Paul Féval - Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible

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Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, et sa suite, «Maman Léo» est centré autour de la lutte que mène le jeune magistrat Rémy d'Arx contre les Habits noirs, ceux-ci directement dirigés ici par le colonel Bozzo. Pour combattre Rémy d'Arx, le colonel utilise «l'arme invisible», une arme psychologique: il le rend amoureux fou de la jeune Fleurette, enfant à l'origine inconnue, recueillie par des saltimbanques, que mène la sentimentale géante dompteuse de fauves, Léocadie Samayoux, dite Maman Léo…

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– Ne l’avez-vous deviné? murmura le colonel.

– Si fait, répliqua Remy, j’ai le pressentiment d’un grand malheur; peut-être ne dois-je plus la revoir, car si je la revoyais, elle me dirait le nom qu’elle n’a pas osé écrire…

La physionomie du vieillard était à peindre; elle n’exprimait pas l’ombre d’une crainte personnelle, mais on y lisait une grave, une sincère compassion.

– Et le dépôt que je vous ai confié? demanda tout à coup Remy; a-t-on forcé aussi votre secrétaire? ou votre chambre à coucher a-t-elle brûlé cette nuit?

– Malheureux jeune homme, prononça tout bas le colonel, aucun soupçon venant de vous ne peut m’offenser. Je vous aime, je vous plains du plus profond de mon cœur. Vous êtes magistrat, Remy d’Arx, quand vous voudrez, je répondrai aux questions que vous croyez avoir le droit de m’adresser, puisqu’un siècle presque entier de dévouement et de vertu n’a pu me mettre à l’abri de la calomnie; mais en ce moment, il s’agit de vous, il ne s’agit que de vous. Encore une fois, avez-vous deviné?

– J’ai deviné, répondit le juge, dont la voix se raffermit, que le Maître des Habits Noirs joue ici une suprême partie. Malgré son audace, il ne la gagnera pas.

Le colonel se redressa.

La plupart des grands comédiens ne sont pas au théâtre: il y eut quelque chose de véritablement majestueux dans l’immense douleur exprimée par son regard.

– Je suis un exilé, monsieur d’Arx, dit-il avec lenteur, vous touchez là, sans le savoir, une cruelle blessure: j’avais un frère, est-ce vous qui allez me forcer à déshonorer la mémoire de celui qui n’est plus?

– Quoi!… s’écria le juge, vous prétendriez!…

– Mon malheur est un fait accompli, interrompit le vieillard avec une étrange autorité, le vôtre menace et va vous écraser. Une dernière fois, avez-vous deviné, monsieur d’Arx? rapprochez les dates; Valentine a dix-huit ans, elle en avait trois quand elle vit cette figure de vieillard, qui ressemblait à la mienne… et le jour où cette lugubre scène frappa son imagination d’enfant, elle était sous l’impression d’une tragédie plus sinistre encore. Elle n’a pas écrit cela, mais je le sais, elle me l’a dit. Devinez-vous? Les yeux de Remy se fermèrent.

– Vous devinez! reprit le vieillard. Elle avait assisté à un meurtre, quel meurtre? Votre famille demeurait à Toulouse, sur la place du Tribunal.

Un cri s’étouffa dans la gorge du juge. Le vieillard implacable poursuivit:

– Elle avait assisté au meurtre de Mathieu d’Arx, votre père.

– Mon père! râla Remy.

Puis, se levant tout droit, il ajouta, en un cri déchirant:

– Elle est donc ma sœur!

Il chancela après avoir prononcé ce mot, qui s’étranglait dans sa gorge, et recula jusqu’à la muraille.

Puis il repoussa avec violence le colonel, qui s’avançait pour le soutenir.

Il traversa la serre en courant comme un insensé.

Le salon était vide.

Remy put monter, sans être arrêté, à l’étage où était la chambre de Valentine.

La chambre de Valentine se trouvait déserte aussi; seulement, le premier regard de Remy rencontra une lettre déposée sur la table.

Il s’en empara comme d’une proie; elle lui était adressée; il l’ouvrit, mais ses yeux aveuglés n’en pouvaient déchiffrer les caractères.

Sa poitrine défaillait, sa tête était en feu; il s’appuya des deux mains contre la table en balbutiant:

– L’arme… l’arme invisible! je n’aurai pas le temps! je suis blessé à mort!

– Jésus! dit Victoire, la femme de chambre, qui sortait du cabinet,

voilà M. d’Arx qui se trouve mal; je vais vous préparer un verre d’eau sucrée.

– Ici! dit le juge en l’appelant d’un geste impérieux.

– Je ne suis pourtant pas un chien, gronda la camériste.

Mais elle s’approcha et Remy lui donna la lettre de Valentine en ajoutant:

– Lisez-moi cela sur-le-champ!

Elle obéit, car la figure bouleversée du juge lui faisait peur.

– On va lire, dit-elle; Dieu merci! j’ai reçu de l’éducation et les pattes de mouches ne m’embarrassent pas.

Elle lut:

«Voici quinze jours que je vous ai remis ma confession; non seulement vous n’y avez pas répondu, mais encore vous semblez m’éviter…»

– L’éviter! répéta Remy en un gémissement.

– C’est vrai, ça, dit Victoire, tous les jours, plutôt deux fois qu’une, mademoiselle me demandait: «Est-ce que M. d’Arx n’est pas venu?»

Elle continua de lire:

«… Ceux qui ont aidé sans doute à précipiter le dénouement ont bien travaillé pendant ces deux semaines: nous voici à la veille de ce mariage.

«Monsieur d’Arx, nous avions fait ensemble un marché; pour votre part, vous avez rempli votre engagement; moi, ce que j’ai promis est au-dessus de mes forces. La mort seule, à mes yeux, peut et doit éteindre une dette de cette sorte.

«Ne pouvant vous payer, je meurs.

«Adieu!»

– Il y a cela! dit le juge qui haletait, en arrachant la lettre des mains de Victoire.

Et sans attendre la réponse, il la saisit par les épaules et cria comme si quelqu’un d’autre eût pu l’entendre:

– Écoutez! ne la laissez pas se tuer! je suis vaincu! je le sais bien; je demande grâce! Ne frappez plus ou bien ne frappez que moi! Je me rends! vous êtes les plus forts; je me rends à votre merci!

– Le voilà fou! pensa Victoire. Elle ajouta tout haut:

– Monsieur d’Arx, ne faites pas un malheur sur moi; je vous jure bien que je ne suis pour rien dans tout cela!

Remy fit un effort suprême pour ressaisir sa pensée et demanda:

– Y a-t-il longtemps qu’elle est sortie?

– Un quart d’heure.

– Où est-elle?

En prononçant ces derniers mots, il jeta sa bourse sur la table.

– Pour ça, répondit Victoire, je peux vous le dire, puisque je l’ai conduite jusqu’au fiacre. Sans moi, je l’aurais bien défiée de descendre l’escalier; elle ne se tenait pas, quoi! et comme elle parlait tout bas, j’ai été obligée de répéter l’adresse pour le cocher: rue d’Anjou-Saint-Honoré, n° 28.

– Ah! fit Remy, dont la voix ne tremblait plus.

Il s’était redressé; il ajouta avec un calme extraordinaire:

– Chez lui! chez Maurice Pagès!

Il sortit.

Derrière lui, le colonel Bozzo, sortant on ne sait d’où et alerté comme le chat qui guette une souris, descendit l’escalier sans être vu.

Sous la porte cochère, il se rencontra avec M. Lecoq, qui lui dit en montrant une voiture stationnant de l’autre côté de la chaussée:

– Ces messieurs sont là et ils vous attendent.

C’était une pauvre chambre au troisième étage d’une vieille maison de la rue d’Anjou.

La fenêtre donnait sur de grands jardins où le soleil d’automne jouait tristement dans les feuillages déjà flétris.

Ils étaient là tous deux, Maurice et Valentine, assis l’un près de l’autre et se tenant par la main.

Valentine avait jeté son mantelet sur un meuble; elle avait la tête nue, ses cheveux dénoués ruisselaient en boucles abondantes.

Elle était belle jusqu’au ravissement.

Maurice la contemplait en extase.

Leurs lèvres se joignirent en un long et silencieux baiser.

– Je voudrais prier, murmura Valentine, car je sens que je ne suis pas condamnée. Nous avons tant souffert, Dieu nous pardonnera!

Il y avait à côté d’eux sur la table un verre plein d’une liqueur brillante et dorée comme le vin des îles espagnoles. Ce verre était seul, aucun flacon ne l’accompagnait. Maurice et Valentine évitaient de regarder ce verre. Valentine s’agenouilla.

Maurice resta debout; il était pâle, mais ferme. Ce qui se passait ici avait été résolu froidement et de longue main. Quand Valentine eut achevé sa courte prière, elle dit:

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