilles, revernirent tous les meubles, encaustiquèrent les chambres. Chaque soir, en regardant le bois brûler, ils dissertaient sur le meilleur système de chauffage.

Ils tâchèrent par économie de fumer des jambons, de couler eux-mêmes la lessive. Germaine qu’ils incommodaient haussait les épaules. À l’époque des confitures, elle se fâcha, et ils s’établirent dans le fournil.

C’était une ancienne buanderie, où il y avait sous les fagots, une grande cuve maçonnée excellente pour leurs projets, l’ambition leur étant venue de fabriquer des conserves.

Quatorze bocaux furent emplis de tomates et de petits pois ; ils en lutèrent les bouchons avec de la chaux vive et du fromage, appliquèrent sur les bords des bandelettes de toile, puis les plongèrent dans l’eau bouillante. Elle s’évaporait ; ils en versèrent de la froide ; la différence de température fit éclater les bocaux. Trois seulement furent sauvés.

Ensuite, ils se procurèrent de vieilles boîtes à sardines, y mirent des côtelettes de veau et les enfoncèrent dans le bain-marie. Elles sortirent rondes comme des ballons ; le refroidissement les aplatirait. Pour continuer l’expérience, ils enfermèrent dans d’autres boîtes, des œufs, de la chicorée, du homard, une matelote, un potage ! – et ils s’applaudissaient, comme M. Appert d’avoir fixé les saisons ; de pareilles découvertes, selon Pécuchet, l’emportaient sur les exploits des conquérants.

Ils perfectionnèrent les achars de Mme Bordin, en épiçant le vinaigre avec du poivre ; et leurs prunes à l’eau-de-vie étaient bien supérieures ! Ils obtinrent par la macération des ratafias de framboise et d’absinthe. Avec du miel et de l’angélique dans un tonneau de Bagnols, ils voulurent faire du vin de Malaga ; et ils entreprirent également la confection d’un champagne ! Les bouteilles de chablis, coupées de moût, éclatèrent d’elles-mêmes. Alors, ils ne doutèrent plus de la réussite.

Leurs études se développant, ils en vinrent à soupçonner des fraudes dans toutes les denrées alimentaires.

Ils chicanaient le boulanger sur la couleur de son pain. Ils se firent un ennemi de l’épicier, en lui soutenant qu’il adultérait ses chocolats. Ils se transportèrent à Falaise, pour demander du jujube ; – et sous les yeux même du pharmacien soumirent sa pâte à l’épreuve de l’eau. Elle prit l’apparence d’une couenne de lard, ce qui dénotait de la gélatine.

Après ce triomphe, leur orgueil s’exalta. Ils achetèrent le matériel d’un distillateur en faillite – et bientôt arrivèrent dans la maison, des tamis, des barils, des entonnoirs, des écumoires, des chausses et des balances, sans compter une sébile à boulet et un alambic tête-de-maure, lequel exigea un fourneau réflecteur, avec une hotte de cheminée.

Ils apprirent comment on clarifie le sucre, et les différentes sortes de cuite : le grand et le petit perlé, le soufflé, le boulé, la morve et le caramel. Mais il leur tardait d’employer l’alambic ; et ils abordèrent les liqueurs fines, en commençant par l’anisette. Le liquide presque toujours entraînait avec lui les substances, ou bien elles se collaient dans le fond ; d’autres fois, ils s’étaient trompés sur le dosage. Autour d’eux les grandes bassines de cuivre reluisaient, les matras avançaient leur bec pointu, les poêlons décoraient le mur. Souvent l’un triait des herbes sur la table, tandis que l’autre faisait osciller le boulet de canon dans la sébile suspendue. Ils mouvaient les cuillers ; ils dégustaient les mélanges.

Bouvard, toujours en sueur, n’avait pour vêtement que sa chemise et son pantalon tiré jusqu’au creux de l’estomac par ses courtes bretelles ; mais étourdi comme un oiseau, il oubliait le diaphragme de la cucurbite, ou exagérait le feu. Pécuchet marmottait des calculs, immobile dans sa longue blouse, une espèce de sarrau d’enfant avec des manches ; et ils se considéraient comme des gens très sérieux, occupés de choses utiles.

Enfin ils rêvèrent une crème, qui devait enfoncer toutes les autres. Ils y mettraient de la coriandre comme dans le kummel, du kirsch comme dans le marasquin, de l’hysope comme dans la chartreuse, de l’ambrette comme dans le vespetro, du calamus aromaticus comme dans le krambambuli ; – et elle serait colorée en rouge avec du bois de santal. Mais sous quel nom l’offrir au commerce ? Car il fallait un nom facile à retenir, et pourtant bizarre. Ayant longtemps cherché, ils décidèrent qu’elle se nommerait la Bouvarine !

Vers la fin de l’automne, des taches parurent dans les trois bocaux de conserves. Les tomates et les petits pois étaient pourris. Cela devait dépendre du bouchage ? Alors le problème du bouchage les tourmenta. Pour essayer les méthodes nouvelles ils manquaient d’argent. Leur ferme les rongeait.

Plusieurs fois, des tenanciers s’étaient offerts. Bouvard n’en avait pas voulu. Mais son premier garçon cultivait d’après ses ordres, avec une épargne dangereuse, si bien que les récoltes diminuaient, tout périclitait ; et ils causaient de leur embarras, quand maître Gouy entra dans le laboratoire, escorté de sa femme qui se tenait en arrière, timidement.

Grâce à toutes les façons qu’elles avaient reçues, les terres s’étaient améliorées – et il venait pour reprendre la ferme. Il la déprécia. Malgré tous leurs travaux les bénéfices étaient chanceux, bref s’il la désirait c’était par amour du pays et regret d’aussi bons maîtres. On le congédia d’une manière froide. Il revint le soir même.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Bouvard et Pécuchet (Édition intégrale)»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Bouvard et Pécuchet (Édition intégrale)» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Bouvard et Pécuchet (Édition intégrale)»

Обсуждение, отзывы о книге «Bouvard et Pécuchet (Édition intégrale)» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x