Wolfgang Bendick - Les Néo-Ruraux Tome 1 - Le Berger

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Les Néo-Ruraux Tome 1: Le Berger: краткое содержание, описание и аннотация

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Après avoir parcouru les routes de Katmandou et de la sagesse, nous, une jeune famille venue d'Allemagne avec deux gamins s'installe dans une petite vallée des Pyrénées. Le hasard nous a fait trouver une vingtaine d'hectares de friches pentues avec une maison en ruine, sans accès, dans une petite vallée latérale de la Bellongue, pas loin de Castillon, en Ariège. Venant des Alpes, la montagne ne nous est pas totalement inconnue. Par contre, le climat d'ici, oui.
La population autochtone, n'ayant pas vu d'Allemands depuis la guerre, nous a plutôt bien ac-cueilli, avec beaucoup de curiosité. Bien sûr, les bergers nous espionnent avec leurs jumelles et les ragots vont bon train. Tous se sont demandé pourquoi tant de jeunes, et surtout des Alle-mands, s'installent sur des terres abandonnées, essayant de faire un travail qui normalement passe de père en fils et que plus personne ne veut faire. Bientôt une famille du village, qui pos-sède des terres à côté de chez nous, nous demande un coup de main pour les aider à faire le foin, en échange de fourrage pour nos premières bêtes.
Le premier été est très sec et vite nous nous rendons compte que les Pyrénées ne sont pas les Alpes. En plus, à la place de l'herbe, il n'y a que des fougères qui poussent dans les prés et qui ne se laissent pas intimider par notre motofaucheuse. Un orage emporte la route. Je donne un coup de main à la commune pour la remise en état. Le maire me demande ensuite si je veux m'occuper des chemins dans la commune. Je deviens alors cantonnier, puis, au premier décès, aussi fossoyeur. Ces travaux me rapprochent encore plus des gens du village, qui, ensuite, me demandent toutes sortes de services, bien sûr contre rémunération, n'ayant pas d'autres jeunes mains disponibles. Ainsi nous pouvons survivre les premières années.
Sur le conseil des paysans, nous échangeons nos quelques vaches contre des brebis et prati-quons avec eux la transhumance. Mais hélas, l'état sanitaire des troupeaux n'étant pas excellent, j'attrape la fièvre de Malte en estive, qui met presque une fin à nos efforts d'installation. Petit à petit nous apprenons aussi l'existence des administrations agricoles et leur rôle, en général favo-rables aux jeunes agriculteurs avec leurs aides et conseils. Sur les foires et les marchés nous nous rendons compte que nous ne sommes pas les seuls néo-ruraux, comme on nous appelle, mais que dans chaque vallée il y a d'autres familles ou communautés qui essayent le retour à la terre, comme nous. De nouveaux liens se tissent, les enfants aussi se font des amis, vont bientôt à l'école. Et nous aussi, nous retournons à l'école, Doris pour passer le BPA, son brevet et moi pour apprendre à faire du fromage.
Un troisième enfant nait à la maison, nous laissons brancher l'électricité. Est-ce une trahison de nos principes ? Un peu partout d'autres jeunes s'installent, d'autres enfants naissent, les vallées et surtout les pentes se repeuplent, des tipis apparaissent, des granges se retapent un peu partout.
Mais nos expériences vécues nous font bientôt abandonner l'élevage de brebis et ce système trop basé sur les aides publiques, pour nous mettre à fabriquer du fromage et du miel, des pro-duits de la ferme, qui trouvent de plus en plus d'amateurs.
Nous avons bien appris des anciens comment survivre sur ces pentes. Mais comment y vivre à l'avenir, ce sera à nous de l'imaginer…

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*

Nos terres se trouvaient sur deux plans de cadastre distincts. Avec les ciseaux je les avais coupés de manière à ce que les parcelles de notre propriété se joignent et les avais collés de sorte à ce qu’ils ne forment qu’un seul plan. Tout ce qui se trouvait en dehors de nos terres, je le découpais. Muni de ce plan et un pot de peinture à la main, un beau matin je partis à la recherche des limites. Je ne m’attendais pas à ce que ça devienne un parcours d’escalade avec des obstacles à franchir ! Il y avait non seulement des montées et des descentes raides, mais une multitude d’arbres et broussailles se mettaient en travers mon chemin. Je me rendis compte que les terres étaient reprises par la végétation sauvage en premier par l’extérieur, et en particulier les parcelles les plus pentues ! Il semblait que celles-ci avaient été abandonnées en premier. Très souvent les limites étaient matérialisées par des haies ou des arbres taillés à hauteur de haies. Celles-ci, en raison d’un manque de bras, avaient pris de la hauteur et de la largeur. Puis elles s’étaient ressemées et avaient petit à petit reconquis toute la parcelle. En même temps, sans doute propagées par les oiseaux, les ronces s’étaient installées au milieu des prés formant d’énormes buissons. Les fougères s’étaient sûrement propagées de la même façon, de l’extérieur vers l’intérieur des terres. En tout cas, au milieu des parcelles, elles étaient de taille plus petite. Les talus étaient presque tous couverts de ronciers. Avec la peinture je fis des marques sur les gros troncs, sur des pierres, qui apparemment, avaient été enterrées aux croisements des limites des parcelles. Parfois la végétation était si dense ou les parcelles si petites que je n’arrivais pas à trouver les nôtres avec certitude. Il fallait alors d’abord débroussailler et ensuite, éventuellement réessayer de trouver les limites avec un décamètre.

Pendant cette expédition, je trouvai un fil électrique, souvent pris dans la végétation ou par terre ou accroché à des arbres qui, en poussant, avaient fait éclater la fixation des isolateurs. Il semblait que quelqu’un d’autre avait exploité nos terres ! Jean-Paul savait qui c’était. C’était quelqu’un du village qui travaillait à la papeterie, et ayant peu de terres lui-même, il avait lâché ses vaches ici, car notre propriétaire, approchant la retraite, y montait peu. Alors nous lui avions en quelque sorte « volé » « ses terres » en les achetant ! Ça ne lui avait pas plu. Il me le faisait savoir quand je lui parlai. Le fil électrique ? Il en avait encore besoin ! Il voulait le récupérer. Ou encore, je pouvais le lui acheter ! Il m’annonça une somme astronomique. Je crus d’abord qu’il parlait en ancien francs, comme c’était la coutume ici. « Mais il est fou ! », me dis-je, « encore quelqu’un qui veut profiter du Deutsche Mark ! Qu’il l’enlève son fil ! » Au fur et à mesure que nos bêtes en avaient besoin, je me mis à clôturer les prés.

*

Car entre-temps nous avions acquis une vache de plus avec sa vêle. Grand-mère avait envoyé un peu d’argent et « parrainé » la vache. Doris et moi les trayions deux fois par jour. Le plus souvent les enfants étaient avec nous et se réjouissaient quand ils pouvaient « jouer aux veaux » et nous leur envoyions quelques jets de lait dans la bouche. Nous prenions une partie du lait pour en faire du fromage blanc ou préparer nos mueslis. Le reste était pour les veaux. Les petits des chèvres tétaient directement leur mère. Au début de l’été quelqu’un du village voisin vint nous voir pour nous les acheter. Il avait des chèvres et vendait leurs petits à des citadins ayant une maison secondaire au village, une fois tués et dépecés. Lui-même n’avait pas suffisamment de chevreaux. Son prix étant correct, nous lui cédâmes les mâles. Nous gardâmes les femelles afin d’augmenter le troupeau.

Un beau matin je trouvai des plumes de nos pintades derrière la maison. Les poules rentraient régulièrement au poulailler pour pondre ou passer la nuit. Par contre nos pintades avaient pris la fâcheuse habitude de dormir à la belle étoile. Plus précisément dans les épines noires au-dessus de la maison, comme je pus le constater plus tard en trouvant leurs nids. Le renard en avait profité. Plus bas dans la vallée, à mi-chemin en allant vers le village, à côté du ruisseau, un Toulousain avait construit une cabane pour y passer les vacances. Il était chasseur et pêcheur et vendait des fusils et des vélos. Ayant entendu les mésaventures de nos pintades, il me proposa un fusil avec double canon et diverses cartouches, de la grenaille pour le renard, du gros calibre pour les sangliers. Mais d’abord il fallait créer un champ de tir dégagé. Avec une hache et la tronçonneuse je m’attaquais aux broussailles. Avec peu de succès, car je ne pouvais pas approcher suffisamment des petits troncs et bientôt j’avais des épines partout dans la peau. Quand je voulus les enlever, elles cassèrent. J’essayais alors de les sortir avec une aiguille. En vain. Il y en avait qui étaient rentrées si profondément, qu’il fallut des semaines pour qu’elles finissent par sortir avec plein de pus. Je devais changer de méthode ! A la foire j’avais vu des « débroussailleuses » à moteur proposées par des vendeurs de machines agricoles. J’avais déjà vu un tel engin au travail et j’étais convaincu que c’était la machine idéale pour notre ferme ! Je choisis un modèle qui était aussi transformable en tronçonneuse. Comme couteau je choisis une lame triangulaire pour les ronces, et une lame de scie circulaire pour couper les troncs des épines noires sans difficulté à hauteur du sol. Sous le chant de la machine, les buissons se réduisaient petit à petit et je trouvai même les nids des pintades ! Afin de ne plus attraper d’épines j’entassai les petits troncs à l’aide d’une fourche à fumier. Mais le tas ne voulait pas prendre feu. Alors on décida de tout laisser sécher et de repousser l’incinération à la Saint Jean. Deux des pintades disparues firent leur réapparition. Avaient-elles appris à passer la nuit dans les arbres ? Apparemment le renard n’avait pris que celles qui couvaient ! Je réussis plusieurs fois à les attraper la nuit et à les enfermer au poulailler. Mais elles préféraient dormir à la belle étoile. Comme moi, d’ailleurs, quand j’en avais l’occasion. Rien de plus émouvant que de se réveiller la nuit sous le scintillement de l’infini !

*

Il nous fallait d’urgence un chien ! Comme chien de garde pour la maison, surtout pour nous avertir de l’arrivée de Jean-Paul, contre le renard et comme chien de troupeau. Quand je voyais un bon chien travailler avec un troupeau j’étais envieux. Parfois le père ou la mère de Jean-Paul montait chez nous. Il y avait toujours quelqu'un du clan dans le coin. Bien sûr, ils avaient parfois des bêtes dans les environs. Mais il me semblait que celles-ci leur servaient d’alibi. Nous étions la vraie raison de leur présence ! Ils étaient assis quelque part et nous regardaient, nous scrutaient même avec les jumelles. Souvent c’étaient leurs chiens qui les trahissaient quand ils tournaient autour de leur observatoire. Les parents de Jean-Paul nous apprenaient par bribes plus de détails sur la vie de leur fils. Ça ne tournait pas rond dans sa tête. On l’avait enlevé très tôt à ses parents et mis sous la tutelle d’une tante. Il n’avait jamais fréquenté l’école et avait passé plusieurs années dans une institution psychiatrique. Ils avaient réussi à le faire déclarer irresponsable pour qu’il reçoive une pension. « Quand nous ne serons plus, il n’aura pas besoin de travailler… » Il ne devait pas boire d’alcool, car il prenait des médicaments. Cela expliquait pourquoi on ne le voyait pas souvent au café. Sans doute que l’hôtelier avait reçu des consignes ! Avant de connaître tous ces détails, il ne nous était pas apparu comme l’idiot du village. Bien sûr, on voyait qu’il n’était pas le plus brillant, mais concernant ses connaissances des animaux il était imbattable ! Bientôt nous nous rendîmes compte qu’il possédait assez de ruse paysanne, qu’il était assez malin pour exploiter à son avantage sa réputation d’être le fou du village !

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